Chap. 5 Numéro masqué

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Heyyy ! Et voici le chapitre suivant ! Il est un peu court, mais j'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 5 Numéro masqué

[Aomine]
"Faut réagir, Dai-chan !
-Ouais, je sais. La prochaine fois on l'aura. On va faire un gros coup, une fausse rencontre avec Yamazaki. Il sera forcément là. Et nous aussi.

Ça marchait. Il marchait. Il courait même. C'était bon. Mes hommes l'avaient immobilisé.
Je le retrouvai, seul à seul, dans une salle sombre. Il était menotté, le visage orienté vers le sol, sa capuche toujours rabattue.
"Je t'ai eu.
-Tu joues avec le feu, murmura-t-il. Laisse-moi partir si tu tiens à Guy.
-Tu ne peux rien lui faire, souris-je.
-Tu vas souffrir... Et je sais pas si j'ai vraiment envie de te faire mal à ce point..."
Je sortis un neuf millimètres et le pointai sur lui.
"Tire pas ! Pas tout de suite..."
Sa voix était étouffée...
"Et pourquoi ça ?
-Attends... S'il te plaît... C'est la seule faveur que je te demande."
Je m'avançai et passai une main vers son visage. Je dénudai sa bouche en arrachant le cache-cou.
"Parle ! De toute façon je verrai ta tronche, connard !
-Et tu l'auras dans le cul."
C'était un murmure aphone auquel je ne pus donner de véritable provenance.
Je levai son menton, gardant quelque peu le suspense.
"Je me la prends pas dans le cul, connard.
-You're on my blacklist, Daiki."
Je me mis à trembler. Il rit, fortement, détestablement.
"Tu peux pas..."
J'arrachai sa capuche et la rage m'envahit. Je lui donnai un coup en plein visage.
"Tu m'aimes, Daiki.
-Me dis pas que t'as passé tout ce temps à te foutre de ma gueule !
-Non... Je pouvais pas te mentir quand on baisait. T'es un très bon coup. Mais tu demeures pas moins un type que je veux couler. Et oui, j'ai joué avec tes sentiments. Je crois même que quelqu'un t'avais prévenu..."
Alors il connaissait même le type du téléphone...
"Alors, qu'est-ce que t'attends ? Tu me butes pas ?"
Mais trop de sentiments étaient confus dans mon esprit.
Je ne pouvais croire qu'il m'avait menti... Son visage, son corps... Lui ! Je l'aimais encore.
Je m'approchai de lui et détachai ses menottes.
"Ne reviens plus jamais, Guy.
-Merci, Daiki. Et moi c'est Kagami Taiga."
Il déposa un baiser sur une de mes joues et partit en courant après avoir remit son sweat et sa capuche.
J'avais voulu le piéger, j'avais perdu... J'étais brisé...

Pendant un mois j'étais devenu le pire homme qui puisse exister. J'avais tué plus que de raison. J'avais passé ma rage. Mais voilà, Satsuki, à qui j'avais tout dit, m'avait remis les pieds sur terre en s'énervant. C'était ma petite sœur avant tout.
Kagami n'avait pas cessé ses attaques : il avait coulé Midorima un peu plus, et Akashi, trois fois. Satsuki ne me prévenait plus de ses agissements, de peur de me faire mal. Mais Wakamatsu n'en manquait pas une.
Mon téléphone personnel sonna en inconnu. Évidemment, je pensais encore à cet homme, mais cela faisait tellement de temps qu'il ne m'avait pas appelé.
"Mm ?
-C'est moi...
-Ça faisait longtemps...
-Je t'ai manqué ?
-Mm... non, pas trop, lui assénai-je.
-Toi non plus t'inquiète, je voulais pas te faire trop de mal après ce qu'il t'es arrivé... Ça va mieux ? T'as l'air de t'en être à peu près remis, mais je sais pas si c'est vraiment ce qui se passe en toi...
-Tu veux me cerner psychologiquement ? m'amusai-je.
-C'est déjà fait.
-Alors t'en penses quoi, toi ? de ce qu'il m'est arrivé ?
-T'en as encore gros sur la patate, chaton. Je pense qu'il regrette...
-Pourquoi il regretterait ?! crachai-je.
-Je sais pas... Vous passiez beaucoup de temps ensemble... Il s'est attaché sans s'en rendre compte. T'as pas remarqué que ça fait une semaine qu'il ne fait plus rien ? Tu commence à lui manquer... Je suis ta meilleure source d'infos le concernant, alors tu peux m'écouter. Je le connais.
-C'est lui qui te demande de m'appeler ?
-Nan, il m'aurait demandé ton numéro, ça aurait été plus court. Et je ne lui aurais pas donné. C'est à moi. Je me suis cassé les couilles à l'avoir. D'ailleurs, si tu veux me soûler, il te suffit de changer de numéro. Mais je te retrouverai. De toutes manières.
-Et donc ?
-S'il revenait vers toi ? tu réagirais comment ?
-Je le butterais."
Un rire me répondit.
"T'y arriverais ?
-Tch, bien sûr. Je voulais lui laisser une chance.
-Une chance de quoi ?
-Je sais pas, avouai-je. De vivre...
-Tu pourrais lui pardonner ?
-Pourquoi tu demandes ça ?
-Avoue, t'en as jamais parlé ! Ça peut que te faire du bien alors réponds.
-Nan, ouais... J'en sais rien. À la fois je l'admire pour ce qu'il fait, ça le rend que plus exceptionnel, et en même temps je le déteste de m'avoir trahi. J'avais confiance en lui. Donc non... s'il revient vers moi je le flinguerai, lui. Ou moi.
-Fais pas de conneries ! s'exclama l'étranger. Tu lui manques !"
Je commençai à trembler.
"Tu l'aimes encore... Ça se voit.
-Ta gueule.
-Tu l'aimes.
-Oui, oui et alors ?! Qu'est-ce que ça te fait ? Bute-le si tu veux ! Et si t'apprends que je me suis buté, ça fera d'une pierre deux coups !
-Nan... Je te veux pas de mal..."
Ce mec que je ne connaissais pas se mit à m'appeler plus régulièrement, toutes les semaines, le même jour, à la même heure. Il me réconfortait. Nous devînmes amis en quelque sorte, parlant de tout et de rien.
Il me faisait rire, me faisait oublier. M'avait fait oublié. J'attendais son appel chaque semaine. Je dépendais de lui en quelque sorte.
"Dis Aomine, tu sais rien sur moi... et je sais pas vraiment si j'ai envie de t'en parler.
-Moi si... T'es comment ?
-Oi, j'ai pas envie de faire un téléphone rose ! rit l'homme. Mais je suis pas mal je dirais...
-Grand ?
-Un mètre quatre-vingt-dix.
-Mm...
-Plutôt imposant physiquement aussi, musclé.
-Vraiment ? Bien dessiné ?
-Ouais je trouve.
-Cheveux ?
-Tu peux pas tout savoir aussi... l'entendis-je sourire. C'est pas une bonne idée...
-Pourquoi ?
-Tu poses trop de question, chaton.
-C'est parce que tu me plais.
-T'as déjà tourné la page ?!
-Ça fait six mois ! Et on entend peu parler de lui... donc oui... et à force de te parler, de tout te dire... Ouais... soupirai-je.
-Toi aussi tu me plais... mais je devrais pas... c'est... délicat...
-Quoi ?
-Nan...
-Quoi ?! m'époumonai-je.
-On se connaît... et tu me détestes..."
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Et voilà ! Il ne reste plus qu'un chapitre... À vous de deviner si ce sera une happy end ou au contraire, si, à force de jouer, le petit Taiga ne se serait pas brûlé... À demain ! Bye, Kagamine

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant