Chapitre 8

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Aujourd'hui, je pars pour l'université seul. Yoongi n'est pas devant chez moi. Il ne vient plus m'accompagner depuis une semaine. Maintenant que je connais le chemin, je n'ai plus besoin qu'on me guide. Il fait beau aujourd'hui pourtant je frissonne ; Quelque chose me manque. J'en connais amèrement la raison mais je tente toujours de l'isoler dans un coin lointain de ma tête. Après tout, il me faut préserver ma santé mentale afin de ne pas devenir complétement fou. Je passe devant un calme parc d'enfant et m'y arrêtes quelques secondes. Deux petits garçons jouent dans le toboggan, leur maman grognant à leur côté. Il ne faut pas qu'ils se salissent, ils doivent être propre pour l'école, signale-t-elle. Je regarde ma montre, il n'est que sept heures et demi, ces deux bouts de chou ont bien le droit de jouer innocemment. Des éclats de souvenirs me reviennent alors en mémoire :


C'est dans un parc comme celui-ci que Kook et moi nous sommes rencontrés. C'était en printemps 2001, j'avais alors seulement six ans et mon ami n'en avait que quatre. Je ne m'en rappelle que très peu, cependant c'est ma mère qui me l'a raconté comme je lui avais moi-même appris, il y a de cela très longtemps . J'en ai parfois quelques flashs, signalant que c'est le seul souvenir que je tenais de cette année-là, rien avant ne m'était jamais venu à l'esprit. Il n'y avait que ce moment où ma sœur, ce garçon et moi avons fait connaissance.  Laissez-moi vous en faire part :

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Je regardais Yoona jouer dans la cage à écureuil avec ses toutes nouvelles amies. Moi, j'étais seul sur mon banc à attendre que ma maman revienne me chercher pour aller jouer tranquillement avec mes nouveaux jouets dans ma chambre.

Quelqu'un de plutôt petit essaya de s'asseoir sur le banc mais il eut beaucoup de mal, je dû l'aider à s'installer. Il était déjà tellement mignon ! Il me remercia d'un timide signe de tête. C'était tellement chou que j'avais dévié le regard. Tant à lui, il garda la tête baissée, à penser à je ne sais quoi. Mais je voulais absolument faire connaissance avec ce petit garçon. Je voyais déjà une grande amitié se dessiner.

" - Tu t'appelles comment ?" Dis-je de la voix la plus gentille et mignonne que je pu : 

" - Je-je m'appelle Jungkook et-et toi ?" Bégaya-t-il en rougissant.

La première pensée qui avait dû m'effleurer (Car oui je n'étais pas fou, je n'avais pas raconté l'exacte rencontre à ma chère mère.) c'est qu'il était vraiment courageux pour venir s'assoir à côté de son aîné. De plus, le fait qu'il bégaye lui donnait un certain charme généreux.

" - Waouh c'est mignon Jungkook comme prénom ! Moi c'est Jimin ! Mais tu peux m'appeler Jiminie-hyung !"

Et c'est ainsi que nous avons passé toute la journée à faire connaissance. Il était beaucoup moins absent qu'au commencement et faire la conversation était devenu beaucoup plus simple. Ma mère m'a raconté qu'elle avait dû m'arracher du grillage du toboggan pour me ramener chez moi. 

Mais ce n'était pas très grave car même treize ans après, nous étions toujours amis même bien plus si j'ose le dire.


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Une main se posant sur mon épaule me fit revenir à la réalité. 

'' - Hey Jimin je te parle !" 

Une tête marronné noisette apparut face à moi, un grand sourire aux lèvres. 

C'était Taehyung qui ne changeait pas : il était toujours aussi surexcité. 
 

" - Ah je vois enfin de la vie dans tes yeux ! J'avais peur que tu sois parti à vie ! Donc je disais : Est-ce qu'il y a quelque-chose qui ne va pas ? Je trouve que ces derniers temps tu ressembles un peu à un poisson sortit de son bocal." 

Toi, moi, la lune - Jikook-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant