Merci

25 7 2
                                    

Ce soir,
Tout est gris.
Tout est morne.
Les oiseaux ne volent pas.
Les hyènes ne rient pas.
Les étoiles ne scintillent pas.
Pourtant leur éclat était grand avant.

Mais la tristesse s'insinue, ingénue, ivre de la liqueur amère qui coule et saoule l'âme.
Elle rampe, boîte, titube, se relève et marche, trottine, et court, elle court, encore et encore, pour mieux vous essouffler, vous achever.
Le piano résonne, lent, mélancolique, virevoltant.
Les fleurs ne sentent plus, sont fanées, elles aussi sont épuisées.

Puis la douceur d'un triptyque féminin vient vous apaiser, rencontré par hasard, au milieu d'un carrefour de questionnements.

L'une est vive.
Enfin c'est ce qu'elle laisse paraître.
Elle est artiste.
Elle est poète.
Elle est flower power.
Elle est triste aussi, mais surtout aimante.
Comme les deux autres jolies fleurs qui l'accompagnent
Elle est psychédélique.
Elle est attachante.
Elle est mystère.
Elle est passion.
Elle est musique.
Elle est cette odeur d'agrumes , celle qui vous réveille, vous donne joie, mais vous donne peine, parce qu'elle vous rappelle la tarte au citron de votre Maman ou même des crêpes aux zestes d'orange.

L'autre est chaleur.
Elle est douceur.
Elle est allégresse.
Mais elle est aussi tristesse.
Détresse.
Caresse.
Elle est ce lapin qui court à travers bois, qui s'arrête à vos côtés.
Elle est ce Canon de Pachelbel ;
Forte.
Puissante.
Surprenante.
Envoûtante.
Elle est surtout force.
Combat.
Pour et contre elle.
Pour et contre la vie.
Elle a les armes, mais le bouclier lui manque, infligeant autant de coups qu'elle en reçoit.

Enfin la dernière, la plus jeune, est sagesse.
Elle est conseil.
Elle est incertitude.
Elle est réconfort.
Elle est la lumière du phare qui vous guide dans la mer tumultueuse, celle qui rassure, qui faiblit parfois, mais reste là à veiller, éveillée.
Elle est celle qu'on écoute, coûte que coûte, parce que ses conseils sont pure sinécure.
Elle est énigme.
Un nœud difficile à comprendre, une âme entrelacée.
Un Van Gogh doux, et agressif à la fois, sinueux et clair.
Elle est cet arbre centenaire qui a vu, vécu, et reste là à contempler ce qui arrive.

Elle sont perdues.
Étaient des âmes sans flamme.

Mais se sont trouvées et s'aident.
Comme elles le peuvent.
Mais s'aident avec le cœur, de la plus jolie des manières ;
En s'aimant, très fortement.

Alors
Mortellini ,
97Imim ,
Ota_cool ,
Merci.
Pour ce câlin que vous m'aidez à faire avec moi-même.
Pour cet amour que vous m'apportez.
Pour ce chemin vers lequel vous me guidez.
Je vous aime.

...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant