Chap. 3 Pompier

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Et voilà ! C'est déjà l'avant-dernier chapitre ! J'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 3 Pompier

[Aomine]
    "Brigade alfa, brigade alfa ! Demande de mobilisation ! Incendie dans le neuvième, au niveau du parc face au centre commercial ! Mobilisation immédiate ! Terminé.
-Reçu, on arrive."
Je fis signe à ma brigade de bouger.
"Y a un incendie dans le neuvième, on se bouge !"
    "Normalement y a pas grand chose à faire, on doit juste passer un coup de main aux pompiers qui sont en effectif réduit sur cette intervention. En plus, ils sont loin, y a des chances qu'on arrive avant. Le but c'est de sécuriser le périmètre ; personne ne va dans l'immeuble sans ma permission ! Compris ?"
Ils hochèrent la tête. Si quelqu'un devait risquer sa vie, c'était moi, pas eux, quoique certains aient plus d'expérience. J'étais leur supérieur.
    Nous arrivâmes premiers.
    Tandis que mes collègues se déployaient pour écarter la foule, je pénétrai dans le bâtiment, un linge humide sur la bouche. Je le retirai un instant.
"Y a quelqu'un !
-Une gamine, au troisième étage," souffla un homme qui courait vers la sortie.
Je montai l'escalier, agacé au fond de moi : je n'avais pas ma place ici, n'ayant pas été formé pour patauger dans les flammes. J'étais censé avoir fini mon service... mais je ne pouvais pas partir, pas maintenant.
    La voilà ! Je la pris dans mes bras et plaçai le linge sur sa bouche.
"Ça va aller, respire bien dans le torchon."
Elle pleurait, évidemment.
    Je descendis rapidement, croisant un pompier au passage. Il m'arrêta au bras et retira son masque qu'il colla à ma bouche en souriant.
"Tu m'avais manqué, souffla-t-il tandis qu'un de ses collègues prenait la petite de mes bras. Mets-toi à l'abri et attends-moi."
Il s'éloigna dans les flammes, j'allai à son opposé.
    Je l'attendais, honteux qu'il n'ait rien pour pour protéger ses poumons.
    Il réapparut avec une vieille femme à son bras. Deux hommes se chargèrent d'elle ; je me pressai vers lui. Le rouge me prit dans ses bras.
"Je pensais pas te revoir...
-Moi non plus, souris-je. Alors comme ça t'es pompier aussi ?
-Et oui.
-Combien de métiers en tout ?
-Trois, mais je vais bientôt devenir pompier à temps plein. Je voulais essayer plein de choses avant."
Je m'enivrai de son odeur légèrement roussie, mais toujours animale, sauvage.
"Sergent, on rentre.
-J'ai fini mon service, vous pouvez partir.
-Sergent ? sourit le jeune pompier.
-Et oui...
-J'ai fini mon service aussi. En soit, j'étais pas censé bosser aujourd'hui, mais ils m'ont réquisitionné.
-J'ai eu de la chance alors ?" souris-je.
Il opina et s'écarta un peu de moi.
    "J'habite tout proche... Tu me suis ?"
Je ne répondis même pas et posai une main autour de ses épaules, me laissant guider. Nous parlâmes sur le chemin, de nous. Et je compris pourquoi il m'avait plu dès le premier regard : nous étions plus que semblables. J'avais cru que ce n'était que physique, que cette attirance était due au hasard, mais non.
    "C'est grand !"
Il sourit et retira ses chaussures avant de le tirer dans sa chambre.
    Je le fis tomber sur son lit et déposai ma casquette sur ses yeux.
"Toute la journée et toute la nuit... On peut bien déborder sur demain, non ?
-Fais comme tu veux. Utilise-moi à l'infini."
Je rougis et soulevai son polo de pompier. Mes yeux dévorèrent cette peau finement dorée et parfaitement musclée.
"Regarde pas, soufflai-je. Ressens juste. Apprécie."
Je retirai son haut et replaçai mon couvre-chef sur ses yeux.
    Mes doigts redécouvrirent cette perfection. Et ce simple torse me fit bander. Je pris une de ses mains et la posai sur mon pantalon. Un sourire se dessina sur les lèvres de l'homme. J'ouvris ma chemise, rapidement, tout en continuant de le caresser.
"T'es magnifique...
-Et toi tu bandes comme un taureau.
-Qu'est-ce que j'y peux, moi ? Tu me fais de l'effet !
-Je vois bien ça, rit-il, passant sa main dans mon pantalon et mon boxer. Ah oui... ça s'amuse sans moi là-dessous. T'es déjà tout humide..."
Je gémis et mes gestes sur le torse du rouge s'arrêtèrent. Il me renversa, et fit tomber ma chemise et la casquette. Il m'embrassa en me massant, durcissant un peu plus mon membre.
"Do you have... condoms ?
-T'es anglais ? m'étonnai-je.
-Américain. T'as des préservatifs ?
-Nan. Mais j'ai pas de saloperies non plus.
-Ouais, moi non plus. On fait ça nature ? proposa le serveur occasionnel.
-Ben, ouais."
Il m'embrassa une fois de plus et nous dénuda tous les deux.
    Chacun de nous caressait l'autre, tendrement. C'était bon. Je me penchai sur lui et pris son membre entre mes lèvres. Une main dans mes cheveux, le garçon se laissait aller à des gémissements lascifs et à quelques encouragements dans sa langue. Il caressa mon dos, avec - ce que je n'avais jamais ressenti auparavant - un grand respect.
    J'eus envie qu'il me prenne, alors je me redressai et m'empalai douloureusement. L'homme me serra contre lui, accolant nos torses.
"J'ai jamais été...
-Understood... de toutes façons, je comptais pas te brusquer... T'as qu'à me chevaucher."
Je rougis et amorçai un mouvement de plus en plus rapide. C'était trop bon.
    Je gémis. Il geignit. C'était de mieux en mieux. Mes iris se voilèrent de noir. Je l'embrassai, mordis ses lèvres et sa langue ; il me rendit la pareille.
    Une main se posa sur mon sexe au bord de l'implosion. Elle le poussa encore et encore, jusqu'à ce que la limite se retrouve engloutie par le flot du plaisir m'ensevelissant. Je me libérai contre nos torses pendant qu'en moi, une chaude présence apparaissait. Je me soulevai de ses hanches et me laissai tomber aux côtés du bel homme qui reprit son souffle avant de se placer à califourchon sur moi.
"Toute la nuit. Et même la journée."
Je souris ; ce gars me ressemblait vraiment trop.

    J'ouvris un œil, sentant une présence contre moi, sur mon torse. Un visage endormi m'apparut, m'attendrit. Nous avions passé des heures à nous dévorer encore et encore. La lumière du jour m'avait réveillé, à dix-sept heure. Je souris et passai une main dans les cheveux mordorés du jeune adulte.
    "Mm...
-Debout... lui intimai-je, au creux de l'oreille.
-Tatsuya ?"
J'eus mal, d'un coup. Il avait quelqu'un.
"Oh c'est toi, chaton. On a passé une bonne nuit..."
Je ne répondis pas.
    Il se mit à califourchon sur moi.
"J'ai encore envie..."
Il me caressa les épaules, sensuellement.
"Sauf si t'es trop fatigué..."
Je le plaquai contre le matelas, inversant nos positions.
"Moi ? fatigué ? Jamais !"
Je m'approchai de ses lèvres. Tant pis s'il avait quelqu'un, il ne penserait qu'à moi quand nous ne ferons plus qu'un.
"Tu vas prendre cher, souris-je.
-Je n'attends que ça..."
    Alors que nous nous embrassions, que nos mains couraient sur nos corps, le téléphone du rouge sonna.
"Désolé, c'est important. Tatsuya ?"
Je déposai mon front sur une de ses épaules
"Pourquoi tu m'appelles si tôt ?
-Il est dix-sept heure, souris-je en embrassant sa clavicule.
-Merde déjà ?! Je... ouais, j'ai pas trop dormi... ... Je sais pas... Je lui ai pas demandé."
Le rouge posa son regard sur moi ; je cachai mon nez dans son cou, pour entendre la conversation.
"Tu voulais me dire quoi ?
-Tu me manques..." souffla l'inconnu.
Je frémis.
"Je comptais aller voir Alex dans pas longtemps, tu viens avec moi ?
-Pourquoi pas. J'ai hâte de te voir.
-Moi aussi, assura le pompier.
-J'ai l'impression que je t'ennuie...
-Nan... j'allais juste...
-... te taper le plus bel homme du monde, finis-je, carnassier, bassement.
-Idiot. Je te laisse Tatsuya, une panthère m'attend."
Il raccrocha et releva mon visage au niveau du sien.
    "Tu le connais d'où ? tentai-je, innocemment.
-Jaloux ?"
Il y voyait clair dans mon jeu...
"Je me pose des questions, c'est tout.
-C'est mon frère. Enfin, juste de cœur. Bon, tu comptes bouger ?
-À tes ordres."
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Rendez-vous demain pour la fin ! J'espère que ça vous a plu ! Bye, Kagamine

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