Et voilà ! L'ultime chapitre ! J'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 4 Hasard[Kagami]
"Puis on s'est quitté. Et je l'ai plus revu.
-Tu sais juste qu'il est flic dans Tokyo, c'est ça ?"
J'acquiesçai.
"Dommage... Je me le serais bien tapé une fois de plus...
-Si c'est que ça, c'est pas trop grave.
-C'est pas que ça, soupirai-je. On se ressemble beaucoup... Ça pourrait être un pote...
-Ça pourrait être plus ?
-Oui et non, avouai-je. De toute façon, je me vois pas en couple.
-Si.
-Non.
-Laisse-moi finir. Je pense que tu ne te vois juste pas être un couple ordinaire. Et je pense que ce mec te plaît vraiment.
-Ouais, murmurai-je. Mais je le reverrai sans doute jamais. Donc autant l'oublier."
Je me levai et m'étirai.
"On s'est jamais cherché, et ça risque pas d'arriver. Si je le vois, ce sera différent. Sinon tant pis. Je suis plus curieux qu'accroché."
Mon frère sourit.
"Mais ça pourrait bien évoluer, c'est ça ?
-J'en sais rien ! Tu m'énerves avec tes questions pourries ! Je réfléchis pas moi."
C'était pas ici que je le rencontrerais en tout cas, à Los Angeles.Cela faisait longtemps... J'étais fatigué à cause du décalage horaire, mais j'étais venu ici. Il était tard. Et ce terrain... Je m'en approchai, détaillant son unique joueur. Je connaissais ces formes, cette beauté, cette musculature. Lui.
Il jouait, debout, nonchalant. Je pénétrai sur le béton, sans qu'il ne m'ait vu.
"Oi, chaton..."
Il se retourna brusquement.
"Toi ?!"
Il me prit dans ses bras.
"Je pensais pas te revoir... soufflai-je.
-Je pensais à toi... Tu sais que j'ai déjà envie de te prendre...
-Mm ?
-Ici peut-être...
-Mm ? continuai-je.
-Ça fait vraiment longtemps... alors on pourrait aller chez moi, ou chez toi, histoire de pas attraper froid... On le fera plusieurs fois. On dormira pas beaucoup...
-Mais toi ? Tu feras quoi ?
-Je sais pas... Je te ferai du bien.
-T'as pas d'imagination ! Dis-moi !" m'exclamai-je, agacé.
Il déposa une main sur ma chemise - moi qui n'en mettais jamais, c'était comique.
"Je te ferai languir... Je te caresserai, tout le corps, sauf ce que tu désires que je touche... J'embrasserai tout, vraiment tout cette fois. Je te piperai. Je te taquinerai. Puis je te prendrai.
-Comment ?
-Je t'allongerai sur le lit et lèverai une de tes jambes."
Il fit glisser sa main vers mon pantalon.
"Et après, je te placerai sur moi et tu me chevaucheras. Je te caresserai et te laisserai faire...
-Ça me plaît... Et pendant combien de temps ?
-Des heures, sourit-il. Jusqu'à ce qu'on tombe de fatigue tous les deux et qu'on s'endorme ensemble. Mais ça... c'est dans très longtemps... Avant..."
Il approcha nos bouches.
"Avant... je vais te faire l'amour."
Je souris et me laissai aller à un tendre baiser.
"Je vais te noyer de plaisir... Et je vais me bourrer avec ton odeur et tes gémissements."
Il m'embrassa encore.
"On se la fait, cette soirée ?"
J'opinai et l'emmenai chez moi.
Dans ma chambre, il commença à me caresser, à ouvrir ma chemise bouton par bouton, lentement. Je soupirai longuement, de plaisir, me retrouvant de moins en moins habillé, torse nu. Il embrassa mes épaules, remonta jusqu'à ma mâchoire, il effleura de ses lèvres chaque parcelle de ma peau, comme si son contact nous était interdit, à tous les deux.
Puis il ouvrit mon pantalon et me poussa à m'assoir sur le lit. Il dévora mon torse, le couvrit de morsures, remonta sur mon cou. Il prit une petite portion de peau entre ses lèvres, la tira légèrement, l'aspira. Je gémis, et enfouis une main dans ses cheveux. Il me marquait ; je me laissai faire une trace de ma dépendance, une sorte d'appartenance.
Je geignis et le laissai achever de nous déshabiller. Il embrassa mon corps entier, terminant par mon sexe. Sa langue s'y échoua, l'excita. Il était parfait...
Son membre buccal s'entoura autour du sommet de ma verge. Je me sentis bien, particulièrement lorsqu'il caressa toute la longueur de ma hampe de chair. J'eus finalement droit à une vraie pipe.
"T'es trop... Putainnn...
-Mm...
-Continue... soufflai-je, me rassasiant des petits bruits sensuels qui lui échappaient. T'es..."
Le plaisir empli mon regard, m'approcha de la délivrance.
Il cessa d'un coup.
"Ah non ! S'il te plaît... Termine...
-Nan..."
Il commença à me caresser, du bout des doigts, provoquant des frissons dans tout mon corps.
Le hâlé souleva une de mes jambes et se pressa contre mon entrée.
"Prends-moi !
-Surexcité...
-Allez ! Chaton !"
Il finit par obéir et me fit sien.
Un torrent de plaisir se déversa en moi. Je ne sentais plus que le désir, que le plaisir. Et lui semblait dans le même état que moi. Nous étions en symbiose.
Je ne savais plus ce qu'il faisait ; je savais juste que j'aimais ça et qu'il était le seul à pouvoir me faire vivre ainsi. J'étais trop bien, au bord de l'extase, gouffre sans fond dans lequel le basané me poussait. Je tombai, lui avec moi. Je sombrai.
Ce point en moi menaçait d'exploser, et, malgré ce que cela pourrait provoquer, je voulais que cela arrive. Et lui aussi.
Ce fut fulgurant.
Je voulus crier, mais ma voix se bloqua dans ma gorge, mon corps se refusa à délivrer son cri. Un orgasme.
Lui aussi apparemment, en même temps. Nous nous regardâmes, puis nous laissâmes tomber contre le matelas, après qu'il se fut retiré de moi. Nous nous embrassâmes.
C'était la première fois que quelque chose de semblable m'arrivait. Nous avions...
"On a fait l'amour ?"
Il me lança un regard surpris.
"Tu fais la différence, toi ?
-Je sais pas, avouai-je.
-C'est ce que je t'avais dit, non ? Je te ferais l'amour... C'est fait.
-Donc tu... rougis-je. Tu...
-Je ?"
Il sourit et embrassa une de mes épaules.
"Oui... peut-être," murmura le tanné contre mes lèvres.
Je ris.
"Moi aussi."
Je fermai les yeux, le temps d'assimiler. Nous avions des sentiments. Tous les deux.
"Tu trouves que je te ressemble ? lui demandai-je soudain.
-Ouais, beaucoup."
Un couple différent ? Tatsuya avait sans doute raison...
"Oi, j'oubliais ! Tu t'appelles comment ?"
J'explosai de rire et l'embrassai.
"Je sais pas, chaton.
-Dis ! Comment tu t'appelles ? Je suis pas amoureux de personne !"
Mon rire cessa : il l'avait dit. Indirectement, mais il l'avait dit.
Ça pouvait paraître idiot, mais pour des mecs comme nous, c'était compliqué d'avouer certaines choses, comme s'il s'agissait d'une preuve de faiblesse. Et puis, je ne savais pas vraiment ce que je ressentais... Enfin si...
"Abruti, tu me plais."
Un petit rictus se dessina sur ses lèvres.
"Je sais."
Il m'embrassa et cala son nez dans mon cou.
"Tu me rends fou, idiot. Donne-moi ton nom..."
Je me redressai, lui sur moi.
J'ouvris la bouche : il attendait.
"Je t'aime."
Puis j'accolai nos lèvres et murmurai sourdement :
"Kagami Taiga."
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Et oui ! C'est déjà fini ! J'espère que ça vous a plu ! À très bientôt ! Kagamine
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Métiers pervers
FanficAomine et Kagami se rencontrent dans un magasin de vêtements. Ils sont épris d'un même désir. Ils l'assouvissent. Lemon !