CHAPITRE VII

32 7 0
                                    

Média: j'ai l'intention de redessiner ce type de photo pour les intégrer dans l'histoire mais en attendant, voilà une image de Jayden et Echo. Sachant qu'Echo est brune.

Klaus était arrivé aussi rapidement que possible, et pour cela il avait décidé que le cours de sport pouvait bien se passer de sa présence. De tout façon, le professeur ne le portait pas son cœur et ceci était réciproque, alors il passait son temps sur le banc à rien faire.
Il avait pris le premier bus, puis avait couru jusqu'à la chambre 606. Les infirmières qui sortaient lui sourire tristement. Klaus savait déjà la scène qu'il allait découvrir en poussant la porte blanche. Elle doit être en pleurs, se dit-il. Il n'avait pas envie de passer la porte. Enfin si, mais il ne sentait pas capable de tenir le rôle d'ami pour la soutenir. Et avant d'ouvrir, il a cherche des mots pour la soulager, puis, se dit qu'il n'y avait rien à dire. Il ne pourrait rien faire, rien ne pourra la soulager, ni l'aider à aller mieux. Elle allait pleurer, et il allait la regarder. Mais il entra.
Elle était mi-assise, mi-allongée, le regard baissé dans le vide. Ses joues étaient rouges, sûrement brulante, ses cheveux brun en bataille. Elle était toujours aussi pâle, mais moins que lorsqu'elle dormait. Pourtant, elle était belle. Klaus se trouvait même pathétique de toujours la trouver aussi belle, même dans des moments où elle ne l'était pas du tout.
Elle se tourna brusquement vers lui.

— Ne bouges pas ... je ne veux pas que tu me vois dans cet état, c'est pas le top. (Elle frotta ses joues en même temps que ses yeux, puis, voulu se lever mais se résigna) Je suis horrible.
— Tu n'as pas vu ma tête le matin, ni ta tête quand tu ... dormais.
— Merci, je suis rassurée, et elle rit aux éclats.

     Le revoilà, le sourire qui faisait d'elle ce qu'elle était: elle souriait toujours, même quand il pleuvait et qu'elle était trempée. Même s'il y avait contrôle de Littérature.

— Je n'arrive pas à croire que tu ... Mon dieu, je n'ose même pas imaginer la tête que j'avais lorsque j'étais dans le coma. (Plus elle parlait et plus elle y réfléchissait) Et tu m'as vu dans cet état ! Quelle horreur.
— C'est vrai que tu avais une tête bizarre, plaisanta-t-il. J'ai des photos si tu veux !
— Quoi ?! Non !

Il était étonnamment à l'aise avec elle. Elle le mettait en confiance, et il avait l'impression qu'il pouvait parler librement sans faire attention à ses mots. Il avait tord de penser le contraire, elle l'appréciation énormément; il était le seul à être venu la voir ici, et en même temps heureusement puisqu'elle était dans un piteux état.
Elle râla à cause de ses jambes: elle n'en pouvait déjà plus, il fallait qu'elle sorte de ce lit mais avait trop honte pour se faire installer dans un fauteuil roulant pour sortir, et elle ne voulait pas de la pitié des gens. La nuit, elle s'était même frappée les jambes afin de les réveiller, mais rien. Peut-être seulement des bleus demain.

— Alors comment s'est les cours de Terminale ?
— Alors comment s'est les journées à rien faire ? (Il sourit) Rien, c'est juste plus chiant, mais plus important.
— Alors c'est comme l'hôpital: c'est chiant, mais très important pour ma santé. Les médecins ont peur que le traumatisme crânien m'ait laissé trop de séquelles, que j'ai peur une petite partie de ma mémoire. Et la partie de mon cerveau me permettant de me diriger serait elle aussi pas au top de sa forme. (Elle marqua une pause interminable selon Klaus) J'en ai marre de tout ça ...

Klaus avait beau chercher des mots, il n'en trouvait pas. Il ne savait pas quoi lui dire pour lui remonter le moral. Alors il la laissa poursuivre.

— Et mon frère... Jayden qui me laisse endurer tout cette merde toute seule ... Je le déteste.
— Ne dis pas ça, c'est très vexant pour ceux qui sont là pour toi. Cela fait des mois que mes parents se débrouillent pour aller chercher ma petite-sœur à l'école parce que je ne suis pas disponible, que je suis ici pour toi. Et tes parents ... tout le monde pensait qu'il fallait te débrancher et te laisser partir mais ils ont tenus le coup, et te voilà. Ça n'a pas été facile pour eux de te voir dans cet état avec l'espoir que ta santé s'améliore, et pour moi non plus. Ça n'a été facile pour personne. Mais on a toujours été là, tous les trois et tous les médecins et infirmières.
— Klaus, j-je ...
— Echo, tout n'est pas seule, je suis là moi. D'accord, je ne suis peut-être pas la personne qui fallait mais je l'ai fais pour toi et pour ta famille, et ça m'a plu même !

Elle brisa son jolie sourire, même si elle ne souriait pas vraiment, et que c'était plutôt nerveux. Elle pleura à chaudes larmes sans se retenir de quoi que ce soit. Elle souffla un ne le dis à personne ou ne te moques pas à Klaus.
Mais lui se foutait bien de la voir pleurer ou non. Il savait que perdre un frère ou une sœur été difficile, un jour, il avait perdu un animal de compagnie et avait pleurer pendant des jours. Alors il ne pouvait imaginer le nombre de jours où elle allait pleurer. Peut-être même qu'elle ne s'en remettait jamais.

— J'aurais aimé qu'il soit là pour me prendre dans ses bras et me dire que je pourrais un jour bouger ces putains de jambes de merde, que je pourrais dessiner sans problème ! [ à cause de l'accident, du traumatisme crânien son oreille interne est pas top, top et il me semble que sans ça, on n'est pas un artiste, et que l'on marche bizarrement. Mais il faudrait que je vérifie ça mieux ] Et on avait tant projet ensemble que je ne sais même plus ce que je vais faire: nous devions aller à l'université ensemble, faire une colocation avec d'autres amis, avoir des enfants – séparément –, il devait être là à mon mariage, ... Oh, putain, il était puceau !

Il est vrai que ce n'était pas le moment de penser à ça, mais Echo savait qu'il avait galéré à draguer une amie et qu'ils allaient passé aux choses sérieux durant le voyage. Et elle pleura de plus bel.

— Il ne connaîtra jamais le bonheur d'être papa, ni tonton. Il n'aura jamais son diplôme, resta puceau de fêtes étudiantes ... pourquoi il s'est jeté sur moi ?
— Il a choisi toi plutôt que lui, et je trouve ça beau de sa part, tu ne trouve pas ? Il voulait que tu vives toutes ses choses à sa place, plutôt que tu ne les vives pas du tout.
— Il me manque tellement, Klaus, sanglota-t-elle.

Klaus s'assit sur son lit et se dit qu'il avait le droit, dans un moment pareil, de prendre sa main. Et pour c'est la première fois qu'il fait preuve d'autant de courage. Il avait posé spontanément sa main sur la sienne. Echo lui avait sourit, puis, l'avait attiré à elle pour pleurer dans ses bras. Bien sûr, il était extrêmement gêné mais content au fond de lui.

_______________________

Voilà un court chapitre, mais j'espère qu'il vous plaira !
N'hésitez pas à laisse pr un commentaire pour que je m'améliore encore et voter pour m'encourager !!
🎄🎁 Bonnes vacances et joyeux Noël ! 🎁🎄

CHESHIRE GIRLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant