Le Journal D'une Ado. { En Réécriture }

Prologue.

Cher journal ,

Je suis Laura. Et j'ai 15 ans. C'est l'essentiel que tu dois savoir sur moi.

Ça va être une longue année , j'essaierait de t'écrire tous les jours un petit peu. Après toutes les horribles choses qui se sont produites dans mon passé , me confier à quelque chose ce sera le bonheur.

Avant de te commencer , je veux te prévenir que ce que j'ai fais dans le passé n'est pas jolie-jolie.

Je sais que tu ne me jugeras pas, c'est donc pour ça que je vais te raconter tout ce qu'il m'ait arrivé avant de tout recommencer.

La suite de l'histoire se passe 2 ans après.

*FlashBack de Souvenirs*

Lorsque j'avais 13 j'ai été violée , mon organisme n'étant pas bien formée , je ne pus subir l'avortement. J'ai donc du tenir ma grossesse jusqu'à la fin. On me traitait de pute à longueur de journée. Je pensais en être une tellement on me le répétait tout le temps. Je voulus rencontrer des amis en chat car je n'en avais plus aucun. On commença à poster des photos de seins et on m'identifiait dessus.

Après l'accouchement que je passa sous X , ce fut pire. Je me fis tabasser , traiter de tous les noms. Personne ne prenait ma défense j'étais seule. Mais personne ne connaissait mon histoire. Je changea plusieurs fois de collège mais internet c'est mondiale. Je me faisais des amis puis ils apprenaient que j'avais été enceinte mais ils ne savaient pas que j'avais été violée et que je n'avais pas pu avorter.

Les mecs me faisaient croire qu'ils m'aimaient mais c'était juste pour me mettre au lit. Parfois je voulais partir de chez eux mais ils me tenaient les poignets tellement fort.

Mes parents ne savaient pas quoi faire pour m'aider.

Ma famille (oncle, tante, cousins, cousines...) savait pour le viol donc ne m'a jamais renié. Sauf mon frère qui a 18 ans et qui est parti de la famille. 

J'étais naïve !

Je reçus des tonnes de messages anonymes me poussant chaque secondes de plus en plus vers l'envie de mourir.

Des menaces, des gens ne me connaissant même pas me disaient de me pendre, que je n'avais rien à faire dans ce monde.

Alors un jour je pris des somnifères mais mon père me trouvant sur mon lit avec les boites vides m'emmena direct aux urgences.

Je commença la mutilation et je n'en suis jamais ressorti.