Chapitre Neuf.

1.6K 103 50
                                    

Le test est positif. PUTAIN. CE PUTAIN DE TEST EST POSITIF.
Je m'écroula au sol en pleurs.
Je ne veux pas.
Après 10 minutes en position foetale contre le mur en pleurs, je me releva et me regarda dans le miroir. Mon mascara avait coulé.
Je ressemblais désormais à une déprimée de la vie.
Je sortis des toilettes après avoir essayé d'arranger mon maquillage. Chose inutile, je ressemblais toujours à un zombie...
Dans le couloir je croisa Kevin. Génial c'est mon jour de chance...

Kevin : Putain Laura qu'est ce qui se passe ?

Moi : Je suis malade. Je vais rentrer...

Kevin : Je t'accompagne.

Moi : Non c'est bon t'as cours. Pas la peine je vais appeler mon frère.

Kevin : Alors je vais l'attendre avec toi.

J'envoyer un message à mon frère pour lui demander de venir me chercher et de me prendre un Mocha Chocolat de chez Starbucks.

Kevin : Tu sais, depuis l'autre jour au parc, je ne pense qu'a toi...

Moi : Je ne sais pas quoi dire mais je te connais depuis 3-4 jours. Je suis désolée mais je ne pense pas ressentir la même chose que toi...

Kevin : Tu sais quoi ? Quand je te disais que tu me perdrais pas je crois qu'on va oublier ce que j'ai dis. N'essaie pas de venir me parler à moi ou au groupe. Tu nous as assez déçus en allant manger avec Tim, alors là.

Et il s'en alla.
Je m'en veux d'être comme ça mais je ne peux pas me forcer à changer et je n'en ai pas la force. Je me replia sur moi même jusqu'à ce que j'aperçus mon frère. Je me cala dans ses bras.

Bastien : Bah alors ça va ?

Moi : Em Em Emmènes moi au planning familial s'il te plait.

Mes larmes coulèrent de plus belle.
On s'installa ensuite dans sa voiture et il m'accompagna jusqu'au planning familial. Il tenait à être là pour moi, pour se rattraper.

Secrétaire : Bonjour, puis-je vous aider ?

Moi : Oui bonjour. Je souhaiterais prendre rendez vous pour un avortement.

Secrétaire : Depuis quand êtes vous enceinte ?

Moi : Quelques jours mais la pilule n'a pas fonctionné et le test est positif.

Secrétaire : Les tests ne sont pas sûr à 100%. Nous allons donc commencer par une prise de sang et si cette dernière est positive nous vous donnerons un rendez vous.

Moi : Quand y'aurait-il de la place pour une prise de sang ?

Secrétaire : Une patiente vient d'annuler donc maintenant ça vous va ?

Moi : Oui c'est même plus que parfait. Merci.

Elle nous fit signe de prendre place dans la salle d'attente et qu'un médecin viendrait nous chercher. Ce fut rapide.
Il vînt nous chercher, on rentra dans son bureau et me demanda quel était l'acte (viol, non protégé etc). Je regarda tristement mon frère et dit "viol". Le médecin me lança un regard compatissant et pris une seringue. Il me fit la prise de sang et m'informa que mes résultats me seront transmis.
Je sortis de la salle et du planning familial.
On retourna dans la voiture et mes pleurs redoublèrent.
Mon frère posa sa main sur ma jambe et je cria comme une folle. Je sortis en trombe de la voiture. Il me suivit mais je le stoppa.

Moi : Non. J'ai besoin d'être seule. J'y arrive pas c'est trop dur. J'en ai marre.

Il me regarda étonnée mais ne dit rien. Des infirmières, avec les cris, sortirent du planning et vinrent me voir. Je m'écroula au sol. Puis tout fut noir.

Quelques heures plus tard je me réveilla dans une chambre. Je vis posé à côté de moi une aspirine et un verre d'eau. Je les pris puis me leva. Ma tête se mit à tourner mais je devais savoir où j'étais. J'ouvris la porte de la chambre et me retrouva au seuil d'un couloir et d'escaliers. Je les descendis en m'appuyant contre la rampe. Arrivée en bas je remarqua que j'étais encore au planning familial ?
Je tâta mes poches pour trouver mon portable mais impossible. Il faisait nuit dehors donc on ne voyait presque rien et il n'y avait personne. En cherchant une sortie je me pris une chaise dans le pied et j'émis un petit cri.
Une infirmière, qui était dans la pièce d'a coté sans doute, arriva en trombe.

Infirmière : Que se passe t-il ?

Moi : Bah déjà je voudrais savoir qu'est ce que je fous là et je voudrais aussi rentrer chez moi.

Infirmière : Vous avez fait un malaise dût au surplus d'émotions et nous vous avons installer dans une chambre. Vous avez besoin de repos. Vos parents sont d'accord pour que vous passiez une semaine au sein du planning. Vous aurez donc vos résultas tout en vous reposant et en allant chez la psychiatre de ce centre.

Moi : Et mes cours ?

Infirmière : J'ai dis repos, pas "horreur".

J'échappa un rire discret et elle me raccompagna devant la chambre. Elle ferma la porte et j'alla m'allonger.
Je m'endormis directement.
Le lendemain je me réveilla aux alentours de 10h. C'est agréable une grasse mat' surtout en période d'exams.
J'alla m'habiller et... MERDE. Je n'ai pas de vêtements. Que je suis bête. Je me rallongea désespérément dans le lit. On toqua ensuite à la porte.
J'allais ouvrir et ouvrais la porte sur l'infirmière d'hier soir.

Infirmière : Désolée de vous déranger mais nous vous avons pris votre premier rendez vous avec la psychiatre dans 20 minutes.

Moi : Je voudrais bien mais je n'ai pas de vêtements ni mon portable pour demander à mes parents de me les rapporter.

Infirmière : Quelques de vos vêtements se trouvent dans le placard. Ils ont été apportés par vos parents et le but de votre séjour ici est de vous reposer. Nous avons donc rendu votre téléphone à vos parents.

Elle est pas sérieuse là ?! 1 semaine sans téléphone ni FaceBook ?
Attends mais pas de FaceBook c'est génial je ne vais pas avoir de menaces ni d'insultes.

Vu que j'avais mon rendez vous je m'excusa auprès de l'infirmière puis claqua la porte. J'ouvris l'armoire et commença à fouiller.
PUTAIN.
Mes parents n'ont pris que des T-Shirts à manche courtes. Je vais faire comment pour cacher mes marques ? Sachant que je ne peux plus garder mon bandage.
Tant pis, j'essayerais de cacher mes bras.
Je pris un T-Shirt, manches courtes donc, assez ample et un legging noir. Je mis mes Air Force 1 basse et attachais mes cheveux en un chignon vite fait.
Je descendis, pris une pomme dans le bac à fruits et me dirigea vers le bureau de cette psychiatre.
Je toqua et elle m'ouvrit. Elle me laissa entrer et me montra une chaise et un canapé. Je choisis la chaise qui sera bien plus pratique pour cacher mes bras.
Elle m'observa puis me posa quelques questions pour savoir d'où je venais, comment j'avais atterrie ici.

Psy : Mais surtout, pourquoi essaies-tu de cacher tes bras ?

Elle les retourna et je rougis.

Psy : Qu'est ce ?!

Le Journal D'une Ado. { En Réécriture }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant