Haineux silence

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Le silence de ton souffle broie mon répit,
Comme l'osseux fracassement de mon estime.
Tu dessines en moi ses mouvement pervertis,
Pour finalement les biaiser, eux, tes intimes.

De la gloire au déboires, ma rapide débauche,
Qui depuis alimentent doucement mes nuits
Tu t'en vas, puis revient, ton désir tu embauches,
Car ainsi l'espoir aveugle en mon sein reluit.

Disparu, une once de douleur m'habite.
Souffre en moi comme le bruit vide de ta bouche,
De tes délices cru, déviants et sans limite.

Si de moi tu te lasses, et que ma peau tu touches,
Laisse moi respectueusement insinuer,
Qu'il n'y a de gros chez toi, que ta lâcheté.

Pensées intimement publiquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant