J'ouvre les yeux, cela fait déjà un moment que je suis enchaînée dans la cale de cette espèce de bicoque flottante. Les chaînes autour de mes chevilles et de mes poignets me font terriblement mal, elles me déchirent la peau. À cause de cette enfermement prolongé, j'ai fini par perdre mes repère, je ne sais même plus depuis combien de temps ils me retiennent ici, une semaine, deux semaines, trois mois, j'ai perdu le compte des jours que j'ai passer dans cette endroit puant la vinasse, la moisissure et l'urine le tout dans une humidité étouffante. L'odeur est si horrible que même après un long moment passer enfermé ici je n'ai pas réussie à m'y habituer l'odeur me prend chaque jour le nez et me brûle les poumons. De plus, cela fait si longtemps que je suis enfermé que cette odeur putride à finit par imbiber ma toilette, si l'on peut encore l'appeler ainsi, elle est en véritable lambeau, et dessus y sont mélangé des taches de sang et d'alcool.
Ainsi me voilà, enfermée dans cet cale putride et sombre, entouré de caisse de diverse provision et marchandise. La seule lumière qui me parvient provient d'une grille juste au dessus de ma tête, laissant passer le minimum de lumière vitale ; grâce à celle-ci je remarque qu'il fait nuit dû aux faibles rayons lunaires qui me parviennent. La soirée semble calme, au dessus de moi, j'entends les pas des marins, qui de temps en temps rit ou vocifère sur je ne sait trop quoi leur voix étant bien trop éloignée pour que je ne puisse comprendre ce dont ils parlaient ...
Encore une fois, je suis prise d'ennuie, je suis bloqué sans pouvoir bouger ne serait ce qu'un seul membre sous risque de m'arracher la peau à cause des chaînes, et puis j'ai tellement peu bouger que mes muscles se sont atrophiés je n'ai plus de force ... Mon seul amusement dans cette cale était de compter le nombre de moisissure qu'elle contenait, ou tout du moins que je pouvait apercevoir dans cette pénombre, soit environ 300, puis je m'étais amusée à imaginer le quotidien des pirate au dessus moi ; mais ça aussi, ça avait finit par m'ennuyer, alors mon occupation du moment, si on pouvait l'appeler ainsi était juste attendre, je ne sais pas ce que j'attends mais j'attends en tapotant doucement des mes pieds nues les planches humide de la cale en essayant de ne pas trop faire bouger mes chaînes ...
Puis soudain, je sens quelques gouttes d'eau me tomber sur le front, provenant de la grille juste au dessus de ma tête. On dirait qu'une tempête commence, et en effet les marins s'activent au dessus de moi, j'entends leur pas pressé courir dans tous les sens. Quand au vague j'ai l'impression qu'elles deviennent plus forte, les mouvement du bateau se faisant plus brusque. Autours de moi je vois des caisses de bois tanguer légèrement d'un côté à,l'autre de la cale, alors je dois m'accrocher à la carcasse du bateau pour ne pas tangué moi aussi. La tempête ne semble pas prête de s'arrêter alors que l'eau continue de couler au goutte à goutte sur mon front, et les éclairs dehors si puissant que j'ai l'impression qu'ils déchirent le ciel en deux.
Mais entre tous les cris des marins et le grondement des éclaires, il y a un autre bruit ; j'entends le bruit d'objets lourds qui fusent et s'écrase dans l'eau comme des éclats et la transperce, des boulets de canons, serions-nous pris dans une batailles ? Mes pensées sont rapidement confirmé par les cris des marins : "feu" crient-ils. Et moi qui suis enfermé dans la cale, je me retrouve mêler à cette batailles commencer seulement, je présumer, par une simple recherche de richesse, et alors je ne serais encore et toujours qu'une simple marchandise pour n'importe lequelle des gagnants si l'on me trouve encore une quelconque utilité, quelle misère ... Le destin est parfois bien cruel ...
Puis brusquement, le bateau fut pris de violente secousse, je pouvais distinctement entendre le bois se rompre sur quelque chose mais je pouvais pas savoir quoi, heureusement la coque semblait résister aux différents chocs, du moins pour le moment ... Les secousses devenait encore une fois de plus en plus forte les caisses, ne glissait plus, elle valdinguer simplement dans la cale et moi je devais m'agripper encore plus fort à cette planche de bois moisie, l'enserrent de mes bras mais se ne fus pas suffisant, et moi aussi comme une simple caisse de bois je valdagais dans la cale retenue par ses chaînes qui me firent saigner les poigné et les chevilles.
Mais le bois n'avait pas tenues, cette fois la secousse avait été trop forte, et maintenant il y avait un troue dans la coque laissant entrer l'eau tels un serpent dans le terrier de sa proie me terrifiant. Les récifs avait brisé la coque. Lentement l'eau glissait vers moi, vers mes pieds nue. Elle était froide. Elle avait déjà engloutit toute la cales et commençait à monter pour m'engloutir moi aussi, me gober comme un oeuf. Le sel de l'eau attaquait alors mes blessures me brulant, je ne pouvais que crier ma douleur, que faire de plus ... Je voyais mon sens se mêler à l'eau de colorant d'un rouge vif. je ne pouvais que restait simple observatrice de mon destin ... L'eau m'arrivait déjà à la gorges, elle était monté si rapidement, je me débattit pour garder ma tête hors de l'eau faisant des mouvement vifs, qui ne réussir qu'à me noyer plus vite, amenant plusieurs gorgés de cette eau infecte dans ma bouche que j'avalais sans le vouloir me brûlant ainsi la gorges et m'empêchant de respirer.
L'eau avait finit par me submergé ... L'eau coulait alors dans mes poumons remplacement lentement l'air. Je me noyais. Et par mes chaînes, agrippé à la futur épave, je coulais. Ainsi comme ce vieux navire je coule mon destin enchainé à ce bateau, nous coulons tous deux au fond de cette océan, perdu et oublié à jamais...
Thème :
-le personnage se trouve sur un navire dans lequelle il est enchaîné à la cale, il fait nuit, il y a une tempête, le navire est pris dans les récifs mais également dans une bataille contre un autre navire
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Recueil De Nouvelles
Short StoryL'écriture est un art et une forme libre d'expression. Il est parfois plus facile d'écrire que de parler. Alors me voici laissant libre court à mon imagination sous des thèmes imposer vous invitant vous aussi à imaginé votre propre histoire. (Chaqu...