Chapitre III

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Il est 07h30 quand mon réveille sonna. Aujourd'hui j'ai envie d'aller à ce foutu collège, montrer au gens que je suis forte et surtout, revoir ce garçon. Je descendis prendre mon déjeuner. Une fois fini, je montais me préparer, petit bémol, comme chaque matin je ne sais pas quoi mettre et je perds 10 minutes à me choisir ! Je vais arriver en retard si je continues à traîner. Il est 07h59 et je suis encore entrain d'arranger mes cheveux. Décidément cette journée va s'annoncer mauvaise...
Il est 08h10 quand je sors de chez moi, je decide de courir pour au moins essayer d'attraper mon bus. C'est peut être ma seule chance de la journée. Je l'ai eu à temps, je mente puis me dirigea vers le fond du bus, comme d'hab. Je pris mes écouteurs les bronchas à mon téléphone et écouta la musique tout en regardant le paysage que je connaissais déjà. À l'arrêt suivant, le fameux garçon qui m'avait défendu hier à la cafet, était là à attendre le bus. Il monta mais ne se dirigea pas vers moi. Je ne savais pas comment agir, dois-je y aller ? Non, non... je ne veux pas déranger. Il se retourna comme s'il m'avait finalement reconnu et me dit:
- Tu es la fille de hier ? Demanda-t-il.
- Oui. Répondis-je.
- Depuis quand ?
Comment ça depuis quand ?
- Pardon? J'ai compris...
alors il reprit:
- Depuis combien de temps on t'insulte ?
Étais-je vraiment obligée de répondre? Non? Sachez que je l'ai quand même fait. Alors je répondis :
- Je ne sais pas. On m'insulte de chaque nom, chaque jour et je n'en sais même pas la cause. C'est marrant hein?
- Ignorent-les même si c'est peut être dur.
- Tu ne peux pas comprendre...
Je descendis du bus énervée, je sais que ça n'a aucun sens mais les gens pensent savoir mais ne connaissent rien. Il descendit lui aussi puis cria:
- Si tu penses que je vais courir pour t'attraper tu as tords.
Je me retourna, le regarda et partis.
Non mais quel culot ! Bon oui d'un côté j'aurai bien voulu qu'il me rattrape comme dans les films, mais bon cela ne marche pas comme ça les filles !
Finalement, je ne suis pas arrivé en retard. Je commences avec anglais jusqu'à 09h15 puis je continues avec math jusqu'à 10h00. Mes cours dur 45 minutes chacun, franchement il n'y a pas de quoi se plaindre! En classe, je reçois souvent des boules de papier avec écrit " salope " ou alors " grosse pute crève " que le monde est con. Mais bon, cela ne m'atteint vraiment plus...
Je me retourneras voir qui est le con ou la conne qui m'envoient ces mots mais ils sont tous en plein fou rire. Je regarda Emma qui elle me regarda puis me dit à l'oreille:
- On dit toujours aux autres ce que l'on est soit même.
J'ai rigolé car elle me fait bien rire Emma, elle sort des phrases de philosophe. Me voyant rire, ils disent alors:
- Pourquoi tu rigoles ?
Je me retourna leur lança un regard, puis me retourna vers Emma.
Part la suite j'entendis:
- Elle fait genre sa l'atteint pas mais Les soir elle doit pleurer devant le miroir, et en voyant sa gueule elle doit encore être plus triste qu'elle l'est déjà.
Des fous rires éclatèrent. Est-ce vraiment marrant ?
J'en avais assez, la prof ne réagissait même pas car elle a peur d'eux.
Je dis alors:
- Non sa m'atteint plus trop... et franchement, je préfère pleurer aujourd'hui en voyant ma gueule que pleurer dans 10 ans en voyant où on sera ma vie, celle que vous aurez bien raté d'ailleurs.
Je partis de classe car j'en avais assez d'entendre tout ces insultes à longueur de journée. Je me baladais dans les couloirs pour oublier ce qu'il vena de se passer. Je suis vraiment faible quand j'y repense... pourquoi moi? J'ai sécher les 3 cours, celui des maths, celui du français et celui de l'histoire-géographie. À midi je me dirigea à la cafet, je pris mon repas et le fit chauffer. Je me dirigeais à ma table du fond mais cela ne s'est pas passé comme prévu. La bande de ma classe sont venus vers moi me poussa, et l'un dit :
- Princesse, cette table est pour nous. Va t'en trouver une autre.
- Ouais casse toi, ahaha !
J'étais par terre, le plateau sur moi et le regard des autres.
J'étais... je ne sais pas, je suis parti en courant les larmes au yeux. Quand je suis sortie de la cafet, le garçon dont je ne connaissais même pas son nom était la, il ma vue pleurer mais n'y as pas prêter attention. Il était avec sa bande. J'entendis un:
- Quelle traînée cette fille franchement.
À ce moment là, j'ai compris que je n'avais peut être pas ma place dans ce monde. Je suis partie chez moi ne voulant parler à personne. Peut importe, je me ferai sûrement engueuler par mes parents, je partirais sûrement de chez eux, mais un grand " TANT MIEUX" s'échappa de ma bouche. Tout le monde dans le bus me regarda, j'avais juste envie de leur dire " quoi ta un problème toi?" mais j'étais trop polie pour sa. Il était à peine 12h43 quand je fus arrivé chez moi. J'ai pas voulu retarder ma série, je me suis enfermer dans ma chambre et je commençais à écrire:
" Le monde devient différent lorsque l'on devient quelqu'un d'autre au yeux des gens. On pense pourvoir compter sur les gens pour qu'ils puissent parler à notre place, nous défendre et de tout simplement dire aux autres d'arrêter. On est détesté par les autres lorsque l'on est pas comme eux... super la génération d'aujourd'hui, qu'est-ce que le monde peut être con. Mais où sont les putains de parents ? ". Sur ces dernières phrases j'en avais déjà marre d'écrire. Je ferma le livre, m'allongea sur lit et je partis dans un autre monde. Un monde où il est possible de rêver, où les gens ne vous titreront pas vers le bas.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 27, 2017 ⏰

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