Moi, Margaux. (Histoire vraie)

CH.3

Le lendemain le fameux garçon de la veille n'arrête pas de me harceler pour qu'on se voit. C'est son dernier jour.
Sauuf que moi je préfère m'amuser avec les gens de mon groupe. Nous avions des activités toute l'après midi et je suis restée avec Kevin mon moniteur.
Le soir même, avant de partir, le garçon donne son bracelet à Kevin en lui disant que c'était pour moi, en souvenir. Alors que j'étais à la douche et que oui, peut être par peur, je l'évitais un peu, le voilà partis en me laissant un long message par SMS comme quoi il avait eu un coup de coeur pour moi etc. Je mis alors son bracelet alors que Kévin ce foutait pas mal de ma gueule et après manger je retourna au bloc sanitaire me laver les dents.
-T'as du dentifrice s'il te plaît? Entendais-je derrière moi, une voix masculine.

Alors que j'en avais plein la bouche et tout autour, toujours rouge comme une écrevisse, je me retourna sans pouvoir répondre et je lui tendit mon tube.
Wow. Un beau brun à la mèche (oui oui c'était vraiment la grande mode avec le geste de tête qui allait bien avec pour se recoiffer) brune me regarda en souriant.
-Merci, dit-il. Je m'appelle Charles, et toi?

Il est malin lui j'ai du dentifrice plein la bouche comment veut-tu que je te réponde. J'essaie de cracher soigneusement pour lui réponde en lui faisant un signe de main en disant "2sec", il rigola, j'en ai mis plein partout ; le côté soigneux on repassera, et je lui dis mon prénom.
J'ai passer ma soirée avec Charles à parler sur la plage, jusqu'au couvre feu et il me demanda mon numéro.
Le lendemain soir fû notre dernière soirée, le couvre feu était repoussé jusqu'à 1h du matin. Apres l'avoir déjà vu dans l'après-midi, avec l'insistance de Kévin qui décidément voulait que je choppe tout le camping et que ma bouche devienne aussi visité que la Tour Eiffel, moi et marina, la jolie brune discrète rejoignirent Charles et son copain sur la plage.
Après avoir parlé, s'être taquiné et avoir joué dans la grande rivière d'Ardèche se trouvant au pied du camping ; là où les lumières des habitations se réverbérais sur l'eau, nous nous retrouvons, Charles et moi sur le chemin du retour tout les deux à l'arrière. Le cadre était je vous l'avoue beaucoup plus romantique que l'autre soir, près des blocs sanitaires.
Charles me prit la main et m'expliqua que malgré nos deux ans de différence, celui ci eu un coup de coeur pour moi, que j'étais magnifique et très drôle et qu'il aimerait, pour le peu de temps qu'il nous reste, qu'on soit ensemble. Je ne déclina pas la proposition et le voici à peine avais-je finis ma phrase, en train de m'embrasser langoureusement. Je ne vous cache pas que j'étais un peu "sur le cul" de tout ce succès alors qu'en Bretagne je ne suis que "Margaux la bonne copine rigolote mais.. voila quoi".
Arrivée près de ma tente Kévin se bidonnait en voyant mon air gêner d'être rentré après le couvre feu, sachant qu'on savait tout les deux pourquoi j'avais traîner. Cet enflure le lendemain n'arrêta pas de me charrier en m'appelant " la croqueuse d'hommes" devant tout le monde.
Après notre dernière activité, nos tentes et affaires rangés mes moniteurs décident pour le dernier soir de nous amener à la pizzéria du camping.
Charles lui me bombarda de messages, Clément aussi, le fameux "mec des sanitaires au bracelets" également, et moi trop occuper je n'y prêtais pas attention.
Charles voulu me voir avant que je parte, pour me dire au revoir. Il me rejoigna donc à la pizzéria et devant tout le monde me demanda de tendre ma main ouverte.
Je regardais Kévin du coins de l'œil qui lui était on ne peut plus amuser de la situation, je tendus ma main ouverte et me voici donc avec dans le creu de ma main.... un bracelet.

....Oh non Kévin ne rigole pas s'il te plaît.

Je vous jure que la coïncidence était si marrante que personne ne pu s'empêcher de rigoler à table.
Charles lui était tout gêner. Je lui est juste répondu que je collectionnais les bracelets. La bonne blague.
Je lui dis également que son geste était adorable, je l'embrassa vite fait pour lui dire merci et nous devions déjà partir.
Tout au long de la route, moi et mes deux bracelets de mes conquêtes de l'été au bras, nous nous sommes fait chambrer.

De retour le lendemain en Bretagne, avec pleins de messages de Charles( qui il faut le dire me touchais et me faisais quelque chose ) je m'empressa de raconter mes péripéties de mon séjour en colo à Clément . Et contre toute attente il fut jaloux. Voici le commencement d'un long cercle vicieux.

Je suis maintenant arrivée en troisième, l'année du brevet, et le début du changement, et surtout des conneries.

En effet Clément et moi durant cette année , depuis mes exploits de colo et depuis qu'il était devenu célibataire, nous nous étions énormément rapprocher. Comme je vous l'avais dis précédemment, j'ai toujours été un peu garçon manquée sur les bords et c'est grâce à Clément que je me suis féminiser. J'ai commencé à me maquiller en troisième donc, à mettre des robes, des talons, avoir un sac Longchamp comme toute les filles au lieu de mon sac à dos Billabong rose et kaki, et même à me lisser les cheveux.
Clément adorait les brunes au cheveux lisses, et moi raté : ils étaient drôlement ondulés, avec en prime une sacré tignasse.
Je passais donc à chaque fois que je le voyais car nous étions pas dans le même collège, environs 40 minutes à me les lisser.
J'ai vraiment commencée à prendre soin de moi pour lui, je n'avais de yeux que pour lui, passait mes week-ends à essayer de le voir, à connaître ses amis, lui parlais tout le temps, en bref j'étais au fur et à mesure devenu dingue de lui.
Devenu dingue de sa façon de me réconforter lorsqu'il m'arrivais encore de m'en prendre pleins la gueule au collège, devenu dingue des compliments qu'il me faisait, accro à ses messages qui s'intéressait à moi, à ses jolies paroles et j'en passe..
Si bien que, avec mon recul d'aujourd'hui que je n'avais pas à ce moment là, je pense que je lui est fais peur.
Il m'aimais bien certes, il nous est même temps arriver plusieurs fois l'après-midi de nous embrasser, d'hésiter de sortir ensemble plusieurs fois ( l'hésitation venait de son côté je ne vous fais pas un dessin hein), mais je pense que j'étais tellement raide dingue de lui, tellement acquise, trop amoureuse voir collante même, qu'il a pris peur le pauvre Clément. Alors peu de temps après m'avoir embrasser et m'avoir dis " je sais pas trop ce que je ressens pour toi", il s'est mise avec une bombe de son collège, plus âgée, plus expérimenté donc, et moi je me suis retrouvé sur le banc de touche. À pleurer. Moi et mes cheveux bien abîmé à force de les lisser pour lui. À le détester et deux mois après lui re courir après.
Voici le long cercle vicieux dont j'ai été prise au piège avec Clément pendant 2 ans, du début 3ème à la fin de ma seconde, où d'ailleurs j'ai bien évolué.

Ah, la seconde. L'année de tout les changements vestimentaires, hormonaux, des premiers excès, des nouvelles rencontres.
En effet, depuis la seconde une nouvelle Margaux est apparu..

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