Moi, Margaux. (Histoire vraie)

CH.21

Il fallait que je raconte à quelqu'un ce que la psychologue m'a dit.
J'envoyais donc un message à Alban :
«  Alban !! Faut que je te parle d'un truc .. »

« Ça tombe bien Margaux j'ai quelque chose à te dire moi aussi... »

Je lui demandais alors de me dire en premier de quoi voulait-il me parler. Et là le résultat me mis, complètement sur le cul.
J'étais en train de marcher pour prendre mon bus, je venais de sortir de la psy et je reçu un message, de la taille de mon téléphone, d'Alban me disant que depuis que l'on s'était rapprocher il pensait souvent à moi et je me rappelle mot pour mot de cette phrase en plein milieu du message : « c'est peut être bête à dire et gênant mais je crois que je commence à tomber amoureux de toi ».

Oh. Alban m'aimait.
Putain de merde.
Alban c'est le pote de Yann et ils sont amis. Et les deux m'aimais.
Même si Yann ne me l'avait pas dit depuis quelques temps je savais à la façon de me regarder au loin dans le couloir qu'il avait encore quelque chose pour moi.
Mais je ne veux plus m'attacher. Je n'ai pas réussis avec Vincent, ni Samuel, ni Yann alors ce n'est pas Alban qui va changer la donne.

Je lui répondis donc que je l'appréciais beaucoup et qu'il me plaisais certe, mais que moi je ne ressentais rien.
Arrivée chez moi, je n'eu pas très faim. Je monta me coucher sans trop parler à ma famille. Apprendre que soit disant je serais surdoué et qu'Alban m'aime ça faisait beaucoup.
J'aurais tellement aimer que ma grand mère soit auprès de moi pour me conseiller, me dire quoi faire.
Je ressens tellement un vide à l'intérieur de moi car personne ne me comprends et moi même je n'arrive pas à me saisir.
Des garçons adorables m'aiment mais moi, depuis le mal que m'as fais Clément à jouer avec moi pendant quelques années, je n'arrivais pas à me lancer.
J'ai trop peur.

Après tout la seule personne que j'ai aimée de tout mon cœur est actuellement à l'hôpital, ne parle presque plus et ne va pas tarder à plus me reconnaître.
« Peoples always leave » ai-je gribouiller sur un papier en pleurant dans mon lit.
Tout le monde part un jour.
Je ne veux pas prendre le risque d'aimer encore et qu'on m'abandonne.
Alors je pensa fort à ma grand mère, et je m'endormis, épuisée de trop réfléchir .

                               *****
Les journées de février passèrent mais ne se ressemblaient pas.
Outre le fait que même si je ne voulais rien avec Alban, il me faisais un effet monstrueux que je ne pouvais pas cacher.
Nos cours de marketings étaient devenu des cours de dragues, où je faisais exprès de me mettre à côté de lui sur les postes d'ordinateurs. Victoire, ma copine au teint porcelaine et svelte, était plus qu'agacée de ce taper notre projet toute seule, et de me voir zieuter Alban pendant 2 heures, à glousser face à ses bêtises et à lui donner un test de personnalité à faire pour voir si il me connaissait.
Il a eu 17. Mieux que ma mère.

Le soir nos bus partaient ensemble alors nous étions comme deux collégiens à s'envoyer des sms du style : « je te vois!! » et à ce faire des coucou par la fenêtre.
Alban me trottais dans la tête et mon petit coeur sensible s'emballait vite quand je le voyais, mais hors de questions de prendre  n'importe quel risque.

Mis à part ces routines des gros pépins sont arrivés.
Pour commencer une journée était destiné à être clairement de la merde sur toute la ligne.
Il faut savoir que j'ai horreur du sport. Mais cette année c'est le bac et suicidaire que je suis j'ai voulu pour être dans le même groupe que Julia, faire athlétisme.
Mais oui vous savez le fameux 3x 500 mètres où tu dois chronométrer ton temps et arriver au bon moment en fonction de tes entraînement passer et de ta vitesse ou je sais plus trop quoi.
Vous savez là où y'a toujours une personne qui vomit à la fin ou fait à moitié un malaise.
Et bien moi, Margaux j'ai choisis juste pour suivre Julia la sportive, ce supplice.
Sauf que n'oublions pas, je suis asthmatique et je fume. Mon endurance est donc au point mort.