The Red Dress | Fiction avec One Direction

Ch.29

Ch. 29

Eh merde.

PDV Lauren Davis. 

Il évitait mon regard. Ou la question. Probablement les deux. Je soupira, assez fort et assez exagérée pour qu'il le remarque. Je me leva debout.

" C'est bon alors! Si monsieur compte ne rien dire, qu'il me ramène chez moi! Je préfère bien mieux être..." commençais-je.

"Parce que je m'en faisais pour toi."

Je me retourna et le vis avec un air piteux, misérable. 

"Ok. Alors...je vais bien!" réussi-je simplement à dire.

"Tu es si faible Lauren. Regarde toi, tu es toute petite dans ce monde immense! Si Niall, Louis ou peu importe, te ferais du mal, tu serais détruite! " dit-il en se levant, les bras écartés.

Je le regarda attentivement. Je le regardais, l'air surprise. Je ris sarcastiquement.

" Tu te fous de moi pauvre con? Tu crois vraiment que si quelqu'un me ferais du mal, je serais détruite? Tu crois sincèrement que je suis faible? Dis moi s'il-te-plaît que tu blaguais!"

"Non, non pas du tout. Regarde toi! On dirais que tu viens de te faire battre avec cet air ahurie sur ton visage! Tu es belle Lauren, mais on voit, on perçoit ta tristesse! Tu es malheureuse, tu es faible, c'est comme si tu allais t'effondrer à tout moment! On jurerait que quelqu'un t'as fait mal au point de mourir! Si un des gars te fais du mal, tu ne pourrais le supporter, c'est clair!" lança Harry.

Je n'en croyais pas mes oreilles. Il est sérieux? Il ne sait rien et pourtant, il se croit sérieux?

" Je vis dans un monde de riche depuis que je suis jeune. Mon père est le gérant de la banque de ma ville et de deux autres villes. À l'école, j'étais populaire, j'étais respectée et aimée. J'ai vécu sans aucun soucis jusqu'au jour où mon père a tromper ma mère, lorsque j'avais 15 ans. Ma mère l'a laissée et nous avons eu beaucoup de problèmes financiers. Je n'ai pas revue mon père depuis ce jour. Ma grande soeur est une vrai salope. Elle a gâchée ma vie et celle de ma mère. Lors de la séparation, ma soeur a fait comprendre à ma mère qu'elle ne voulait plus rien savoir d'elle, ni de moi. Elle est restée cette pute qu'elle a toujours été et est restée avec mon père. Elle a couchée avec mon copain et c'est de sa faute si nous ne sommes plus ensemble. Il m'a mit enceinte et j'ai perdu le bébé, sans savoir que j'étais enceinte."

Harry me regardait avec attention. Ses yeux étaient pleins de compassions mais avec une lueur de haine. J'ai pu remarquée que cette lueur était souvent présente. 

"Wow." dit-il

"Et ça ce n'est même pas le plus pire, espèce de minable."

"Quel est le pire, Lauren?"

J'hésitais entre tout lui dire ou ne rien lui dire. J'ai un peu de difficulté à lui faire confiance tout de suite, mais avec ce que je viens de lui dire...

Je leva mon chandail entre mon nombril et ma poirtrine. Harry eu un geste de recule et se redressa, toujours assis sur le divan. Il ne comprit pas tout de suite, puis il regarda attentivement mes blessures. 

"Qu-qui t'as fait ça?" bégeya-t-il.

"Harry, je me suis fait frappée par l'auto à Louis." 

"Oh ils viennent de..."

"Non. Non ils ne viennent pas de là. " dis-je

Harry leva un sourcil, attendant une réponse. Franchement, la seule bonne réponse que je peux lui donner, c'est la vérité. 

"Niall m'a violé."

Je baissa la tête, regrettant immédiatement d'avoir dit ces mots. En relevant la tête, j'aperçus Harry avec une expression neutre sur son visage. Il se leva debout et vint s'approcher de moi.

"Tu vois, ce n'étais pas si dur à dire." finit-il par prononcer avec un sourire.

Je leva la tête, étonnée de ces paroles.

"Attends, tu as bien entendu ce que je viens de dire?"

"Oui." dit-il simplement, un léger ton d'humour dans sa voix. 

"Tu...tu savais?" dis-je. Sincèrement, j'étais aux bords des larmes. Non seulement je venais de lui avouez tout ce qui n'allait pas, mais je lui ai parlé du viol et, tout ce qu'il trouve à dire c'est "ce n'était pas si dur"? 

"Non. Je l'ignorait. "

Ma bouche entrouverte se referma. Je laissa mes sourcils froncés et un air confus sur mon visage. Je passa à côté de sa taille dominante pour me diriger vers la porte. Je pris la poignée entre ma main droite mais avant de pouvoir l'ouvrir, Harry aggripa mon bras de sa main. Il me retourna et je pus constater une expression troublée dans ses yeux verts.

"Reste." dit-il

"Lâches moi." dis-je en retirant mon bras sauvagement de sa poigne.

Je lui souris et hocha ma tête en signe que j'allais rester dans la chambre. Je lui pointa du menton le lit, comme quoi il devrait aller s'y asseoir. Il eu un air perplexe mais se retourna pour avancer vers le lit. Il retourna une autre fois son visage vers le mien, encore plus confus. Il se retourna une autre fois et je débarras la porte rapidement et courra dans le couloir du motel jusqu'au escaliers. Je l'ai dévalisé à une vitesse record auquel moi-même je ne m'aurais cru capable. Je courra jusqu'à la route. Je n'avais aucune idée d'où aller, mais je n'avais aucune envie de rester avec cet imbécile. 

Alors que je coura jusqu'au trottoir. Sans m'en apercevoir, je m'arrêta pour regarder autour de moi. Un dépanneur se tenait à ma droite, une route à ma gauche. J'alla dans le dépanneur, pour m'y réfugier, j'imagine. Je passa entre les voitures qui font le pleins. La tête baissée, je ne regarde que mes pieds traîner vers l'entrée du département. Je leva la tête un instant, et croisa le regard d'un homme. Ce regard sombre et stupéfiant me donna des frissons. Je lui fronça mes sourcils sans ajoutée de sourire, ce qui n'est pas à mon habitude. Je rentra dans le dépanneur en essuyant mes joues probablement un peu trempées de larmes. 

"Excusez-moi, puis-je emprunter les toilettes?" demandais-je

"Désolé, elles sont interdites aux clients. Par contre, il y a un motel en face. Vous devriez y allez, ils accepteront sûrement!" me répond le caissier.

Je lui adressa un semblant de sourire avant de sortir de cet endroit. Je regarda autour de moi et m'engagea par la droite. Alors que je pris la direction de l'arrière du dépanneur, on me prit par derrière violemment et pressa une main sur ma bouche. On s'approcha de mon oreille.

" Garde tes cris pour plupart, ma belle. "