Ch. 28

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Point de vue de Lauren Davis

Mes yeux restent clos, malgré le fait que je suis consciente. J'essaie tant bien que mal de bouger mes mains, mais celles-ci restent clouées l'une à l'autre. Je garde espoir du fait que mon sommeil me joue des tours, mais je sais pertinament que je suis consciente malgré le fait que j'aurais souhaitée le contraire. 

J'ouvre les yeux et découvre que je suis complètement plongée dans le noir. Je regarde mes mains et détermine qu'elles sont liées par une ficelle ou une corde. Je ne peut parler, ce qui me trouble d'avantage. Je tire sur le collant qui retient mes lèvres ensemble, avec mes mains enroulées d'une corde. Je tire le plus fort que je peux. 

《 Ouch 》 murmurais-je.

Avec mes dents, j'essaie tant bien que mal d'enlever la corde autour de mes poignets. Après plusieurs minutes, enfin c'est ce qui me semble durer plusieurs minutes, je réussi à me libérer de cette poigne. Je me lève debout en aggripant tout ce que je peux, mais à mon malheur, je tombe. Je touche mes chevilles et les sens noués. Je me débarrasse de cette corde et me relève debout. Je touche un peu partout à la recherche d'une lumière que je ne trouve pas. J'aggrippe une poignée et la tourne de droite à gauche, en poussant. La porte semble verrouillé.

Je sens une boule se former dans le creux de mon estomac. C'est bien de ne plus être enroulée dans de vilaines cordes, mais restée emprisonné n'est pas mieux. La porte se verrouille probablement de l'autre côté...à moins que ce soit quelque chose qui bloque cette porte! Je tourne la poignée en poussant sur celle-ci, et je fracasse mon épaule contre la porte de bois. Après quelques essaies, la porte s'ouvre et je tombe presque à la renverse, avant de me rattraper grâce à l'encadrement du placard. 

Je prends quelques secondes pour examiner où je suis, et me rend compte que cette pièce lugubre est une chambre de motel. Je regarde de droite à gauche et aperçois la porte de sortie. Je m'élance vers celle-ci d'un pas décidé et tourne la poignée. La lumière du jour me tape dans les yeux, me causant de les plisser. Je vois des escaliers pas loin de la chambre. Je referme la porte et cours vers les escaliers. Je ne regarde que mes pieds dévalés les marches une par une, par précaution de tomber.

Arrivée au sol, je lève la tête et n'appercois que des autos et d'autres portes de chambre. Je cours dans le parking, cherchant quelque part où appeler. Je vois une cabine téléphonique et cours vers celle-ci. Je prends le téléphone et compose le numéro de ma mère. Je ne sais vraiment pas qui d'autre appeler, et je suis trop sous le choc et inapte pour appeler quelqu'un d'autre que ma maman. Une voix d'une femme répond après à la minute près où je termine de composer le numéro. 

"S'il-vous-plaît, veuillez insérer deux pièces de vingts-cinq sous dans la machine pour pouvoir appeler. Merci."

Je raccroche le téléphone avec férocité et tape sur la cabine avec la paume de ma main droite.

"Bon sang de merde!" dis-je à haute voix.

Je regarde mes pieds en respirant fortement la colère qui reste coincée en moi. Je sors de la cabine et fonce dans quelqu'un. 

PDV Harry Styles.

Je roule jusqu'au motel dont Louis m'a donné l'adresse. J'arrive à destination après cinq minutes seulement. Je me gare dans le parkimg réservés aux clients. Je cherche le numéro de chambre, celui dans lequel Lauren est supposément. Je monte les escaliers et me rend compte que j'ai laissé mes clés de voitures dans l'auto. Je ne fais pas confiance aux gens rôdant par ici. On ne sait jamais quand on peut se faire voler. Je redescend les escaliers et prends la poignée entre ma main droite. Je lève la tête un instant, ayant entendu un bruit. 

The Red Dress | Fiction avec One DirectionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant