Mon nom est Akja. [Fanfic star wars]

Chapitre 2 : Le maître et l'élève.

J'ai donc accepté son offre, mon entrainement physique allait commencer dès que mon corps serait totalement rétablit. En attendant, il me laissa apprendre différents languages auprès d'un membre de l'équipage, il m'avait laissé BB-5 pour me surveiller, même s'il ne me l'avait pas dit je savais qu'ils avaient modifier les programmes du petit robot. Il était désormais un espion malgré lui...

Mais cela ne me dérangeais pas.
J'appris aussi à lire, il ne me manquait pas tant de notions que ça mais elles restaient essentielles.
On m'apprit les notions du pilotage de chasseur Tie puis le nom des différentes planètes importantes à connaitre, des armes que j'allais pouvoir bientôt utiliser, les différentes races peuplant les grandes cités... Je m'instruisais et cela me faisait du bien.

Malgré mes capacités physiques il me fallut près d'un mois pour me remettre complétement de mon combat contre mon maître, mais j'allais désormais pouvoir commencer l'entrainement physique. J'allais devenir plus forte.

Il vint me chercher un matin, très tôt, il m'avait demandé de préparer des affaires et j'étais donc prête à le suivre. Il m'emmena à son vaisseau, BB-5 à nos cotés, et nous partîmes, accompagnés de quelques stormtroopers, d'un pilote et de deux hommes chargés de s'occuper du vaisseau et des repas.

Il me laissa m'installer dans la cabine face à la sienne puis nous allâmes tous deux dans la salle d'entrainement du vaisseau.

Il gardait toujours son casque en présence d'autre personne. Cet homme et son attirail me donner des frayeurs la nuit, je faisais parfois des cauchemars ou il venait pour me tuer et me pourchasser sur Hoth jusqu'à me coincer dans un coin sombre ou il m'assenait le coup final.
Il me posa plusieurs questions, mon nom, mon âge, mes ambitions futures, de quoi j'avais peur... Si je lui avais dit qu'il était pour le moment une de mes plus grandes peurs il en aurait surement profité pour se jouer de moi et je préferais donc lui parler de mes autres frayeurs... Minimes soient-elles.
Il me laissa choisir mon arme et je pris la même que sur le champs de bataille, une hache laser.
Je cru entendre un très léger rire déformé par son casque mais ca ne devait être que mon imagination...
Il se rapprocha et me fit m'assoir en tailleur.

-Voyons voir, possèdes-tu la force?

Je baissais les yeux sur le sol.
Parlait-il de ce pouvoir dont il avait usé sur les miens?

-Ferme les yeux, fait le vide et concentre-toi sur ton environnement.

Je me tue et obéis, je pris une grande inspiration, je ne devais plus penser à rien...Faire le vide...Mon environnement...

-Que ressens-tu Akja?

Je soufflais doucement pour mieux me concentrer, quelque chose me donnait l'impression d'être tiré vers le fond, mon coeur était compressé et j'entendis des voix me parler.

-Quelque chose de mauvais, le noir...L'obscurité...

Quelque chose me prenait à la gorge, ca n'allait pas, je ne voyais pas ce qui m'entourait à proprement parler...Je le voyais lui.
Son coeur était noir, emplit de haine et d'ombre.

-Vous... -je m'étouffais

Il commenca à me parler mais je ne l'entendais plus, j'ouvris violemment les yeux, mes poumons étaient compressés et je la sentais, cette énergie folle, sadique; pénetrante et aggressive.

-Qu'avez-vous donc fait...? -les larmes coulaient sur mes joues.

Je le voyais, tuant des familles, exterminants des populations, accompagnés d'autres hommes comme lui. Ils étaient monstrueux.

-Qui êtes vous ? -j'allais vomir, cette fois non pas par peur mais par dégoût

Le sang coulait, ils égorgeaient, transperçaient, déchiraient...Toutes ces larmes, cette animositée...Ils avaient perdu leur humanité.

Je tombis alors à genoux, j'étais revenu à moi, dans la salle d'entrainement, une main sur la gorge, reprenant de l'air.
Je levais alors les yeux vers lui, il me fixait, je l'entendais rire doucement sous son casque... Il me releva et posa sa main ganté sur mon épaule.

-Je suis un chevalier de Ren.

Il ne dit rien de plus et sortit de la salle. Me laissant seule, les genoux tremblants et mes cheveux collant à ma peau...Il n'était donc plus humain.

Après cela, il fut décider que je devais le rejoindre chaque matin à la même heure dans cette salle.
J'obéissais et le rejoignais.
Il m'avait dit que la force était présente chez moi et que mon passé me faciliterait l'accès au coté obscur; je ne comprenais pas bien sure...Et cela me fit sourire.

Il n'avait aucune retenue et dès les premiers entrainements, il créa en moi les peurs les plus violentes.
Si mon corps n'était pas aussi résistants, je ne serais déjà plus là. Quelqu'un de normal aurait péri d'un arrêt cardiaque, ou bien d'un coup trop rapide dirigé droit vers le coeur.

Il était précis et jouait avec ma souplesse et ma vitesse.
Il me fit améliorer mes reflexes, ma force, mon temps de réflections, ma stratégie...Je devenais une machine à tuer, sa machine à tuer.

Les années passées à ses cotés et j'atteignis mes 18 ans, j'avais grandit, murit, et il me fit alors commencer mon entrainement sur de vrais êtres vivants, la plupart du temps se furent des prisonniers de guerre ou bien des rescapés qui avaient échappés aux attaques de l'Empire...

Il m'enfermait avec eux, certains avaient pitié et n'osaient pas tuer d'enfants, d'autres me rendirent la tâche bien plus dure. Avec les mois qui passaient le chevalier décida de me laisser avec plusieurs ennemis cette fois, et se fut celle de trop.
Ils faillirent me tuer, j'étais dépassée et eux étaient trop forts.
Il s'interposa donc et les trancha, les découpa en morceau, le libéra de leurs attaques. Je le savais...Il trouverait un moyen pour me punir. J'avais échoué ce jour là, et ça devait le rendre fou.

Il instaura alors une nouvelle règle, pour me rappeler de chaque erreur commise en entrainement et en combat réel, je devais maintenant peindre en rouge mes cicatrices, comme des peintures de guerre.
Et si, par mégarde, j'échouais encore, il se chargerait lui même d'ajouter quelques cicatrices à ma collection...

Les autres trouvés ça dure de sa part mais moi je trouvais ça juste. Je le méritais, j'avais déçu mon maître.