Je me suis toujours dit que tu n'es rien pour moi,
Mes yeux fermés, tu es encore ce que je vois,
Tu me hantes comme notre dernier adieu,
Et notre histoire qui n'a jamais eu lieu.Tu étais les mots, les phrases de chaque page,
J'étais chaque page qui te portait sans cesse,
Les mots aujourd'hui sont comme des paysages,
Tellement qu'il y en a, on s'y perd de justesse.Nous marchions seuls mais nos chemins se sont croisés,
Sur ton chemin que j'ai ensuite fait le mien,
Mon coeur tu as comblé de tes yeux argentés,
Envahi du désir de t'avoir dans mes mains.J'y songe toujours, la perte de ma lueur,
Un manque incroyable dans ma vie quotidienne,
Juste une routine maintenant sans valeur,
Cruelle nostalgie ; mes lèvres sur les tiennes.- M. C.