Chapitre 4: Guenièvre

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Les semaines sont passées depuis la bataille, Arthur est presque guéri et passe son temps avec Guenièvre. Durant ces semaines Loup Blanc a souvent entendu des disputes entre le duc et sa fille au sujet de ses fiançailles avec Méléagant. La jeune femme semble rêver d'amour. Loup Blanc soupire, elle est persuadée que si elle avait aidé Guenièvre à soigner Arthur, il serait déjà rentré et serait déjà loin de cette femme qui lui inspire de la méfiance. Cela fait maintenant une heure que son tuteur se bat avec le Duc pour rentrer à Camelot:

- Messire Léodagan, nous devons rentrer d'urgence à Camelot ! répète pour la centième fois de la journée le magicien.

- Mais nous avons déjà dressé les tables, continue d'argumenter le Duc qui a prévu un banquet pour fêter la guérison du Roi.

- J'insiste, nous ne pouvons pas accepter votre invitation, répond Merlin.

- Ce serait un honneur pour nous... commence Léodagan

- Vraiment je vous assure nous devons partir, le coupe Merlin.

- Sir, vous avez vaincus Méléagant, dit le maître des lieux à leur arrivée dans la chambre d'ami ou se trouve Arthur et au grand désespoir de Loup Blanc, Genièvre.

- Guenièvre ma tendre fille et moi vous devons la vie.

- Nous sommes quitte messire Léodagan puisqu'elle a sauvé la mienne, répond Arthur prouvant encore son caractère humble et juste.

- Ma maison est la vôtre, acceptez notre hospitalité encore quelques jour, supplie presque Léodagan

- Non ! Arthur il faut rentrer à Camelot, essaie de raisonner Merlin.

- Mais pourquoi si vite? Demanda alors Arthur déçu

- Tu oublies que les Saxons sont toujours à nos portes, explique le magicien. Le devoir d'un Roi est de protéger son peuple qui souffre. C'est la guerre, tu dois le sauver ! Nous partons ! déclare Merlin sans l'avis du Roi.

- Mais le Roi est fatigué, il a besoin de repos, dit la princesse avec empressement, ravie d'avoir trouver une excuse pour garder Arthur auprès d'elle. 

A peine le Duc et Merlin étaient partis, que le jeune couple partit se promener dans les jardins. L'amour du jeune Roi pour Guenièvre a été foudroyant, c'est comme si les deux personnes avaient été enchantés par un charme. Arthur resta encore deux semaines en Carmélide, Merlin avait bien essayé de le détourner de son amour mais les discussions étaient toujours les mêmes:

- Arthur, cette femme n'est pas pour toi, répète sans cesse le magicien.

- Mais tu te trompes Merlin, répond toujours le Roi. Ce sont les Dieux qui l'ont choisie pour moi !

- Elle sera ta perte et la perte de ton royaume.

A ces mots, Arthur leva les yeux au ciel.

- Écoute moi fils d'Uther...

- Non, toi écoute moi, le coupe toujours le Roi. Je l'aime et elle sera ma femme.

Loup Blanc qui ne quitte plus Merlin d'une semelle a entendu cette discussion des dizaines de fois. Mais ce matin en se promenant pour une fois seule dans le château, Loup Blanc a surpris une discussion entre les deux amoureux:

- Guenièvre, il me coûte de vous laisser. Mais je dois retourner à Camelot, dit Arthur la voix cassé par le chagrin.

- Déjà?! s'étonne la princesse. Mais vous teniez tant à rester, ajoute t-elle déçu.

- Mais ne vous fâchez pas Tendre Amie, mes ennemis sont nombreux et je dois les combattre, se justifie le Roi.

- Mais quand vous reverrai-je ? Questionna Genièvre.

L'apprentie de Merlin: L'erreur de Loup BlancOù les histoires vivent. Découvrez maintenant