Ma Famille Nombreuse {EN PAUSE}

VIII.

Dimanche :

Réveil assez tôt pour un dimanche. Je lis un livre pour m'occuper l'esprit et réfléchir à un plan. Barbara s'est chargé d'expliquer le sujet du plan aux garçons. Une chose de moins à ma liste. Il faut maintenant trouver une vengeance discrète mais faite. Le cassage d'objets précieux ne suffit pas.

Moi (en ricanant) : J'aime beaucoup quand tu ronfles toute la nuit, il t'arrive même de faire des petites bulles.
Immogene (en riant) : Toi, t'es vraiment méchante. J'ai juste un rhume mais je ne ronfle pas.
Moi : L'excuse la plus basique au monde. Pas mal la sister.

Immogene prend un air dramatique et retire sa couverture. Elle se met face à moi.

Immogene : Sister ?! Mais ne dit jamais ce mot dans ce palais ! Ma vie en dépens !
Moi : Quel erreur de ma part ! Nous sommes perdus ! Pourvu que rien ne se passe !

Je me met à rire et Immogene s'installe dans mon lit. Elle ne dit pas un mot et se glisse sous ma couette.

Moi : Y a un truc con que tout le monde dit. La nuit porte conseil. Ça a marché avec moi.
Immogene : Je rêve ou même avant de recevoir les tests... (elle se met à chuchoter) tu pense que je suis ta sœur.
Moi : Je ne peux pas me dire que l'inverse est possible. T'es beaucoup trop zarbi pour ne pas l'être.
Immogene : On fait une course. La première arrivé dans la cuisine, choisit un gage à l'autre.

Un gage. Je retire ma couette et pousse Immogene. Je sors rapidement de ma chambre et cours le plus vite en bas. Immogene descend par l'échelle et est plus rapide. Je cours aussi vite que je peux mais elle arrive avant moi. Elle s'arrête net et ne reprend pas son souffle... Alors que je suis déjà épuisée...

Immogene : Interdit de te moquer de moi pendant vingt-quatre heure sinon je te met une gifle. Ça commence maintenant.
Moi : Roh fait chier. Je te déteste.
Immogene : Pas autant que moi.

Je m'assois et bois un verre d'eau. Je reprend calmement mon souffle. Immogene à apparemment la rapidité de Cesaro... Bien joué à elle. Louis entre dans la cuisine, prêt pour le travail.

Louis : Bonjour les filles.
Moi : Salut Daddy. Personne n'est réveillé ?
Louis : Ils sont tous au match de foot des jumeaux.
Immogene : Maggy m'en avait parler. Alors Off, tu ne vas pas voir les matchs de Cesaro et Agustín ?
Moi : Je n'aime pas le foot et encore moins quand les jumeaux y jouent.
Louis : Comme depuis longtemps. Je dois aller travailler. Vous allez gérer ?
Immogene : Oui, oui, je vais surveiller Off.
Moi : Et je vais surveiller, Immogene.
Louis : C'est parfait. Je rentre à dix-huit heure. Bonne journée les filles.
Immogene : Bonne journée Louis.
Moi : Bonne journée Daddy.

Mon père quitte le château et je me retrouve avec Immogene. Parfait. On va pouvoir parler de notre plan, sans être caché.

Moi : Trois personnes sont nos ennemis dans cette famille.
Immogene : Agustín et Eliott mais aussi Cesaro. On devrait s'attaquer au moins pire des trois.
Moi : Cesaro.
Immogene : Par chance, je ne suis pas dans ton lycée. Mes heures sont totalement différé avec les tiens.
Moi : Si l'une agis pendant que l'autre n'est pas là. C'est parfait.
Immogene : On commence demain.
Moi : Tu proposes quoi ?
Immogene : Je vais essayer de subtiliser le téléphone de Cesaro et je pense trouver quelque chose à faire.
Moi : Pas de problème. Bon, le match se finit dans une heure. On a le temps pour d'autres projets de vengeance.

Je vais dans la salle de bain pour prendre un putain de bon bain chaud. Je regarde mon téléphone qui ne cesse de vibrer. Un appel d'Alpha. Je vais le rappeler.

Moi : Allô ?
Alpha : Salut Off, c'est le beau gosse au bout du fil.
Moi : Faux. C'est seulement Alpha.
Alpha : Sympa la nouvelle.
Moi : Je sais. Qu'est-ce que tu veux sinon ?
Alpha : T'es chez toi ?
Moi : Ouep.
Alpha : À la fin du match, ça te dit qu'on passe ?
Moi : Tout le monde ?
Alpha : Oui, oui, tout le stade. Mais non, idiote jeune fille. Seulement Babou, Yohann, Ryan, Yassine, Pablo, Gabriel et moi.
Moi : Toujours aussi comique. Bah oui, on ira au troisième étage pour ne pas être déranger.
Alpha : Parfait. À toute à l'heure alors !
Moi : À toute à l'heure.

Ils sont tous au match de foot ? Je sens qu'on va bien se marrer si tout le monde vient au château. Le clan des tarrés. Pas mal. On verra si on garde ce nom.
  Je me demande combien de litres d'eaux peut contenir une baignoire. J'ai eu un peu la flemme de compter le nombre de litres mais la baignoire est grande... Je me pose beaucoup trop de questions sur une simple baignoire.
  Après ma douche, je suis monter au dernier étage. L'endroit le plus magnifique dans le château. Ma grand-mère en avait fait un terrain de jeux. C'est grand et je suis la seule à y aller. La vue est incroyable, l'espace géant et ça sent l'orange. J'ignore pourquoi mais ça sent l'orange. J'ai installé pleins de gâteaux, du jus et des bonbons. J'ai hâte que les autres arrivent.

Immogene : Les tests arrivent quand ?
Moi : Demain, normalement.
Immogene : Le dernier étage est seulement réservé à toi ?
Moi : Pas vraiment. Personne n'ose monter parce qu'ils pensent que c'est hanté... C'est mon endroit. Moi aussi, j'ai une clé pour être la seule à y entrer. Tout le monde à son petit chez soi. Cassiopée fait ses soirées pyjama dans la deuxième tourelle. Oui, je viens bien de dire tourelle.
Immogene : C'est classe ! Je veux aussi un endroit.
Moi : Ta vie sera caché, ici. Les résultats des tests. Barbara va ramener ton bracelet. Il restera ici mais tu n'auras pas encore le droit de le porter.
Immogene : J'avais une chance sur dix de tomber sur toi. La chance nous a sourit.
Moi : Plutôt cool, n'est ce pas ?
Immogene : Méga cool. Je reste triste de pas avoir connu mes parents et mes grands-parents.
Moi : Tu as plutôt eu de la chance. On ne voyait presque nos parents seulement après que ma mère ai accouché. Puis mon père c'était presque jamais. C'est triste mais j'attends les tests avant de te réconforter plus que ça.
Immogene : T'as toujours un doute.
Moi : Je préfère être certaine.
Immogene : J'comprend mais en attendant c'est moi qui vais t'aider à te venger de tes frères.
Moi : D'ailleurs j'avais penser à notre nom.
Immogene : Un nom ?
Moi : Un nom qui nous regroupe tous. Le clan des tarrés.
Immogene : Ça me plaît. Alors on est le clan des tarrés.

Je m'assois sur un fauteuil et respire l'odeur de l'orange (j'adore cette odeur). La vengeance commence, maintenant.