Ma Famille Nombreuse {EN PAUSE}

II.

Le lycée est finit. Barbara et les garçons m'ont filé leur numéro. Ajouté à mes treize contacts. J'ai maintenant vingt contacts dans mon téléphone. J'aime pas avoir des amis... Au moins je m'y retrouve dans mes contacts. Après être rentré, j'ai fais déjeuner Loïs et Clémentine puis raccompagné de nouveau à l'école. Depuis, je hère chez moi sans but précis. Le château n'est pas si grand alors j'hésite à visiter chaque pièce une par une. Je vais plutôt aller manger quelque chose.
Je descends à la cuisine et entend une vitre se brisé. Je cours prendre ma batte de baseball. J'entends des bruits de pas venir du salon. Les seuls personnes pouvant entrer de ce côté ont une clé. Je tiens fermement la batte et avance.

? : Je suis rentré !

Mais c'est Cassiopée ! Qu'est-ce qu'elle a encore fait cette idiote... Fumette ou alcool ? Je vais parier sur drogue !

Moi : Qu'est-ce que tu fous à la maison ?!
Cassiopée : Oh frangine. T'es pas sortie avec des amis ?
Moi : Pas vraiment.
Cassiopée : Off... T'aurais pus sortir.
Moi : Agustín me l'a interdit. Des amis m'avaient proposer une après-midi dans un parc. J'ai préféré commencer à aider les morveux. Bonne matinée pour toi ?
Cassiopée : Tu viendras avec moi pour le festival de jazz. Parce que je sens que tu vas finir en dépression frangine.
Moi : T'as fumé un truc ? Parce que tu vas à un festival de rock. Et tu m'invites jamais parce que tu veux pas que je devienne une junky.
Cassiopée : De rock ? Je vais aller me coucher...
Moi : Excellente idée. Même si il est quatorze heure. Bonne nuit frangine.

Ma sœur est une junky enfin presque. Elle est dans le genre bohème et expérimente un peu les trucs de bobo/junky. Cassiopée est dans le genre détente et je m'entend bien avec elle.
Je prépare le goûter des jumeaux et des petits. Tartine de confiture, chocolat au lait et une pomme. Goûter un peu banal, ça reste un repas pour faire patienter jusqu'au dîner. Je regarde l'heure indiqué par l'horloge. 14h50. J'ai le temps de jouer à la console pendant au moins une demi-heure.
Après mes longue parties de CallOfDuty, j'ai finis par sortir de chez moi. L'école des derniers ouvre à 16h30. Je suis, pour une fois, en avance ou du moins pas en retard. Pour faire passer le temps, je discute avec Barbara qui me parle de son chien qui adore la banane. Personnellement, j'ai trouvé ça drôle. Ma chienne aime la praline et la grenade... Les animaux sont un mystère.
Le trajet en bus n'a pas été aussi long que ce matin. Je suis en avance alors je prend tout mon temps. J'admire le quartier ou plutôt les commerces. Il y a une boulangerie assez rustique, une épicerie, un parc pour les petits et même une fontaine. C'est assez chaleureux et jolie. L'école primaire ressemble à un petit château. La cour n'est pas bien grande, vu de l'extérieur. L'école primaire me manque...
La sonnerie de l'école retentit. 16h30. Je sors déjà les compotes que j'avais mis dans ma poche. Les enfants sont impatient et ont souvent faim. Je prévois un encas. Clémentine sort la première. Je lui donne sa compote pomme/fraise.

Clémentine : Daddy avait dit qu'il viendrait nous chercher...
Moi : Je sais, c'est rien. Cassie est à la maison et j'ai préparé le goûter.
Clémentine : Tu veux pas plutôt dire, Cassiopée dort ?
Moi : Tu l'as connais. Je crois qu'elle a encore tester un truc. Elle avait l'air complètement Stone.
Clémentine : Je lui préparerait une infusion. Tu penses qu'elle a fumé quoi ?
Moi : Aucune idée. Pas un truc que tu essaieras en tout cas.

Je continue d'attendre Loïs avec Clémentine. Les gens me regarde bizarrement. Est-ce qu'on aurait pas parler trop fort ? Clémentine regarde son téléphone alors je regarde discrètement ce qu'elle fait.

Clémentine : J'envoie un message à Molly. Elle voulait être sûre que quelqu'un viennes me chercher.
Moi : Pas de problème. Je vérifie juste.
Clémentine (en ricanant) : T'en fais pas, si je reçois des messages d'un garçon bizarre. T'es la première au courant.

Je ris à ses paroles sages. Loïs sort enfin et je lui donne sa compote pomme/poire. Qu'elle idiote je suis, j'ai oublié de prendre la mienne... Clémentine remarque ma stupidité et me tend sa compote. Ma préféré ! Bon bah j'ai une sœur qui n'oublie pas mes goûts.

Moi : Comment c'était ?
Loïs : La maîtresse trouve que je suis fort en mathématiques mais pas en dessin.
Clémentine (en riant) : T'as toujours été nul en dessin.
Moi : C'est pas faux. Mais c'est pas grave. Personne n'est bon en tout. Clem et moi, on va t'aider si tu veux.
Loïs : C'est gentil mais je vais essayer tout seul pour faire comme les grands. Hé ! Mais Daddy est pas venu ! Y avait qui à la maison quand t'es partis ?
Moi : Cassiopée, qui faisait de beaux rêves avec des licornes, des bisounours qui ne demandent que de l'amour et du chocolat goût fraise des bois.

Clémentine se retient de rire et Loïs me regarde l'air de dire "je suis pas con à ce point là". Mon frère est comme ça.

Loïs : ... Elle a voulu essayer un nouveau truc avec ses copines. Je suis pas bête comme Eliott.
Clémentine : Ça m'aurait pas plus !
Moi (en riant) : Vous êtes plus surmonter que l'année dernière. Calmez vous un peu parce qu'après c'est moi qui prend chère.
Loïs : C'est Clem qu'à commencé !

Je ris puis prend le chemin pour rentrer au château, accompagné des mioches.
De retour dans notre demeure, les petits ont goûter et Marvyn est rentré de sa sortie. Je suis légèrement épuisé mais ça va. Je ne me souvenais plus de ce que c'était de s'occuper de Loïs et Clémentine, je préfère jouer avec eux. Cassiopée n'est toujours pas réveillé, je vais donc aller le faire pour qu'Agustín ou même Eliott ne l'a voit dans son état actuel.
Je monte au premier et me dirige vers sa chambre. J'entre dans la chambre et remarque immédiatement la tasse avec l'infusion qu'à préparé Clémentine. La tasse est remplie à moitié.

Moi : Cassiopée, bouge tes fesses de ton lit.
Cassiopée : Je devais aller chercher les petits ?...
Moi : Non, c'était moi. T'as fumé quoi ?
Cassiopée : Un très mauvais truc...
Moi : J'avais crus comprendre. Tu devrais te lever. Les garçons vont bientôt rentrer.
Cassiopée : Merci frangine...

Ma sœur sort de son lit pendant que je quitte la chambre. Il faut que j'appelle Barbara.
BIP...BIP...BIP...BIP...

Barbara : Salut la louve solitaire.
Moi : Salut l'alpha de la meute.
Barbara (en riant) : Alpha ? Merde pourquoi ce nom est encore là !
Moi (en riant) : J'y peux rien ! C'est comme ça qu'on appelle le chef d'une meute.
Barbara : On va essayer de trouver un autre surnom. Demain tu veux passer chez moi ?
Moi : Puisqu'on a pas cours. Avec plaisir. Tu veux pas plutôt venir au petit palais ? Je vais te montrer ce que c'est une vie de château.
Barbara : Pas de problème. Il faut que j'aide ma mère à faire le repas. Un bon boeuf bourguignon ! Je t'appelle dans la soirée.
Moi : Demain, ça sera pizza à volonté. Savoure le boeuf bourguignon ! J'attend ton appel louve dominante.
Barbara : T'en fais pas louve solitaire.

Je raccroche. Je vais me poser dans ma chambre.
Ma chambre n'est pas bien grande enfin elle n'ai pas aussi grande que celle des autres. Elle doit faire un peu moins de treize mètres carré. Mon ancienne chambre en faisait neuf alors ça paraît plus grand. J'ai un clic-clac qui me fait office de lit. C'est confortable et pratique. Puis j'ai aussi plein de peluche qui traîne un peu partout. Ma chambre à la particularité d'avoir une dizaine de tapis qui recouvre la totalité du sol. Les tapis sont de toute sorte et de toute les couleurs, c'est qui donne un sol coloré et tout doux.
Après ma courte sieste, je descend au salon pour regarder la télé. J'entends la voix d'Eliott, Cassiopée, Orlando et Louis. Daddy est enfin rentré. Les voix viennent de la cuisine alors je suis les voix. Je ne dis pas "Bonjour" et me sert un jus d'orange.

Orlando : La goûter était trop bon !
Eliott : Et c'est pas Off qui ferait le goûter des derniers.
Cassiopée : Tu m'étonnes.
Orlando : C'est -
Moi (lui coupant la parole) : C'est vrai. Cassiopée leur a fait un goûter parfait. Qu'est-ce qu'ont ferais sans la parfaite Cassiopée. Merci frangine.
Daddy : Tu ne dis pas bonjour ?
Moi : Je n'ai pas vraiment envie. Je vais dans ma chambre. Bonne soirée les loosers.

Je les regarde et souris. Voilà ce que c'est d'être l'enfant du milieu mais surtout le chat noir. Orlando vit la même chose mais je suis là pour le soutenir. Puis on est rapidement habitué. Mon frère cherche toujours à me défendre mais il ne faut pas. Je préfère leur donner raison et libérer mon esprit plutôt que de défendre une cause perdue. Je vais aller me coucher, bien dormir et passer une bonne journée demain avec Barbara.