Chapitre 2 : 1ère leçon

38 2 3
                                    

Je commence à lire :
« Bonjour, le présent livre à été écrit afin de mettre fin aux souffrances de ses lecteurs, en effet vos problèmes disparaîtront aux fils des lignes de ce livre.
Si vous avez choisi ce livre c'est que vous avez décidé d'en finir avec la vie.
Vous êtes mis en garde, adieu.
Commençons donc la première leçon »
Wow ! Me dis-je intérieurement. Que ce que c'est que ce bouquin, carrément glauque le début. Mais bon, avec un titre comme ça, ça peut pas être sérieux.
« Vos amis sont des poids qui vous traînent vers le bas, ce sont vos liens avec le monde extérieur, ce monde dangereux qui ne vous veut que du mal » L'auteur est clairement un paranoïaque, pensai-je, mais j'aime bien son style.
« Répétez la phrase suivante 30 fois dans votre tête et persuadez vous-en car c'est la vérité : vos amis sont des poids pour vous, il faut vous en débarrasser. »
J'appliquai donc les conseils précédent et commençait à réfléchir : mes amis sont-ils réellement bon pour moi ? Après tout des amis j'en ai peu, et parfois certains vous trahissent. Essayons donc la solitude, je passe déjà la plupart de ma vie seul.
« Seul.
Je marche
Seul sur le chemin,
Seul le long de mon destin.
Bien loin des sourires,
Bien loin du bonheur.
En ma poitrine,
Je le sens se flétrir.
Dans le silence
Ma vie se dessine.
J'entend de mon cœur,
Jaillir cris et peurs,
Mon éternelle rancoeur. »
(Je compte ponctuer mes textes de quelques petits poèmes, ces textes expriment les pensées du personnage en réalité, des périodes de réflection. Si l'on peut appeler ça « poème » ces quelques mots, à vous de me dire si vous voulez que je continue ou non)
Je me couche habité par de tristes pensées. J'ai l'impression que ces 3 années vide auraient été meilleures sans mes amis, après tout ils n'ont jamais rompu mon ennui. Je m'endors en pensant « Mes amis sont peut être la raison de ma souffrance ... »
Pendant mon sommeil, je fais un étrange cauchemar :
Je marche sur mon chemin tranquillement quand soudain je croise un ami.
Je lui dis bonjour lorsqu'il sort un poignard et me l'enfonce en plein ventre : « Meurs ! Meurs ! »
Je me réveille en sueur, la peur au ventre. « Mais que m'arrive t'il ? » Murmure-je.
Allons allons du calme mon petit Carloman, il est bientôt 6h (je regarde mon réveil), préparons nous a aller en cours.

Voilà voilà excusez de la (longue) pause, j'ai eu quelques petits trucs entre temps qui font que ce texte m'était sorti de la tête. Bonne soirée.

Se Détruire En 10 LeçonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant