La mort, une étape incontournable...

Chapitre 7: Comme une nouvelle rencontre...

À la nuit venue, JC me dit calmement:

-Nous arriverons demain, mais nous ne voyons plus rien, asseyons nous.

Il s'assoit et, s'endort...

Le lendemain matin, je n'ai pas dormi de la nuit, l'excitation, sûrement.
-Et vous JC, bien dormi?
- Je préfère mon lit mais ça, tout le monde s'en fout! Et vous, avez vous dormi?
-Non ai-je des cernes?
-Mais bien sûr que non, une fois mort vous n'avez plus besoin de dormir!
-Bah, alors, vous...
-Oui mais moi c'est différent, j'aime ça, dormir.

En fait je l'aime bien JC! Mais je commence à avoir la boule dans le ventre que vous avez quand vous récitez une poésie au tableau. En fait, je n'aurai plus besoin d'en apprendre, des poésies!
-Je voulais vous demander, on peut encore manger quand on est mort?
-Bien sûr sinon je retournerai à la vie directement!

Je confirme, il est sympa JC!

-C'est bien ici chez toi?
-Je ne sais pas comment faire pour parler à mes parents, ils seront peut être fâché!
-Ne t'inquiète pas, aucun risque!

Je m'avance donc à pas lent vers ma maison, celle où j'ai grandi, elle me parait plus chaleureuse qu'avant, je me demande pourquoi.
Je me décide après plusieurs minutes à entrer dans la maison, je sens le souffle de JC dans mon dos, un souffle chaud, un souffle qui rassure...

Dans la maison il fait froid, comme si tout était mort, j'entends la télé dans le salon mais ce n'est pas le programme de d'habitude, c'est une chaine d'information, ils parle que la police est en pleine recherche d'une gamine, euh, attends, c'est moi ça?

-Bah oui, tu pense bien que tes parents ne vont pas te laisser comme ça!
-Tu sais, des fois je me demandais si ils m'aimaient vraiment, mais je vais leur dire que moi,  je les aiment!

Je m'avance d'un pas assurée jusqu'au milieu du salon, là, je les regarde, ils ne me capte même pas!
Je suis très déçue, j'ai apparemment disparue depuis deux jours mais, non, je n'existe pas!
À moins que...

-Ils le voient au moins? Dis-je en criant.
-Tu crois quoi!
- Pourquoi moi je te voyais, même quand je n'étais pas morte!
-Car tu l'étais presque, morte.

Je tombais des nus.
Comment. Allais je faire. (Les points sont volontaires)
Si mes parents ne me voyaient pas JE NE RISQUAIS PAS DE LEUR PARLER UNE DERNIÈRE FOIS!!