Chapitre 7

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« T'es pas content reste dans ton camps »





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Mexico, 12h

Nabil n'avait pas lâché l'accélérateur depuis dix minutes et nous avions semé tous les autres. Nous étions en pleine mer et étrangement je trouvais cela excitant. Je ne ressentais aucune pointe de frayeur. La sensation que j'éprouvais à ce moment là était probablement de l'adrénaline. Je me sentais libre. Au bout d'un moment Nabil daigna enfin a lâché l'accélérateur, je pensais que nous allions nous arrêter pour profiter de la vue mais ce dernier tourna le guidon du jet ski et nous tournâmes en rond sur nous même encore et encore. Qu'est ce qu'il allait faire encore celui là?

Moi: NABIL ARRETE ON VA TOMBER!

Je m'agrippai encore plus fort à lui, j'ai du lui laisser quelques traces d'ongles au passage.

Nabil: T'as peur?

Moi: OUI J'AI PEUR ESPÈCE DE CON IMAGINE Y'A DES REQUINS DANS L'EAU

Je l'entendis rire.

Nabil: Tranquille j'suis la

Moi: JE M'EN FOU ARRÊTE

Tout d'un coup, il s'arrêta.

Nabil: Fais moi un bisou et j'arrête

Moi: Alors la rêve!

Il posa de plus belle sa main sur l'accélérateur.

Moi: Ok ok c'est bon j'te le fais ton bisou de merde

Nabil: parle mieux par contre

Je soufflai.

Moi: Vas-y tend ta joue

Il fronça les sourcils.

Nabil: t'es sérieuse fais moi un smack wesh

Moi: Non c'est mort vas-y saoule pas

Il me tendit sa joue. Je m'approchai de son visage et au moment où j'allai le lui faire il me vola un bisou. Putain quel gamin. J'en étais sure.
Je n'eu même pas le temps de répliquer puisqu'il redémarra immédiatement. En vrai, j'étais perdue. Je me demandais si je lui plaisais ou si je n'étais qu'un jeu pour lui...





[...]





Tout le monde était rentré à la villa mise à part Nabil et moi même. Nous avions rendu le jet ski après les autres car nous étions allés beaucoup plus loin dans la mer qu'eux. Il était midi et nous avions envie de visiter un peu la ville et surtout d'aller nous rafraîchir dans un bar avec un bon milkshake. Voilà comment nous nous sommes retrouvés assis dans un bar sympathique. Nous discutions de tout et de rien. J'avoue que je l'avais peut être un peu trop vite jugé. Il pouvait être gentil et drôle oui oui j'ai bien dit drôle, quand il le voulait.
Nabil était partis aux toilettes. Je l'attendais à notre table quand une personne vint s'assoir à sa place; en face de moi.

je t'haine/ PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant