The World Of Falkeria (Disponible Au Format Papier)

Chapitre 8 : Passage interdit

La pièce était très sombre, mais ce n’est pas ce qui les inquiétait. Des bruits étranges provenaient du fond de la pièce.

— Vous entendez ? dit Dahlia.

— Oui, répondit Howard.

Il sortit son briquet et l’alluma. Le phénix enflammé apparut et partit devant eux à la découverte de l’endroit.

Lumia regardait Howard de façon intense. Il se retourna. Elle détourna le regard mais trop tard, il avait vu qu’elle l’observait

Il ne comprenait pas pourquoi elle le regardait comme si elle voulait le dévorer.

La lumière dégagée par le phénix dévoila un endroit en très bon état, mais datant d’une autre époque. Ils voyaient seulement à quelques mètres devant eux et ignoraient si un danger les guettait.

— Restons sur nos gardes, j’ai un mauvais pressentiment, dit Élona.

Dahlia ressentait aussi quelque chose d’étrange.

— Oui, je trouve ça curieux que cet endroit soit intact après la guerre qui a eu lieu.

De petits bruits se faisaient entendre un peu partout.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Caïus.

— Howard, peux-tu éclairer plus ? dit Enid.

Howard se concentra et dirigea le phénix quelques mètres plus loin, puis à un autre endroit où les bruits retentissaient. Le phénix éclaira le sol qui s’effondra sous leurs yeux.

— On doit faire demi-tour ! cria Howard.

Ils retournèrent sur leurs pas en courant, mais un autre problème les attendait.

— On a un souci, maintenant, dit Dahlia.

— Nous sommes bloqués, impossible de faire demi-tour, ajouta Enid.

Le sol détruit les bloquait dans cette pièce. La chaleur augmentait peu à peu et les petits bruits continuaient à retentir.

— Ne restons pas ici, tout pourrait s’écrouler ! cria Lumia.

Élona se trouvait au bord du cratère pour essayer de voir ce qui se trouvait en dessous. Tout à coup, un morceau se détacha du sol et elle glissa. Elle se rattrapa de justesse au bord du trou.

— Élona ! cria Howard.

Il se précipita vers elle et l’attrapa.

— Ne la lâche pas ! hurla Cyril.

— Aide-moi au lieu de dire des bêtises ! lança Howard en lui jetant un regard furieux.

— Remontez-moi vite, il y a de la lave au fond ! s’écria Élona.

Cyril s’accroupit, lui attrapa une main et essaya de la remonter. En vain.

— C’est bizarre, on dirait que tu es plus lourde qu’avant, dit Cyril.

— Vas-y, tu n’as qu’à dire que j’ai grossi ! s’énerva-t-elle.

— Non… J’ai l’impression que ça vient de ton arc. Tu es très lourde et tu as changé de couleur, dit Howard.

— Il faut que tu le laisses tomber ! dit Cyril.

— Vous êtes fous, je n’ai que ça comme arme ! s’emporta-t-elle.

Howard la regarda d’un air triste.

— Oui, mais c’est la seule solution, insista-t-il.

Cyril lâcha la main d’Élona tout en regardant Howard.