La Sibérie (2)

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Tout le monde rentrait dans le train. Une balle fut tiré sans doute vers un détenu. Beaucoup crièrent, l'enfer totale. Soudain ce n'était plus une balle mais des dizaines qui furent tirés. On n'entendait que le bruit de la détente. Le train se mit à démarrer.

Quelques minutes passèrent et j'étais toujours seul. L'isolement était horrible dans ce genre de situation où vous êtes prit dans une cage comme une bête attaché et les yeux bandés. Des pas s'approchèrent, un garde arrivait. Le trépas s'approcher peu à peu de moi et consumer mon âme.

Je sens sa respiration juste en face de moi. Le plus étonnant c'est qu'il n'adresse aucun mot. Il retire doucement le bandana autour de mes yeux. Me regarde avec un air vicieux. Il sourit légèrement et appelle un autre croque-mort avec un uniforme. Un pantalon bleu et chemise à manche longue noir et une vieille paires de grolles. Le garde me dévisage et me jette la tenue. Je sais pas quoi faire la mettre ou non. Je suis inactif face à eux. Je suis intimidé.  

Voyant que je met du temps il retire mes chaussures et mes chaussettes, alors je comprend vite que je dois me déshabiller devant eux. Au fond de moi je pleure et à l'extérieur j'obéis bon gré malgré. Je retire mon  pull, mon jeans et la viens le moment que je redoute. Je n'ose pas enlever mon sous-vêtement. J'ai peur. Je tremble. J'ai honte, j'aurai honte toute ma vie. Surtout qu'allaient-ils faire de moi ?

Sa mains descend le long de mon corps svelte. Il met son autre main sur ma bouche et attrape sa ceinture. Il me fouette. Je lève la tête les miliciens ferme la porte à clé.

Les portes changeantes ( Réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant