Ce qui venait de se passer dans ma chambre restera dans ma chambre. Ce geste était gênant et déplacé mais mon corps refusait de l'admettre. N'avais-je donc jamais été touchée par un homme? Bien sûr que si. Alors pourquoi réagir ainsi. Ceci ne se reproduira plus, il vaut mieux faire comme si rien de cela ne s'était produit...
Les étages défilaient sous mes yeux. Nous étions arrivés dans un endroit que je ne connaissais encore.
Le fait de me retrouver, prochainement, avec plusieurs centaines d'inconnus me donna la boule au ventre. Je n'étais pas de nature timide mais ça me mettait quelque part, fort mal à l'aise. Je ne savais comment me comporter vis-à-vis de tout ces gens et de monsieur Malik.
« N'aie crainte Ayden. Ils ne vont pas te manger.» répliqua-t-il, une fois arrivée devant une immense porte monumentale en bronze, à dorure.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je me sentais très minuscule à côté d'elle. Celle-ci faisait au moins 3m d'envergure. Je ne pu restée de marbre devant cette porte. Je croyais qu'il n'aimait que tout ce qui était moderne?
Et bah non ma petite!
Monsieur Malik me bouscula vers la droite, et la poussa brusquement.
Nous voilà, face à tout ces étrangers, pour ma part. J'étais nerveuse, j'enroulais une mèche autour de mon doigt et restai figé derrière lui.
Le maître attrapa mon poignet (pas notre bras pour une fois!!), et me fit vaciller de manière à ce que je sois devant lui, devant eux.
«Silence!» cria-t-il d'une voix dure et sévère.
Le brouhaha s'était vite fait remplacé par un calme profond. On pouvait même entendre les mouches volées. Enfin, cela étant dit, il faisait tellement propre qu'aucune mouche ne pouvait entrer ici.
« C'est avec un immense plaisir et une grande joie, que je vous présente Ayden. Fraîche esclave et votre nouvelle petite sœur. » s'empressa-t-il de dire, tout sourire.
Qu'est-ce que ça veut dire?
«Bonjour Ayden.» Firent en cœur, de façon monotone, les esclaves présents dans la pièce.
En guise de réponse, je secouai ma main. Monsieur Malik se pencha vers mon oreille.
« Assis-toi. Il y a une place juste là, à gauche du grand trône.» me désigna t-il de l'indexe, une simple chaise.
