Chapitre deux

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AZALÉE

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AZALÉE

- Tu dors, Azalée ? Ai-je entendu.

Je ne savais même pas qui me parlait, sûrement une personne de mon groupe d'amis. 

- Non. Ai-je répondu quelques secondes plus tard.
- Tu comptes aller à la fête d'Emma dans deux semaines ? A dit Alyssia ma "meilleure amie depuis le collège", enfin c'est comme ça qu'elle nous appelle.

Emma est une vrai petite peste. On pourrait dire que sa passion est de vouloir à tout pris avoir le centre de l'attention sur elle. Elle est du genre à rabaisser tout le monde.

Au collège, je restais avec elle –à l'époque où je m'intéressais un peu aux discussions de mes connaissances- mais le lycée l'a transformée en une pétasse capricieuse.

Malgré cela, Alyssia et Adelyne étaient toutes excitées à l'idée d'aller à une fête de cette fille. Alors que la fille en question les rabaisse dès qu'elle en a l'occasion.

- Je sais pas. Ai-je mentis alors que je savais très bien que je trouverais une excuse pour éviter cette fête.

J'ai posé mon regard sur mon téléphone comme à mon habitude. Les pages Internet défilaient devant mes yeux bleus. J'ai allumé les réseaux mobiles et j'ai recommencé plusieurs fois avant qu'ils fonctionnent correctement.

- Dis-moi Azalée, t'as dormi cette nuit ? A demandé Adelyne après un moment de calme dans sa conversation.

- Bien sûr que oui. Ai-je répondu agacée sans lâcher mon téléphone et le chargement de la page du regard.

Adelyne et Alyssia étaient persuadées que j'étais insomniaque. Peut-être à cause du fait que j'avais des cernes violettes qui se voyaient énormément sur ma peau très pâle. Je leur répétais tout le temps que je dormais suffisamment : elles ne m'ont jamais cru.

Pourtant le sommeil est la seule chose que je respecte après le dessin et la course à pied. Car lorsqu'on dort, on ne ressent rien : C'est comme si on était mort.

Mais je n'ai pas choisi d'avoir la peau dite « blanche ». Je suis née rousse. Sûrement à cause de mon arrière-grand-mère ou je ne sais qui. Ma petite sœur Lana a évité à la couleur de la moquerie après le blond. Elle en a de la chance.

***

La suite de la journée est passée plutôt rapidement. La routine était en marche depuis le début de la journée. Les mêmes gestes et les mêmes conversations : je ne voyais rien de nouveau dans ma vie. Mais je ne rêvais pas d'aventure non plus.

Je suis sortie de cours, mon cartable lourd à mon dos. Lorsque j'ai franchi les portes du lycée c'était comme une délivrance pour moi. Pour une fois j'étais neutre : ni triste, ni heureuse. Je ne saurais dire pourquoi.

AMBERTUMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant