Chapitre trente

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NOREEN

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NOREEN

J'avais l'impression d'enchaîner les gaffes. Mais je n'avais pas le droit de déprimer. Je suis censée être un robot. Quoi qu'on puisse dire, le rôle d'un rêveur est similaire à celui d'un robot : aider. Et c'est bien leur seule tâche.

Je devais me reprendre en main. Me calmer. Et réfléchir.

Je n'avais plus le droit à l'erreur.

J'ai fait souffrir Azalée et je m'en voulais énormément. 

Je me mettais parfois à penser que j'étais une mauvaise rêveuse étant donné toutes les bêtises que je faisais. Pourtant, tous mes amis me répétaient qu'eux aussi avaient fait des erreurs. Mais au point d'être incapable d'arriver à l'heure. Et surtout d'être incapable de couper un cauchemar.

J'avais besoin de me calmer, vraiment.

Je me suis levée dans le but d'aller dans la forêt à la recherche de Kiron. J'ai bien dû attendre une bonne heure avant qu'il ne vienne. Ce que je comprenais : la forêt était tellement grande. Pour tout dire, j'avais besoin de parler à quelqu'un.

- Bonjour Noreen. A commencé Kiron en descendant d'un arbre. T'es partie précipitamment hier, tu vas bien ?

Je me suis jetée dans ses bras. Je n'arrivais même pas à sourire un minimum.

- Non, pas vraiment.

Il eu un petit temps de réaction avant de passer sa main dans mon dos.

- Je t'écoute.

Voilà comment nous nous sommes retrouvés à marcher dans la forêt, côte à côte, à parler de toutes mes gaffes qui m'obsèdent ces temps-ci. Et ça me faisait du bien d'en parler à quelqu'un. 

- J'avais posé ma montre, celle qui me permet de me téléporter au rêve, sur le côté lorsqu'on se baignait. Ai-je expliqué. J'ai pensé qu'Azalée ne dormirait pas si tôt. Et j'ai vraiment été conne puisqu'un cauchemar à commencer.

- Merde, désolé. Je n'aurais pas dû te proposer de nager. Sinon j'aurais dû surveiller ta montre.

- Sauf que c'est ma faute.

Je me suis assise au sol contre un arbre. Il est venu à côté de moi. On aurait dit qu'il n'y avait que nous dans la forêt, tellement le calme régnait.

- Le pire, c'est ce que je n'ai même pas été capable de couper le cauchemar, alors qu'elle venait de s'endormir. J'ai l'impression d'être une incapable.

- Tu aurais bien besoin d'un rêveur, heureusement que je suis là. Dit-il en souriant. Mais, vraiment, tu n'es pas une incapable. Tu débutes seulement.

- Mais je débute autant que mes amis et ils ne se passent rien de mal pour eux.

- Peut-être parce qu'ils ne te racontent pas tout ? A-t-il enchaîné.

AMBERTUMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant