L'Héritage

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Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas ! Ils sont à Hiromu Arakawa :)

Base : FMA (manga)

Rating : K

Genre : Family - Mistery - OS

Résumé : Pour avance, il s'est défait de tout. Enfin... de presque tout. Car il lui reste un héritage ; un trésor aussi précieux que pesant.

Musiques : Nocturne of Amestris (FMAB, OST 2), Elf Village, Night Elf Village, Fairy Dust Town, Wild Woods et Leafblade Woods (Derek & Brandon Fiechter), Wild Rose (Faun), Life in ruins et Call of Destiny (Zelda Breath of the Wild OST)

Note : Aujourd'hui, c'est un OS un peu particulier que je vous propose. Comme les précédents, il vous invitera bien sûr à la réflexion... mais de façon plus profonde et secrète ; intime, même. Pourquoi ? Car la thématique autour de laquelle il est construite est l'une de celles qui prédominent dans l'une de mes histoires originales, et qu'elle me tient à cœur :3 J'espère que le protagoniste principal saura, ici, vous en faire découvrir l'importance ~

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« Dis, Winry...

- Quoi, encore ?

- Tu avances ?

- À ton avis, Ed ? »

La jolie blonde pivota sur sa chaise, retira ses lunettes de protection et adressa au garçon un regard tout aussi blasé qu'irrité. Elle reprit, d'un ton plus doucereux :

« Est-ce que j'ai réellement pu avancer depuis la dernière fois où tu m'as posé cette même question, c'est-à-dire, en comptant large, cinq minutes ?

- ...

- Tu as ta réponse. Laisse-moi travailler, maintenant. Tu commences à m'agacer.

- HAN ! » lâcha Edward en se laissant tomber mollement à la renverse sur le lit de son amie. Il contempla un instant le plafond, sourcils froncés et mine renfrognée, puis compléta sa plainte d'un magnifique : « Mais c'est si LENT ! »

Winry, qui avait repris son travail, s'arrêta net. Elle se retourna, lentement cette fois-ci, puis demanda tout sourire au jeune alchimiste :

« Pardon ? »

Edward se figea et pâlit. Ooook. Ok. Il avait gaffé. Il se redressa donc correctement et agita nerveusement les mains en signe d'excuse ; ou de reddition, il ne savait plus trop lui-même.

« Euh... Euh... ''Long'' ! Oui, ''LONG'' ! Je voulais dire ''long'' ! Ma langue a fourché ! » se défendit-il dans un rire qui sonnait faux tant l'accent de la crainte y perçait.

« Bien sûr », cracha Winry, les yeux plissés. Ils en étaient même devenus plus petits que les cernes qui les soulignaient.

Edward, pourtant, ne se dégonfla pas :

« Mais c'est vrai !

- Aussi vrai que la clef à molette que tu vas te prendre dans la tête si tu ne vires pas de ma chambre dans les trois secondes », avertit la jeune fille. Sa main gantée s'était verrouillée sur le dossier de sa chaise. Elle hésitait presque à la lui balancer à la figure en lieu et place de la clef.

Edward déglutit. Ça sentait le roussi. Mieux valait s'éclipser, genre...

« DEHORS !!! »

... Maintenant. Oui. Maintenant. C'était bien, maintenant.

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