Chapitre 2

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« Que le jeu commence ! »

Cela faisait quatre jours, que Fred et moi avions eu notre petite discussion. Il ne s'était absolument plus rien passé depuis. Nous n'avions pas pu être seul un instant. Il était toujours entouré de sa moitié et quand il essayait de me parler, il y avait toujours un facteur environnemental qui rentré en jeu. En effet, je ne savais pas ce qu'avait mon meilleur ami, mais, depuis mon arrivée, j'avais toujours Ron sur le dos. Il ne me laissait jamais respirer ou quand il ne me courrait pas après pour me parler de Quidditch, c'était parce qu'il dormait. Vous pensez que c'étaient des moments où je pouvais enfin me relaxer ? Laissez-moi vous dire que quand ce n'était pas Ron, c'était ma meilleure amie qui prenait le relai. Comme s'ils s'étaient donnés le mot pour que je ne reste jamais seule dans la même pièce que les jumeaux.

Nous étions donc lundi, c'était le jour de la semaine où Molly sortait faire les courses. Quand elle était absente, les garçons et Ginny pouvait préparer les futures parties de Quidditch. Nous étions tous les cinq seuls au Terrier, Arthur étant lui-même absent à cause de son travail au ministère.

Quand Molly partit, les quatre autres personnes présentent avec moi dans la maison biscornue, se précipitèrent pour aller se changer. Je suivis Ginny jusqu'à notre chambre, pour récupérer de quoi m'occuper l'esprit pendant leur partie.

- Mione, tu es sûr de ne pas vouloir jouer avec nous ? me demanda ma meilleure amie sachant très bien la réponse.

- Certaine, tu sais bien que le vol et moi ça fait deux.

Elle se mit à rire et sortit de la chambre en courant. Je l'entendis dévaler les escaliers, ainsi que les trois autres hippopotames, qui vivaient dans cette maison. J'attrapais mon exemplaire de « L'histoire de Poudlard », que je connaissais par cœur, mais j'apprenais toujours plus de détails en le lisant. Mon livre sous le bras, je pris une petite veste fine dans l'armoire qui m'était destinée pendant mes vacances ici et descendis les escaliers tranquillement. Arrivée en bas de ceux-ci, je jetais un rapide coup d'œil par la fenêtre du salon. Ginny et Ron étaient déjà haut dans le ciel, à faire des cercles et des figures pour s'échauffer. George, quant à lui, réajustait ses protections au niveau de ses poignets. Je cherchais mon rouquin préféré, mais je ne le voyais nulle part, je continuais à scruter le ciel pour voir s'il y était quand j'entendis du bruit provenant de la cuisine. Comme un automatisme, je dégainais ma baguette et m'approchais de la cuisine à pas de loup. Je me stoppais sur le pas de la porte et me penchais doucement, baguette levée vers l'intérieur de la pièce.

Fred était là, penchait pour ramasser quelque chose qu'il devait avoir causé le bruit que je venais d'entendre. Je rangeais ma baguette rapidement tout en ne faisant aucun bruit. De là où je me trouvais, je ne voyais que son délicieux postérieur. Il se redressa et attrapa son balai, qui était posé sur la grande table. Il se tourna enfin vers moi et remarqua ma présence, il sursauta légèrement. Je pus voir son visage prendre cette petite couleur rosée que je devais moi aussi avoir sur les joues. Il me fixa sans rien dire et sans faire aucun mouvement.

Je laissais mon regard le détailler discrètement, voyant qu'il faisait la même chose avec moi. Il avait ses cheveux en bataille, qui lui donnaient un air mauvais garçon qui lui allait vraiment bien. Son regard était posé sur moi et brillait d'un désir qu'il ne prenait même plus la peine de dissimuler. Ses lèvres étaient rosées et étaient un appel à la luxure. Elles étaient étirées de ce petit rictus qui le caractérisé si bien et qui me faisait craquer tellement souvent. Mes yeux se baladèrent sur son torse. Il avait revêtu sa tenue de Quidditch, mettant en valeur sa musculature saillante, que beaucoup de femmes rêveraient de toucher. Tout était mit en valeur dans ce vêtement rouge et beige.

FremioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant