L'heure tourne dans cet ascenseur émotionnel, un couloir d'une longueur indéterminé se dresse devant lui. Les obstacles s'enchainent, peur, angoisse, pitié, détergeant, oiseaux, fraise des bois et une brosse à dent. « Ton chemin vers la vérité bientôt, se termine, jeune padawan ».
— Je suis pas un padawan, je m'appelle Mathis ! Je suis un putain de conducteur de train !
— Vers la rage, mène ta peur, vers le côté obscure cela te mènera, pas la voie d'un Jedi.
Cette situation était assez incroyable, il était au-devant du train, pendant le trajet entre Angoulême et Trifouille-les-oies-la-charrette. Un petit être vert aux grandes oreilles le fixait d'un regard sage. Il se qualifiait de... maître Jedi... quel nom ridicule, hahahaha...
— Monsieur... comment vous vous appelez déjà ?
— Maître Yoda je suis.
— Yoga ?
— Yoda.
— Yoga.
— Yoda.
— Bon, foutez-moi la paix, je dois rester concentrer.
Alors qu'il se pensait sorti d'affaire avec l'étrange créature, celle-ci continuait à le regarder avec intensité.
— L'élu, tu es. Battre Dark Sablakin, tu dois. Ramener l'équilibre dans la force, il faut.
— Si vous le dites, mais moi, je vous ai dit que j'étais juste conducteur de train.
— Non, l'élu tu es.
Il ne savait plus trop quoi dire, ou faire, à présent.
— Hello there, fit une voix au loin.
— Général Kénobi, répondit une autre.
Il préféra se concentrer sur les paramètres qui lui permettrait d'arriver à bon port, avec le train... dans la gare... à l'heure.
— Sablakin, un sith, il s'agit... très dangereux, ils sont.
Le trajet continua ainsi... jusqu'à l'arrivé. Car oui, jusqu'au départ aurait été inutile bien qu'inattendu, il va sans dire que le passé vaut mieux que le futur si à présent on se permet se le passer composer. Bien qu'imparfait, il fit appel au subjonctif du passé antérieur pour se remémorer le futur plus que parfait du temps à l'indicatif. Oh bordel, ma tête, se dit le lecteur, c'est comme si on avait tenté de violer mon esprit... Parfaitement Gérard, et pour seulement quarante six mille cinq cent trente neuf euros et trente douze centimes, je vous propose ce magnifique bavoir. Woahhhhh ! Et oui, et pour deux Bavoirs achetés, recevez une Twi'lek masseuse spécialisée dans le massacre de bébé phoque. Un véritable plaisir.
— Vous êtes arrivé à destination, fit la voix dans le micro.
— MERCI TOM TOM ET NANA, gueula un mec dans le métro, mais non, c'est pas un métro... c'est un train...
C'est donc un faux raccord ! Bien vu Michel ! NON, pas de blagues recyclées. On ne mange pas de ce pain-là ici, monsieur. Peut-on d'ailleurs considérer que le lecteur est forcément un homme ? Car d'un point de vu réel, seul un fou peut prétendre garder au-delà de sa croyance un métrosexuel, ce qui veux pas forcément dire qu'il aime que les métros, il aime les trains, vas-y dis le. J'aime les trains. Vrouuuuuuum. Puéril. Ferme ta gueule petite merde. C'est celui qui dit qui l'est. Arrête de me triquiter ! Je triquitte où je veux... et c'est souvent dans la gueule. Le respect ça mange pas de pain.
C'est alors que dans la gare, près du café-barre, à une table, un morceau de pain se tapait l'incruste une fois encore dans une histoire de merde où il n'avait rien à y foutre... c'est une honte putain. D'où ce prétentieux petit arrogant de merde pondu par un boulanger paumé au fin fond du turfu se permet de donner son opinion, il dérange, il me dérange... pas dans la rue bordel, pas dans le café. MANGEZ-MOI CE PUTAIN DE BOUT DE PAIN ! Je veux qu'il meure, je veux qu'il souffre ! AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Et donc c'est ainsi que suivi de Maître Yoda, le conducteur de train sorti du wagon, consterné par cette atmosphère plus que charmante.
— MEURE ! SALOPERIE ! Gueulait une voix au café.
Vraiment, très charmante. Devant lui, un homme en armure noir avec une baguette de pain à la main, semblait regarder le conducteur derrière son casque. « Je suis Dark Sablakin et je suis ton père ».
— Ah non, dit le conducteur. Mon père s'appelle Gérard et lui au moins il se respecte, ne s'habille pas comme un plouc.
— Puissant tu es, dans la force, jeune apprenti.
— Bon, c'est cool les débiles, mais je dois me préparer au départ du train.
— Que la force soit avec toi !
— Rejoins le coté obscure, luke, on a des Cookies.
— Je ne m'appelle pas Luke ! Mon nom est Mathis bordel ! MATHIS, M, A, T, H, I et un putain de S !
— Très bien, Luke.
Qu'est-ce que tu lis là, au juste, tu sais quelle heure il est ? Mais Mamaaaaaaan ! Tu as dit qu'on ferait des Knackis ! Ferme ta petite gueule ! O-k-.
Fin.
— Elle est bien mon histoire hein ?! Hein que c'est vrai ?!
— Non.
Bonne nuit les enfants...
Mais on est pas des enfants :O
FERME TA GUEULE ET DORS !
VOUS LISEZ
RandomWare - Saison 1
HumorSuite directe à "ONE SHOT MERVEILLEUX". En gros, vous allez chialer encore plus... Et cette fois je vais boire vos larmes ! Saison 1 et Prototype d'un genre unique de conneries.