Chapitre XII

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Je sens une main chaude serrer la mienne, tout le temps glacée. Je regardes la personne qui me tenait la main et je souris gentiment en voyant que c'était Bril. Je le vois me sourire en retour et je sens le sang monter dans mes joues et celles-ci prendre de la couleur.

Bril: Ça va bien? Tu as l'air apeurée...

- O-Oui, ça va bien...

Je détourne le regard pour ne pas qu'il me voit plus rose qu'à l'habitude, en sentant la gène s'emparer de mon corps. Par réflexe, je sers sa main chaude pour réchauffer la mienne beaucoup plus froide si on l'a compare à la sienne.

Bril: Tu as de minuscules mains!

- C'est la tienne qui est géante.

Il lève nos mains en l'air, pour mieux comparer la grandeur. La sienne me dépasse d'au moins 3 centimètres.

J'ai toujours eue de petites mains, je le sais, mais je suis surprise de voir à quel point les siennes sont vraiment géante.

J'entends quelques rires fuser derrière nous, je me tourne pour voir ceux qui se moquent gentiment de nous. Slegte et Mooi nous regardent en riant et en se chuchotant des petits secrets à propos de nous à l'oreille.

- On vous dérange?

Slegte: Non non, on va vous laisser en amoureux...

Elle a chuchoté le mot amoureux, surement pour que j'évite de l'entendre, mais j'ai très bien entendu.

Bril: (comme si de rien n'était) On faisait juste comparer la grandeur de nos mains.

Mooi: (en lui donnant un coup de coude) Et tu en profites pour la serrer en même temps.

La madame qui était à l'accueil s'approche de nous, l'air agacée.

Femme à l'accueil: Baissez le ton et arrêtez de rire sinon vous allez finir égorgés!

Slegte: Comme votre sens de la mode?

La femme sort alors un fusil et pointe alors la tête à la fille qui vient de faire un commentaire désagréable sur son sens de la mode. Elle baisse ensuite le fusil et lui tire dans me bras gauche.

Femme: J'espère que tu vas comprendre la leçon maintenant, petite.

Slawe...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant