Chapitre XI

22 4 0
                                    

Je passe finalement sous le détecteur de métal, qui est presque trop petit pour moi, malgré ma minuscule taille, sûrement pour éviter toute arme qui pourrait servir à notre genre de personne de se défendre contre leur genre de personne.

De l'autre côté, une femme pareille à celle vue en dernier est assis au même bureau avec la même machine et nous regarde avec le même air. Ça me fait vraiment peur, comme si elle était passé d'un côté à l'autre, avec son bureau, pendant que je passait sous le détecteur.

La copie nous demande alors nos nouveau noms, notre dossier, et de passer nos poignet sous le même petit boîtier gris et noir émettant cette étrange lumière de couleur mauve. J'obéis sachant que je suis encore surveillée par des gardes aux quatre coins de la pièce, et que dans cette petite boîte en verre, il y a énormément plus de gardes, par dizaines.

Elle acquiesce à chacune des phrases que je lui dit, en tapant sur un autre des nombreux ordinateurs de ce grand bâtiment blanc et sans vie. Elle finit par me pointer le fond de la salle, où se trouvait énormément d'autres gardes avec des tonnes de noirs, hommes, femmes et enfants.

Je prends sur moi et je vais m'assoir vers le milieu de la petite salle, prenant soin de laisser 3 autres places pour mes amis.

Je ne veux vraiment pas que l'on se sépare puisque je ne reconnais personne que je connais, ni personne de ma famille, depuis le début du voyage.

Il y a un sentiment de peur qui m'habite depuis déjà quelques temps. La peur de mourir, parfois il faut la rencontrer pour se rendre compte que la vie est courte et que tu ne veux pas mourir.

La peur de ne jamais revoir les êtres qui me sont chers, parce que j'ai déjà connu ce sentiment de perdre quelqu'un qu'on aime de tout son coeur, puis finir par perdre cette personne.

La peur de ne pas être à la hauteur et me faire dominer par ces peurs.

Slawe...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant