Is it love ? Tome 1

Chapitre 22

Pdv Hélèna 

Hélèna : Viens avec moi. 

Je l'entraîna alors vers ma voiture, sans dire un mot. Nous devions en avoir le cœur net, mais loin des oreilles indiscrètes. Drogo nous voit partir, mais je ne lui dit rien, je hâte le pas suivi de Nathy. Il s'interroge.  Démon arrive à ce moment là. Je lui fait signe de se pousser. Nous devrons leur donner des explications mais pas pour le moment. Une fois dans la voiture, je la sens se contracter. Le ventre commercial en vue, je sentis son mal être grandir. Comment allait-elle faire. J'espère que ce sera négatif. Comment pourrait-elle aimer un jour, ce petit être qui lui n'a pas demandé à être créer, mais qui lui rappellera toute se vie, son malheur. Que lui dira t-elle quand il posera des questions sur son père. Je priait de toutes mes forces pour qu'elle se soit trompé. Le test acheté, nous allons vers les toilettes. Dans cinq minutes nous serons fixés.

Pdv de Nathy 

Sa y ai je l'ai dit. Je ne veux pas y croire. Hélèna m'entraîna alors vers sa voiture. Drogo m'attendait, j'espère qu'il n'a rien entendu. Vu la tête qu'il fait, je pense qui ne sait pas. Il est surpris. Il n'a pas compris les paroles de Loan, mais je sais que cela ne va tarder. Nous sommes presque à la voiture lorsque Démon arriva. Je l'avais oublié, après la crise que j'avais faite tout à l'heure c'est sur qu'il doit se poser des questions. Je ne veux pas leur dire. Mais je veux savoir. Je dois savoir. Tout cela me parait surréaliste. C'est arrivé tellement vite. 

Le centre commercial, enfin. Hélèna n'a toujours rien dit. Que vais-je devenir. Je n'ai que 20 ans. Elle à acheté le test. Nous allons aux toilettes afin de connaître la vérité. Dans cinq minutes ce sera la joie ou la douche froide. Je souffle un bon coup. Je ferme les yeux et fais pipi sur le bâtonnet. Je le refermes. Je ne peux pas regarder. Je sort de la cabine et tend le test à Hélèna, puis je pars dehors. J'ai besoin d'air. Je sens que je vais étouffé. Ma tête me serre, mes joues sont chaudes, mes mains tremblent. les lumières dansent au tour de moi. Tout s'accélère. Les voix s'entremêlent dans mon crâne. Sa me serre, je vais exploser. Je m'écroule sur le sol. 

Pdv hélèna

 Elle me tends le test et sort. Elle ne veux pas savoir. Je la laisse respirer. Je n'ai jamais connu sa mais je ne voudrais pas être à sa place. Les minutes me semblent interminables. J'entends alors un bruit. Les gens parlent fort, ils demandent une ambulance. Mince. Je sort en trombe des toilettes et fais tombé le bâton sans m'en rendre compte. Je la vois étendu sur le carrelage. Je me précipite vers elle. Elle respire, juste un malaise. Je rassure la foule, et l'emmène un peu à l'écart, à l'extérieur. L'air frais lui fais du bien. Elle reprend des couleurs. Que c'est dur d'être une femme. Heureusement que les garçons n'étaient pas là. Doucement elle ouvre les yeux. 

Hélèna : Ne bouge pas trop. Prends ton temps. Tu as fait un malaise. Je vais aller te chercher à manger. 

Nathy : Non. Où est le test ? 

Hélèna : Je ... Je ne sais pas. J'ai du le faire tomber quand je t'ai vu par terre. Il doit être par là . Allons le chercher. 

Pdv de Nathy

Nous avons chercher, mais nous n'avons pas trouvé ce maudit test. De toute façon, je ne voulais pas savoir. Je demanda à Hélèna de me ramener au manoir et de m'excuser auprès de mes professeurs, mais surtout de garder le secret. Elle repartit aussitôt, me laissant seule. Je n'avais pas vraiment envie de rentrer mais je ne voulais pas voir les garçons. Pas maintenant. Je décida donc de partir dans la forêt a la recherche de la maison de Sébastiàn. Après avoir marché pendant une bonne demi-heure, je vis un petit ruisseau.  Elle était là. Le chemin que j'avais vu avant. Je reconnaissait sa demeure. Je m'avança sur le perron, et frappa à la porte en bois. Personne. Il devait être en cours. J'hésita un instant puis j'appuya sur la poignet. L'accès n'était pas verrouillé. Je m'y engouffra donc. La maison était simple, mais bien faite. La grande baie vitrée qui donnait sur la forêt m'apaisait. Je m'assied sur le canapé et observa les arbres. Le vent qui les faisait se courber était fascinant. Je finis par m'endormir.