chapitre 28

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Le soleil n'est pas encore levé lorsque j'ouvre les yeux. Tout est calme. Démon est à côté de moi. Je retire son bras doucement et descend dans la cuisine. J'ouvre la porte du frigo quand la lumière s'allume. Démon est dans l'encadrement une poche de sang dans la main.
Démon : c'est ça que tu cherches ?  tu pensais vraiment que je ne t'entendais pas j'ai une ouïe super développée.
Il veut jouer avec moi dès que je me rapproche de lui il lève la poche en l'air et m'empêche de l'atteindre. Alors que je saute pour la énième fois je trébuche sur lui et tombe à la renverse sur son torse dénudé.  je ressens alors une vague de chaleur, comme dans son bureau, je ne peux lui résister. Mes yeux sont plongés dans les siens.  il me fait rouler sur le côté et nous nous retrouverons allongés sur le sol à contempler le plafond. Je me rassit. Il me tend la poche de sang que je m'empresse d'engloutir.  Il ne dit rien, il est comme fasciné par ma véracité.
Nathy : Tu savais pour Peter ? Pour ce qu'il a osé me faire ?
Démon : Oui. Il nous à appeler avant de te ramené pour nous expliquer. Mais il nous a fait promettre de ne jamais rien te dire pour ne pas te blesser.
je le leva sans me rendre compte que j'étais en pyjama pieds nus et je partis  aussi vite que possible dans la forêt en pleurs.  j'étais tellement aveuglé par ma colère que je ne sentais pas les branches sont mes pieds, je courais ne sachant pas où aller. Je chutais, et me relevais. J'entendais les feuilles bougés au dessus de moi et ce n'était pas que le vent. Démon était là - haut. Il allait fondre sur moi pour me rattraper et me ramener au manoir. C'est alors que je me souviens qu'ils n'ont pas le droit d'aller au delà de leur territoire. J'entend le bruit du ruisseau je ne suis pas loin. Si j'y arrive, il ne pourra plus rien tenter. Je m'affale à nouveau. Je cire le nom de Sébastiàn en espérant de toutes mes forces qu'il m'entende. Démon est déjà devant moi. Je touche l'eau du bout des doigts. Je ressens la douleur sous mes pieds, je pleures, je crie, mais je ne m'avoue pas vaincu. Ils m'ont trahit. Ils auraient du me le dire. Je me hisse dans le torrent. D'un coup je me sens soulever par les pieds et par les bras. Démon est d'un coté, Sébastiàn de l'autre. Je n'en peux plus. Dans un murmure, j'appelle mon loup. Démon lâche, et je me retrouve dans les bras de mon homme. Il me prend en mode princesse, et soudain, je succombe. J'oscille en consciente et inconsciente.  Il continue son chemin, et me dépose sur le canapé devant sa cheminée allumée. Il me laisse seule deux minutes et reviens avec une serviette et des vêtements sec. Il se pose alors à mes coté et m'essuie mes cheveux. Avec des gestes précis et chaleureux, il me déshabille et me passe ses vêtements pour que je n'attrape pas froid. Je sais que je suis en sécurité. Je ferme alors mes yeux, épuisé par la fatigue.

Pdv Sébastiàn.

Je suis en train de corriger des copies quand je ressens une présence étrangère. Je tends alors l'oreille. J'entends deux personnes. Une se déplaçant très vite, et l'autre essoufflée, affolée. Un vampire. Il va attaquer une personne. Je sort aussitôt de la maison, et me rapproche des sons. Mon nom. On crie mon nom. Nathy ! Mince. Je n'ai pas le droit de franchir la limite. Tu dois y arriver. Elle est là, elle arrive. Elle chute. Elle n'en peux plus, elle est épuisée. Elle se relève et s'écroule. Encore un effort ma belle, tu peux le faire. Sa main touche l'eau, mais elle est toujours de l'autre coté. Démon est là. Il veut la ramener. Mais elle n'en n'a pas envie. Elle hurle, est se hisse et se tortille. Son corps est au milieu. J'attrape ses bras pour la prendre avec moi, mais le vampire à eu la même idée que moi. Elle est prise en étau. Je ne veux pas la blesser. Dans un léger murmure elle m'appelle. Démon la lâche. Je la prends alors dans mes bras, et passe une mains dans son dos et une autre sous ses genoux. Elle est en sécurité. 

Démon : Il lui faut du sang. Le tien ne la guérira pas. Il ne fera que la nourrir. Le bébé à déjà développer ses pouvoirs. Tu as besoin de moi. 

Sébastiàn : Je vas m'occuper d'elle. Je lui donnerait du mien. Je penserait ses blessures. Je ne sais pas encore ce que vous lui avez fait, mais une chose est sur, je ne vous laisserais plus lui faire du mal. 

Je l'installe sur le canapé pour qu'elle se réchauffe, devant la cheminée, elle est glacée et à bout de forces. Je vais lui chercher une serviette et des vêtements sec. Je me pose à ses cotes et lui essuyer ses cheveux. Je la sens plus sereine que précédemment. Je la déshabille puis lui enfile un tee shirt à moi. Je pars à la cuisine, me faire une petite saignée, histoire qu'elle puisse manger. Quand je rejoins ma belle, elle s'est endormit. Qu'on t-il pu lui faire pour la mettre dans cet état. Je lui caresse doucement les cheveux et regarde les bûches crépiter dans la cheminée.Ses pieds sont en sang. Elle est écorché de partout. Je pars donc chercher une bassine d'eau, du savon et des bandages. Je lui désinfecte ses petits petons et lui mets des bandages afin de la protéger au mieux. Elle n'a pas bouger. Elle dort d'un profond sommeil.  Soudain mon téléphone vibre. C'est Nicolae. Je me retire donc à la cuisine pour ne pas la déranger. 

Sébastiàn : Oui, que me veut tu mon chère Nicolae ? 

Nicolae : Démon ma dit qu'elle était avec toi. 

Sébastiàn : Oui, je saurais mieux la protéger que vous. Elle est venue d'elle même. 

Nicolae : Drogo va venir d'apporter quelques une de ses affaires. Je pense qu'en effet pour son bien, il faut mieux qu'elle reste avec toi quelques temps. Je te mets aussi un peu de notre sang pour qu'elle guerisse et quelques poches de sang pour ses repas.

Sébastiàn : Aucun problème, je saurais gérer. Il n'aura qu'a aller au ruisseau je l'attendrais. 

Nicolae : Attends ! Il faut que tu sache. 

Sébastiàn : Le pourquoi de la chose ? Elle me le dira quand elle se réveillera. 

Nicolae : Je dois te le dire avant elle. Tu auras le temps d'encaisser la nouvelle. La nuit où elle à été violé par Loan. Peter était là. Il à laissé la laissé faire. Il volait qu'elle comprenne qu'elle était en danger sans lui. 

Sébastiàn : Mon cher Nicolae, pourquoi ne m'envoie tu pas plutôt Peter. 

Nicolae : Je sais ce que tu lui feras. 

Sébastiàn : Je comprend donc son désarroi, mais pourquoi est t-elle venue me voir alors; Je suis sur que tu voulais la consoler. 

Nicolae : Je suis hors jeu. Elle nous en veux car nous ne lui avons pas dit la vérité. C'est Drogo qui lui as dit. 

Sébatiàn : Très bien. Elle sera en cours demain ne t'inquiète pas. Je te laisse j'entends ton frère arriver. ( Il raccroche et pars près de la rivière ) Merci. 

Drogo : Je... je peux la voir ?

Sébastiàn : Tu plaisante j'espère. Tu auras peut être une chance qu'elle te pardonne puisque tu lui as dit. Mais c'est à elle de décider. Je m'occuperais bien d'elle.Bien mieux que toi tu n'as pu le faire. Tu la verras demain, si elle le veut. Et dit à ton frère qu'il n'a pas intérêt à ce que je le croise, sinon il pourra dire adieu à la vie. Il n'est guère mieux que Loan.

Je retourne à l'intérieur et lui dépose ses affaires sur la chaise à coté de mon lit. Je lui rajoute le sang de vampire dans la tasse que je lui avais préparé. Je passe une main sur sa joue et la réveille délicatement. 

Sébatiàn : Ma belle, tu dois boire pour guérir. 

Elle ouvre les yeux et attrape le bol. Elle vient ensuite se blottir contre moi. Je la porte et je vais la déposer dans mon lit.  Elle doit se reposer. J'éteins les lumières et part me blottir contre elle dans l'intention de lui délivrer ma chaleur. Elle sourit. Sa fait plaisir de la voir heureuse comme cela. Je profite de cet instant de calme, je sais que lorsqu'elle se réveillera la tempête ne sera pas loin. 







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