The Last War

Chapitre 3:le voyage : 2eme partie

Dimitri :

Cette voix me fait comprendre : - Mathilde ? C'est toi ?

-Oui c'est moi ! Ça fait longtemps hein ?

Florent répond le sourire aux lèvres : -Oh que oui ça fait longtemps !

- Mais c'est qui tous ses gents et pourquoi la ville et comme ça ?Je demande alors. Et tu étais où toutes ses années ?

-En troisième ...  je suis partie et ...

2017 : Mathilde :

Je n'en peux plus de tous ces coups le soir.  Je suis rouée  de coups et pleine de bleus. Même si j'ai des amis qui m'attendrons demain, je ne peux plus supporter tout ça ... Je fais  mon sac, j'ouvre ma fenêtre et je pars à la recherche d'une vie meilleure . J'ai marché pendant 3 jours pour arriver à Toulouse. Je suis directement allée dans des ruelles des banlieues pour trouver un endroit où dormir. Je me suis allongée mais impossible de m'endormir tant de questions me trottaient dans la tête . Vers minuit un homme est entrée dans ma ruelle : un SDF, je pense.  Il passe devant moi et m'interpelle : « Alors ma petite, qu'est ce que tu fais ici toute seule par des heures pareilles ? Tu as quel âge ?

-J'ai 14 ans mais laissez moi !, lui ai-je dis craintive.

Il se recule un peu et je le vois marmonner des choses. Soudain il me répond : - Viens avec moi ma petite je vais t'emmener quelque part .

-Non laissez moi, je me débrouille toute seule !

Alors il m'attrape de force, il me met sur son épaule. Je me débats et  le frappe mais je n'ai pas assez de force. Il me porte à travers les rues pendant dix minutes et nous arrivons devant un grand bâtiment. Il frappe à la porte. Un homme ouvre,  lui demande ce qu'il veut et il répond qu'il a quelque chose qui peut l'intéresser et la chose dont il parle c'est moi .

Alors on entre. Des hommes sont autour d'une table avec au centre de l'acool et de la drogue .Il me jette sur la table tel un déchet. L'un d'entre eux donne des billets au SDF et il part tout content. Moi je suis en pleurs, j'ai peur, je ne sais pas ce qu'il va m'arriver. Encore une fois je constate que l' Homme a toujours été perverti par l'argent.

6 mois plus tard :

Ce soir j'ai du boulot. Je me dirige vers une maison délabrée et le sol est rempli de  bouteilles de bière. Je sais ce qui m'attend mais je ne peux pas faire demi-tour sinon il me tuera sans hésiter. Alors je rentre dans ce qui est pour moi l'enfer pour satisfaire des homme et leur visse. Je ressort une 1 heure plus tard.  Souvent je pense à mettre fin à tout ça.  Je fume un joint pour essayer d'oublier mais une demi-heure plus tard une voiture les vitres teintées vient me chercher pour me ramener à mon patron qui sûrement va me frapper. Je me rends dans son bureau, il me dit de m'approcher, il me dit que j'ai fait du bon boulot. Et moi je pense et me dis que je n'en peux plus, que ça ne peut plus durer. Comme d'habitude son pistolet est là posé et chargé sur son bureau et alors qu'il me parle je l'attrape et sans hésiter je lui tire une balle dans la tête. Le bruit attire les gardes, à peine la porte ouverte je fais feu.  Les deux hommes sont au sol mais d'autres vont rappliquer. Je me dépêche de sortir par la fenêtre . Une fois dehors je cours le plus loin possible et lorsque je suis sûre d'être en sécurité je m'arrête. Il me reste une balle dans le chargeur et je sais pour qui elle est .

Cette balle, elle est pour l'homme qui m'y a emmené un soir, il y a 6 mois et je sais où il est. Je le voyais souvent couché par terre dans une rue.  Je marche vers lui et avant même qu'il puisse parler je lui décoche une balle en pleine tête. Le coup de feu ne met pas longtemps à alerter la police ; je préfère ne pas partir et les attendre. Il m'embarque dans la voiture et m'emmène au commissariat. J'ai été jugée pour mes crimes et j'ai été envoyée dans une maison de rééducation pendant 5ans. Je suis vite devenue une leader. Je me suis fait une place parmi les autres. Au bout de trois ans un homme mystérieux est arrivé. Personne ne connaissait son nom. Un homme méfiant qui ne parlait à personne sauf à moi je ne sais pour quoi. Il était futé. Il n'a pas tardé à s'évader le premier jour il avait déjà volé la clé d'un gardien,  le deuxiéme il a réussi à prendre un pass et le troisième il est parti en laissant les portes ouvertes. On est tous partis en vitesse dans les banlieues toulousaines mais cette fois je n'étais pas seule nous étions environ 50 . On s 'est installé dans un immeuble en ruine mais ça n'a pas tardé à dégénérer. L'air n'était pas respirable, le gouvernement a fait évacuer la ville. Certains ont résisté. C'était une guerre civile qui a éclaté et en quelques mois la ville a été mise à sac, détruite, dévastée. Nous nous sommes cachés dans des sortes de catacombes sous la ville et au fur et à mesure que les années sont passées des gens nous ont rejoint.

2025 Florent:

"Voilà ce qu'il s'est passé mais tréve de bavardages venez avec moi je vais vous montrer quelque chose, nous dit Mathilde.

Elle nous fait traverser la ville détruite pour nous emmener jusqu'à des souterrains. Une fois à l'intérieur nous marchons 5 minutes et arrivons dans un endroit magnifique boisé où vivent des centaines d'animaux ; un endroit sous terre mais la lumiére passe à travers des grilles ; un endroit où les plantes ne meurent pas car l'air est frais et respirable. Un petit paradie. Des centaines de personnes y vivent là dormant sous des tipies ils vivent tous en communauté, comme dans un autre âge .

Mathilde nous fait donc visiter. Elle nous a expliqué le fonctionnement de leur groupe, puis elle nous a montré une salle immense remplie entièrement de toutes sortes d'armes à feu et de balle de tous calibres.  Je lui demande donc à quoi ça leur sert. Elle m'explique que le gouvernement ne les a pas oubliés et que régulièrement l'armée attaque la ville. Ce qui m'a étonné le plus c'est que durant les attaques il n'y a pas que les humains qui repoussent l'armée mais aussi les animaux. Elle supose qu'ils ne veulent pas perdre ce derrnier endroit de vie.

La nuit commence à tomber, on décide donc de passer la nuit ici et pour quoi pas y rester un moment .

le matin :

Mathilde entre en courant dans la chambre :<< merde réveillé vous on est attaqué il faut faire vite ils sont nombreux