Chapitre 3 : le voyage : 1ere partie

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Dimitri :

Je prends le stricte nécessaire , de l'eau, de la nourriture ,des tentes, le vieux fusil du père de Florent et une trousse médicale. Je suis toujours très prévoyant. Quant à Florent lui est dehors ;  il fait ses adieux à son enfance, à ses souvenir, à cet endroit. Je crois même qu'il pleure je ne l'avais jamais vu pleurer depuis ses treize ans . Mais le temps presse ils ne vont pas mettre longtemps à nous trouver alors nous installons un lit de fortune à l'arrière du pickup pour Rodrigue qui ne s'est toujours pas réveillé. On charge les affaires et on part : en route pour une vie nouvelle, sans se retourner. On laisse nos anciennes vies derrière nous . Ce long voyage vers les montagnes, là où la neige tombe encore , là où la verdure et les animaux ont encore leur place. Mais ce voyage je le sais bien ne sera pas tranquille. Après quelques heures de route, avec toujours le même paysage noir qui défile derrière la vitre, on sort de la ville, de cette mégalopole. Les premiers problèmes commencent. Au péage, le dernier avant de sortir de la ville, il y a des policiers, une dizaine environ. Il est trop tard pour reculer, ils nous ont déjà vus. Je baisse la vitre pour leur parler mais je sais qu'ils nous ont reconnus. Ils sont là pour nous , pour nous tuer. On n'a aucune échappatoire, aucun moyen de s'en sortir. Ils entourent la voiture, ils ne vont pas tarder à dégainer leurs armes .

Tout à coup on entendit un bruit comme un tremblement de terre qui s'approche et dans l'ombre un rhinocéros apparaît suivi par une dizaine d'animaux : des lions , des tigres et plein d'autres animaux sauvages. Ils courent à toute vitesse vers nous se rapprochant des policiers qui font  feu. Les premières bêtes tombent mais elles sont trop nombreuses et vont nous heurter. Dans un vacarme assourdissant, on regard ses hommes se faire écraser, piétiner . Enfin le bruit s'éloigne, on se relève, les policiers sont morts écrasés mais au moins nous sommes sauvés. Ces animaux doivent s'être échappés d'un zoo proche. On redémarre pour continuer notre route. Après trente minutes un bruit a l'arrière m'interpelle,en regardant je suis heureux de voir que Rodrigue est réveillé. Il est encore faible mais il va mieux, je lui demande : «  Alors , ça va mieux vieux ?"

Il me répond un peu paniqué : - Dimitri ! Florent ! Pour quoi vous êtes là ? On est où ? Qu'est ce qu'on fait ici ?

-Calme toi on va tout t'expliquer mais pour l'instant repose toi »

          L'heure qui suivit on lui expliqua tout.  Il était sous le choc. On a aussi parlé de tous nos souvenirs d'enfance et de Juliàn, d'Amélie et de Mathilde, de ce qu'ils avaient pu devenir . Enfin on arrive à Toulouse mais on reste bouche bée devant ce qu'est devenue la cité ,une ville fantôme .

Cette ville n'est plus qu'une ruine desserte, personne à l'horizon des immeubles détruits , des voitures calcinés dans les rues., Dans ma tête trotte une question «que c'est-il passé pour en arriver là». Mais le temps n'est pas à la réflexion il faut que l'on trouve de quoi se défendre et cette gendarmerie en ruine fera l'affaire donc on s'arrête on prend le fusil car on n'est jamais trop prudent. A l'intérieur aucune trace d'arme on continue donc plus loin dans le bâtiment mais à chaque pas que je fait je me sens de moins en moins en sécurité et observé, heureusement la dernière salle est prometteuse des armes, des centaines d'armes plus qu'il faudrait qu'il y en est et je commence à me poser des questions est-ce que nous sommes réellement tout seul , je m'inquiète pour Rodrigue qui est resté dans la voiture mais il est trop tard derrière nous on entend des armes se charger on se retourne et devant nous se trouve une vingtaine de personnes qui nous visent et au centre Rodrigue avec un couteau sous la gorge derrière eux une personne s'approche son visage me semble familiers sans pouvoir poser un nom sur son visage et un fusil à pompe sur l'épaule elle prononce fièrement :
« alors, alors qui est venue nous ren ... Florent. Dimitri putain qu'est ce que vous faite là ?
Elle ordonna : Baisser vos armes !



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