Prologue TH541

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Chapitre

1

Aujourd'hui.

Je m'appelle Sam, je suis célibataire et milliardaire.

Je viens de fêter mes 35 ans dans l'un de mes lofts ou je viens d'emménager.

C'est l'automne et ma montre indique 7h39.

Debout et ceins de mon costume 3 pièces sur mesure mon café à la main, je regarde à travers mes baies vitrées donnant sur Central Park. En bas, les gens fourmillent cachés sous leur parapluie ou leur journal et essaient d'attraper des taxis. Il pleut des cordes et pourtant cette vision me donne un sentiment de plénitude.

Je termine mon café pour déposer ma tasse sur le buffet d'un designer du moment, Jeff Mc Carty.

Juste au-dessus des photos de moi avec Oprah, Obama et quelques autres célébrités.

Je souris intérieurement.

Je côtoie les plus grand entre autres et j'adore ça !

Je saisis la télécommande pour mettre la TV en fond sonore, le temps de mettre ma cravate. Encore une fois les actualités sont frappées d'attentats, de guerres et d'inondation mais c'est un tout autre fait qui attire mon attention et qui me fait monter le son.

Un criminel a encore frappé. Il tue d'une manière étrange, personne n'a jamais vu ça. Les victimes ne portent ni coups, ni bleues, ni blessures, rien.

Il s'agit de sa 8ème victime en moins de 3 mois. La police le traque et l'un des commandants de police nouvellement nommé à ce statut, indique que tous les moyens sont mis en œuvre pour le retrouver et l'arrêter. Ils se créditent de détenir une piste sérieuse.

Le nom de la victime n'est autre qu'Amanda Jackson mannequin célèbre de 28 ans qui fait la une de tous les magazines People en vogue et mère de 2 petits garçons, Joshua et Drew.

Une peur indicible et sombre m'enveloppe car je me rappelle le rêve que j'ai fait la nuit dernière. Des souvenirs remontent dans mon esprit, mais ils sont comme des bribes floues.

Je reviens à moi quand mon Smartphone sonne et indique 8h15. Il est sur le bar à côté d'une liasse d'argent liquide posée dans la corbeille à fruits donnant sur ma cuisine, je décroche :

-Allo ?

Personne ne répond, je sens juste une présence à l'autre bout du fil, pesante et lancinante :

-Allo ? Redis-je

Le téléphone coupe. Qui était-ce ? Je tente de rappeler mais j'atterris sur une ligne qui indique que le numéro n'est pas attribué.

Ces appels ont commencé il y a un peu. Je m'en souviens très bien car le premier me reste gravé en mémoire, un cri strident m'avait quasiment percé le tympan.

« Tu sais dans mon monde, je n'ai pas d'amis.

Je suis un homme sûr de lui, athlétique qui plaît beaucoup aux femmes. Mais elles ne m'intéressent pas.

Je n'ai pas l'habitude de paniquer même sous le feu. J'ai réussi dans les affaires en gardant mon sang-froid là ou d'autres le perdaient. Je fais de l'argent ! Je le crée. Je n'attends pas qu'on me donne, je fais partis de ceux qui prennent. Je les contrôle, c'est comme ça que j'ai réussi »

J'enfile ma parka noire en cachemire et me dirige vers la porte. J'introduis ma carte personnelle pour fermer.

Dans l'ascenseur, Catherine me salue en hochant la tête d'un d'air condescendant. Elle revient de son footing matinal. Elle pue. Elle occupe l'étage du dessus.

TH541Où les histoires vivent. Découvrez maintenant