7. Le Tableau Des 20.

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Point De Vue Stella :

Je me concentre alors sur le tumulte autour de moi.

Des voix, des sanglots.
Tout se mélange.
Je m'abandonne à cette musique.

Horrible et angoissante.

Mais si belle et si vraie.

Elle montre ce qu'est la vrai vie.

Ce que les gens ignorent.

Ce qu'ils ne voient pas.

Ces gens sont aveugles.

Ces gens sont tristes.
Pourtant je ne comprends pas leurs larmes.
Elle n'avanceront à rien.
Quoi qu'il arrive, larmes ou pas, leur destin sera le même.

La mort on le sait tous.

C'est pourquoi ils me désespèrent.
Ce doux air me berce.
Les sanglots se heurtent créant un son mélodieux qui m'hypnotise.
Les pas sont le rythme.
Doux et lents.
Les cris sont la mélodie, aigus et cassants.
Qui m'entrainent tout doucement dans les bras de Morphée.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

-DEBOUT !!!

Alors que je dors encore, une voix stridente vient percer le silence.
Je me lève doucement et comprend que l'auteur de ce cri est notre cher Einstein.

-Bon, continue celui ci, aujourd'hui je vais vous expliquer la raison votre venue.

Personne ne répond.
Les autres sont bien trop occupés à pleurer en silence tellement leur peur est forte.
Moi je m'en fout.
De toute façon tout nous mènera à la mort.

-Pour commencer, je vais tous vous donner la même tenue.
Vous ferez avec.
Je vous la changerai une fois par semaine pour une propre.
MAIS TOUJOURS LÀ MÊME

J'hausse un sourcil.
Il est vraiment fou.

Il nous ordonne de nous mettre en tailleur sur notre lit et il nous distribue les tenues une à une.

Une fois qu'il a finit son tour, il nous ordonne de les enfiler.

Personne ne bouge, ils sont tous pétrifiés.
Désespérant.
Je souffle un coup, me redresse et enfile la tenue qu'il vient de me donner.
Au départ les autres me regardent surpris avant de faire de même.

Que des moutons je dis.

Une fois terminé, Einstein impose le silence et recommence à parler.

-Ce que je vais vous dire va être simple je ne veux ni questions ni commentaires. SILENCE. Bon, comme vous le savez pour certains, je suis un alchimiste, un chercheur, tout ce que vous voulez. Mais je suis fort.

Il fait une pause et nous regarde à tour de rôles.

-Mon but et de créer des choses nouvelles et vous êtes les cobayes.
Chaque vendredi à 18 heures je choisirai l'un de vous.
Ce sera ma victime.
Mais cela ne se fera pas au hasard.
Vous voyez.
Dans ce tableau vous allez écrire tous vos noms et chaque semaine vous aurez une mission. Celui qui l'a réussis le moins passera.
Compris ?

Nous hochons tous la tête.

-Et au cas où vous auriez des petites envies de fuites, sachez que j'ai implanté une mini pastille dans votre cou.
Je n'ai qu'a appuyer sur un bouton et une substance chimique se déversera dans votre artère principale et vous tuera.

Rohlolo mais il est vraiment fou lui.
Alors que tous le monde se pétrifie ou pleure discrètement, je m'allonge sur mon lit.

-Maintenant allez écrire vos prénoms je reviens tout à l'heure.

Le fou s'en va en claquant la porte et immédiatement, les plaintes reprennent.

Plus fortes et ennuyantes que jamais.

Je souffle et part écrire mon nom en première.

Puis je pars me rallonger afin de me perdre à nouveau dans mes pensées.
Je suis soudain interrompue par un raclement de gorge.
Juste à côté de moi.
Je fais comme si je n'avais pas entendu.
Je ne rescens pas le besoin de parler avec des gens.

-Hum... commence un gars, excuse moi de te déranger mais...

-Au revoir je ne veux pas te parler.

-Mais...

-Ta gueule dégage.

Je me mets dos à lui et finis par me rendormir.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Bonsoiiiir !🙂

Alors ce chapitre ?🤨

Comprenez-vous l'histoire ?🧐

Aimez-vous ?😏

Sur ce on vous laissez !😙

Kissss 🙃

Prisonnière [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant