Famous Girl

8. Joyeux anniversaire

- Congratulations pour tes 18 ans, tu es une femme maintenant, lit à haute voix Waldo. Tu es sérieuse ?

Énervé, il tape son poing sur la table me faisant face.

- Bordel de merde. Comment je vais gérer ça ? Qu'est ce qu'on va dire aux médias ? Il continu en faisant des aller-retour de la pièce. Il y a déjà 60'000 likes et 40'000 commentaires !

- J'ai juste souhaitée Joyeux Anniversaire à une fan, je me justifie sans trop m'inquiéter. Pas de quoi en faire tout un plat.

- À une fan, mais bien sûre, il rigole nerveusement. Une fan sur des milliers d'autres ! Il vont forcement se demander pourquoi elle !

- J'en ai marre de me prendre la tête avec toi, j'avoue en me levant et en attrapent mon sac à dos.

- Où est-ce que tu vas ?

- Dans ma loge, où veux-tu que j'aille ?

Je claque la porte derrière moi, mais elle se reouvre la seconde qui suis.

- On a pas fini de discuter, il faut vraiment que tu arrêtes d'en faire qu'à ta tête !

- Mais j'ai juste souhaité joyeux anniversaire à une fille qui a accomplit 18 ans ! Je cri en me retournant brusquement vers lui. Tu m'expliques où est le problème ?

Il se tait, surprit par l'agressivité de ma réaction.

- Je sais qu'on nous a déjà vu ensemble au bar et je sais que ça risque de me donner une sale réputation mais putain, je me laisse glisser le long du mur jusqu'à me retrouver assise sur le sol. Je crois que j'ai foirée.

Les larmes montent, mais ne coulent pas. Je les retiens, mais ma voix tremblante m'a déjà trahi.

Waldo laisse un soupire, avant de s'allonger à mes côtés.

- Dis pas ça, ça arrive. On va payer ce qu'il faut et effacer toute trace de cette f...

- Je me suis complément foirée, je l'interrompt en glissant mes doigts dans les cheveux. Je n'aurais pas dû quitter l'hôtel ni supprimer son numéro.

- Pardon ?

- Je dois la recontacter, je dis en sortant mon téléphone.

- Ce n'est pas un bonne idée.

- Je m'en fou, j'ai besoin de la revoir.

Avant même que je puisse faire quoi que ce soit, il m'arrache mon téléphone des mains.

Je le fusille du regard, lui montrant clairement que son geste ne m'a pas du tous plû.

- Ça ne sers à rien, il faut que tu l'oublie, il se justifie en se relevant rapidement.

- Waldo, rends-moi mon téléphone.

Il eut à peine le temps de me jeter un regard désolé avant que le petit nouveau vienne nous interrompre.

- Excusez-moi madame, la responsable de la magasine Vogue aimerait vous voir.

- Super, je murmure ironiquement en me remettant sur pieds. À quelle sujet ?

- Ils aimeraient que vous représentiez la prochaine couverture.

Je penche la tête en arrière, lancent un soupire en direction du plafond.

- Cara, reprends-toi ! Anna Wintour est venue te voir en personne ! Cri Waldo en montrant la porte de sortie.

Ouais, je pense que je n'ai pas vraiment le choix. Il va falloir que je planque mes soucis personnels dans un coin.

- Très bien, je vais y aller, je finis par dire en ajustant mes cheveux. Et Morty, je t'avais dis de ne plus m'appeler madame.

- P-Pardon, il bégaye en baissant les yeux.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir, avant de prendre la porte et de rejoindre la réception.

- Mademoiselle Delevingne, c'est un plaisir de pouvoir finalement vous rencontrer en personne, s'exclame tous de suite la vieille femme avant de me faire la bise.

- Moi de même, madame Wintour, je réponds avec un sourire. Installez-vous, je vous en pris.

C'est Waldo qui lui fait signe de s'asseoir.

- Désirez-vous quelque chose à boire ? Nous avons les meilleurs café Italiens de la ville, il propose.

- Non merci, je n'ai seulement que quelques minutes à dispositions, elle répond poliment avant de s'adresser à moi. Je vais allé droit au but, nous amerions que vous représentiez notre marque lors du déf...

C'est la sonnerie de mon téléphone qui l'interrompt.

J'interroge alors Waldo du regard. Qui peux bien m'appeler sur mon numéro privé ?

- Excusez-moi, il dit avant de sortir mon mobile de sa poche.

Il fixe l'écran quelques secondes, avant de soulever les yeux vers moi.

- Comment elle a eut ton numéro ? Il me demande inquiet et surpris par l'appel.

Tous de suite, des étincelles apparaissent dans mes yeux.

- Je...je me sens pas bien, excusez-moi, je feinte la main sur le ventre. Je vous laisses terminer avec mon manager privé, c'est un homme de confiance.

J'attrape mon téléphone avant de quitter la pièce et de m'enfermer dans ma loge, dos à la porte.

Je regarde une dernière fois l'écran, n'en croyant pas mes yeux.
Je glisse en suite le doigt sur ce dernier et l'amène à mon oreille.

- Allô ? Je demande en me forçant à prendre une voix naturelle.

Aucune réponse. Je vérifie si elle n'aurait pas raccroché mais non, elle est toujours en ligne.

- ...Méline ? C'est toi ? Joyeux anniversaire !