Combien de fois j'ai pensé à l'enfer ? Mais l'enfer, c'est les autres et je dois les tuer. Mais si j'les tue, moi, je vais en enfer donc je n'sais plus quoi faire, j'sais plus où m'situer ...
Arrivés en salle de réunion, je ne prête pas plus d'attention aux deux hommes. Je me dirige vers Mr. Lermite tout en l'introduisant aux autres individus :
Moi : Messieurs, Je vous présente Mr. Lermite le directeur technique du Palais des sports, (détournant le visage vers Mr. Lermite) Mr. Lermite je vous présente Mr Lartiste & son manager et dirigeant du Label Purple Money Mr Rabah Harizi. C'est pour la réunion pour se mettre en accord sur le projet en vue de Mr. Lartiste .. (Je fus interrompus)
Youssef : (Tout en riant a gorge déployée) Vous pouvez m'appeler Youssef Mlle Sonya, Il n'y a pas de mal en ça, après tout une bonne communication commence par un bon feeling. n'est-ce pas ? (il laissait paraître un sourire en coin tout en me regardant de façon assez explicite)
Je rougis un peu à sa remarque, je ne cessais de le regarder droit dans les yeux pour le déstabiliser du regard, mais il était déterminé de ne pas lâcher prise. Après quelques fractions de secondes intenses à nous regarder lui & moi. Je me décidais de finir ce que j'avais entamé .
Moi : Oui bien sur.. Mr. Youssef, Je m'en rappellerais dorénavant ( en lui jetant un de mes regards les plus coquins )
Je détournais aussitôt le regard vers Mr. Lermite en l'incitant avec mes yeux, à aller s'asseoir .
Je me mis alors en mode guerrière, dans mon esprit une constellation d'idées faisaient surface pour donner le meilleur de moi même, parce que chaque minuscule détail compte .
12 h 30 min, Fin de réunion qui a été assez chargée vu le nombres de points abordés, je saluais Mr. Lermite qui était sortit assez rapidement, vu qu'il y avait urgence. Sa femme Carmen était enceinte et allait bientôt accoucher, Je ramassais mes clics et mes cla, avant de saluer à la réception, un peu plus loin de la salle de réunion. Les deux hommes qui avaient conclu avec nous pour ce projet.
J'avais les joues légèrement rosées, rien qu'à penser a l'ampleur de ce projet j'en suis déjà fatiguée, et j'avais bien l'intention de demander de l'aide, quitte à embaucher mon bras droit, et ma meilleure sur cet immense projet et qui me sera d'une grande aide, qui n'est autre que Oumaima .
Je me dirige alors vers mon bureau et comme toute femme d'affaire qui se doit d'être au petit soin par rapport a son image, je me mis a nouveau du rouge a lèvres mat pourpre, et me recoiffais vite fait, Quand soudain je détournais la tête vers le fond de la pièce.
C'est a ce moment que je vis ce fameux Youssef planté là, au beau milieu de mon bureau entrain de me reluquer de haut en bas avec un sourire en coin, il entamait alors avec une voix rauque mais tellement suave le discours suivant .
Youssef : Je vois que vous aimez être aux petits soins par rapport à votre image, comme pour votre travail Mlle Sonya (tout en s'approchant lentement de moi)
Moi : Mais qu'est ce que vous faites dans mon bureau Mr. Youssef c'est mon espace personnel, aucun artiste n'a le droit d'y entrer, mais voyons vous n'avez pas vu l'écriteau sur la porte ? (dis-je les yeux ébahis & les joues rosées)
Youssef : (Commençait a rigoler de façon assez intrigante) J'aime bien votre tempérament. Vous êtes très impulsive vis a vis du fait présent.. et bien je dois me considérer chanceux d'être le premier à y avoir accéder ..
Il commença a se rapprocher. Arrivé à quelques centimètres son visage était exposé à moi. Je pris le temps de contempler ce bel homme aux allures royales.
Ses yeux étaient d'une splendeur inégalable, un océan de mystère et de tendresse s'y baignaient. son petit minois était parfaitement dessiné, ses traits étaient fulgurants. Quand à sa bouche pulpeuse. Elle était tel un breuvage des dieux antiques dont je pouvais m'en délecter toute une éternité .
Après quelques secondes passées à se regarder, il prit enfin la parole ..
Youssef : (un sourire en coin) Je vois que je vous fait de l'effet Mlle Sonya, Ai-je tort ?
Je suffoquais à sa remarque mes joues devinrent brûlantes, je me ressaisis de justesse .
Moi : (Je le fixais de mes yeux de braise) Je suis désolée de vous décevoir. Mais je ne vois pas de quoi vous parlez Mr. Youssef.. ( tout en esquissant un sourire en coin des plus coquins )
Son regard s'intensifia, il continua a me fixer & je n'étais pas prête a me laisser intimider, même si cela se faisait ressentir à mes battements de cœur mais j'essayais tout de même de me contenir.
Sa douce main chaude vint alors se poser sur mon visage, il pinça ma joue de façon assez tendre et câline et vint me chuchoter à l'oreille ..
Youssef : Vous me résistez Mlle Sonya.. et j'aime ça .. Mais vos pommettes sont brûlantes et vous tremblez légèrement, vos émotions vous trahissent et cela prouve tout le contraire de ce que vous dites .. ou bien peut être .. je vous intimide ?
Dit-il tout en prenant mon menton dans sa main et me regardant droit dans les yeux comme s'il cherchait des réponses à ses questions et je n'étais pas décidé à lui en faire part de si tôt.
Je le regardais alors droit dans les yeux de manière assez moqueuse pour semer le doute .
Moi : Et bien non Mr. Youssef vous ne m'intimidez pas sinon je vous aurai flanquer à la porte il y'a un lustre de cela .. Je vous prie de m'excuser je dois y aller. ça a été un plaisir de vous rencontrer vous et Mr. Rabah vous lui passerez mes salutations les plus sincères. En ce qui concerne votre projet, on reparlera des détails d'ici quelques temps après avoir finaliser quelques affectations de personnel aux postes exigés. Ravie d'avoir échanger avec vous (dis-je en lançant un clin d'œil)
Voulant le saluer, je tendais ma main pour le saluer d'une poignée de main professionnelle.
Il prit ma main la caressa doucement sans aucune vulgarité, et me l'embrassa d'une manière tellement suave, qu'il me laissa sans voix par sa tendresse. Je restais bouche bée. Il me jeta alors un dernier regard profond qui me sortit de mes songes, avant de s'éclipser à la réception retrouver Mr Rabah qui l'y attendait .
12 h 54 min Je pris alors mon sac et ma veste, et me décidais d'aller me payer un bon resto pour bien assimiler ce qui venait de se passer à l'instant .
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