Chapitre 2, part 2

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« - Qui est-ce ? Fit la voix de George dans le téléphone, un peu plus clair et affirmé que ce qu'elle n'avait été jusqu'alors.

- Je suis Alceo Montemini, répondit-il du tac au tac.

- C'est un étudiant qui fait un stage chez moi. Tu peut l'ignorer s'il te dérange mais si tu t'en sent capable je peut vous laissez parler toi et lui.

- Ça ira, ça ira. Moi je vois qu'il n'est pas dangereux ... fit il en secouant négativement la tête, le quittant à peine des yeux. Je vois bien qu'il est ... Qu'il a de bonnes intentions ... Moi je vois ça.

- Il a étudier ton dossier hier soir. Il connais donc le plus gros de l'histoire, mais il lui manque les documents que je veut porter pour la révision de ta sentence. J'en ai déjà certains, mais ce que je voudrais c'est surtout un document signer de ta main, un témoignage réel de ce qu'il s'est passé avant l'incident jusqu'à aujourd'hui.

- Je devrais l'écrire ?

- Oui, et le dater et signer. Ensuite je le ferais passer chez un graphologue, et j'y ajouterais tes examens psychologiques des dernières années pour les comparer à ceux de l'époque. J'ai récupéré quelques preuves de ce qu'il t'étais arrivé mais comme il n'y avait pas eu de plainte c'est très difficile de trouver des éléments. Je n'ai pas vraiment de preuves solides et le refus du laboratoire de faire un test de paternité sur le corps n'aide vraiment pas. C'est je crois la seule chose qui aurait vraiment pût nous donner des preuves. Mais ne t'inquiète pas j'ai bon espoir, il y a forcément quelque part quelqu'un qui sait ce qu'il s'est passé, qui ne se laisse pas corrompre et qui prouvera ce que nous savons tous. Le témoin idéal serait maman, j'essaierais de le convaincre.

- Tu n'y arrivera pas, et je ne veut même pas que tu essaie.

- J'ai peur que ce ne soit la seule solution. Il est le seul à pouvoir attester de la vérité devant un juge.

- Il ne parleras jamais. Et je n'ai pas envie qu'il parle. Je ne veut pas de son aide, pas après tout ce qu'il n'a pas fait. Il n'était pas là pour nous. Il est responsable comme les autres de ce que je suis maintenant. Je suis sûr que lui même est convaincu que je suis un monstre. Tout le monde pense que je suis un monstre.

- Pas moi. Moi je sais que tu ne mérite pas d'être ici après dix ans. Je sais que nous allons réussir.

- Tu ne sais même pas comment.

- J'ai amener du sang neuf. Cela ne peut qu'être bénéfique, fit il enjoué.

- Tu as un espoir que je n'ai plus, merci. »

George souri doucement à son cadet, reconnaissant et triste à la fois. Il se tourna de nouveau vers Alceo qui immédiatement se sentit mal. Cet oméga avait tué et était usé, épuisé, cela créait autour de lui cet auras étrange de fascination dangereuse qu'on retrouve chez les papillons de nuit devant une flamme qui reviennent sans cesse à elle malgré la brûlure jusqu'à ce que la mort ne les emporte.

« - Alceo ...

- Eum ... Oui, répondit l'Alpha mal-assuré.

- Vous ne posez aucune questions, vous ne dites rien. Est ce que vous pensez en toute honnêteté que je suis monstre ? Questionna il à voix basse, le regards pesant sur les épaules de l'inconnu.

- Non, dit il avant de se reprendre aussi vite que s'il avait toucher des braises. Oui ... ou disons plutôt que l'incompréhension que j'ai de vous a quelque chose d'effrayant qu'il n'y a pas chez les autres.

- Les autres prisonniers où les autres oméga ?

- Les autres personnes en générale.

- Moi je peut vous dire que j'ai vu des monstres chez bien plus type de personnes que vous ne le croyez. Peut être que je suis un monstre comme eux. Je me le dis souvent ... Mais ... ce sont eux qui m'effrayent. Lorsque je les voix j'ai peur. Je sent que quelque chose chez eux est différent ... Qu'il y a du mauvais dans ce qu'ils sont. Pour moi je ne peut pas savoir. Mais pour eux je le sent.

Présumé coupableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant