"Ghostchrist"

Chapitre 4: L'inconnu connu .

Cette fois-ci, je me réveille dans ma chambre d'internat, enfin si on peut appeler ça comme ça.
Ça ressemble plus à une chambre d'hôtel de luxe avec tous ces meubles en bois massif et de ces lustres en cristaux. On pourrait se croire chez des riches. Le pire dans tout ça c'est le fait que je suis toute seule dans cette chambre. Sur le bureau, j'aperçois mes manuels scolaires, je me lève pour les découvrir, et rien que les titres me donnent mal à la tête.
Non mais attend, "Histoire de vie","sciences intrattaquant" (ça n'existe même pas), "sociologie des sorciers, Acrimores, Vampires" et j'en passe.
Je décide de me rallonger. Après tout, on est dimanche donc pas de cours !
D'un coup, j'entends frapper à ma porte.

- Oui, entrée!
- T'es réveillé. Tu tombes toujours dans les pommes comme ça?
- Non, qui-est qui m'a rattrapé hier?
- Tu te trompes, ma belle, on n'est pas dimanche donc debout, ça fait déjà 3 jours que tu t'es évanouie. On est mardi aujourd'hui. Et puis, désolée pour toi mais, je ne sais pas qui il est. Personnes ne le sait enfaite. Il est arrivé il y a des années. On ne sait pas pourquoi, ni comment, il est arrivé ici. La seule chose que je peux te dire c'est qu'il est incapable de dire comment il s'appelle, ni rien de son enfance.
Il est brun aux yeux bleus. Il te ressemble vraiment.
- Ha bon !
..... De toute façon sa ne peut pas être lui, il est parti il y a 3 ans déjà. Mathieu ne reviendra jamais à la maison.
(Andrew la prend par les épaules et elle se mit à pleurer).
- Si je peux me permettre .....

(La porte s'ouvre et un garçon brun aux yeux bleus rentre dans la chambre, et par un signe de tête, il demande à Andrew de partir)

- À plus tard, je vous laisse tous les deux. (Il part d'un air pressé).
- Bonjour, tu me dis quelque! Es-ce qu'on se connaît?
- T'es du genre direct à ce que je vois.
Je ne sais pas ça m'étonnerait, je connais personne ici.
- Ouais, qui est Mathieu? Ton frère!
On n'arrête pas de me dire que je suis peut-être ton frère et ça m'agace de ne pas savoir si c'est vrai ou pas. Donc est-ce que tu accepterais de faire le test pour vérifier?
- Si tu veux, je ne suis pas contrariante.
- Merci, t'es sympa comme fille.
- Ouais, trop il paraît pfff.
- Tu veux bien venir à l'infirmerie avec moi, j'avais déjà demandé à l'infirmière du laboratoire de tout préparé.

Je me lève et le rejoins.
Sur le chemin pour l'infirmerie, je vois le regard de tous les autres élèves sur nous.
À fur et à mesure que nous avançons dans les couloirs, on perçois de faibles murmures à peine compréhensibles.
En arrivant devant la grande porte, je fus soulagée de ne plus subir cette oppression. On rentre, et on s'assoit en attendant l'infirmière.
Quand je la vois arriver, je m'apprête à lui dire bonjours mais le mec mystère à côté de moi me coupe la parole.

- Ne t'embête pas, elle est sourde!
- Mais .... (Elle nous fait signe de venir dans la pièce d'à côté)
-Aller, viens dépêche toi !

Je me lève et rentre dans la pièce, avant même qu'il est pus faire un pas.
Il me suit, puis me dit:

- Désolé, je ne voulais pas doffenser. (Dis-t-il d'un air triste)
- Excuse moi, doffenser?
- Oui doffenser, en plus si ça se trouve, t'es ma sœur et tu pourrais me dire des trucs sur mon passé. Enfin j'espère, ce n'est pas encore sûr. Encore désolé pour tout à l'heure.
- T'inquiète ce n'est rien. Par contre, si je peux me permettre, c'est pas doffenser mais t'offenser, mais en tout cas si t'es mon frère, tu me devras d'abord un gros câlin! Après, oui, je te dirais tous se que tu veux savoir.
- D'accord merci beaucoup. Tu sais tu pourras aussi m'en poser. Si je suis bien ton frère... ça doit faire des années que tu n'as plus de nouvelle.
(L'infirmière me fait ma prise de sang, pendant qu'un homme bien portant prenait celui du mystérieux inconnu.)
- C'est vrai. ça fait des années que je ne l'ai pas revu, il me manque terriblement. Je ne sais pas si c'est toi mais sache que la dernière chose qui nous a dit c'est " Je vais en discothèque avec des potes, je reviendrai sûrement à deux heures du matin pour prendre des affaires puis je retourne au campus direct. À bientôt tous le mondes. " Il n'est pas revenue à la maison. Les enquêteurs ont retrouvé son ADN sur le parking de la discothèque mais toutes leurs recherches ont était vouées à l'échec. Ni le corps de mon frère, ni celui de son agresseur n'a été retrouvé.

Après ces derniers mots, je décide de rester forte et de retenir mes larmes.
L'infirmière nous donne à tous les deux une enveloppe. L'inconnue ouvre l'enveloppe et au bout d'un moment, je le vois se m'être à pleuré. Par instinct, je le sers dans mes bras en lui frottant le dos et me mis à succomber par la tristesse. Quelques minutes plus tard, il me chuchote à l'oreille:

- Normalement, c'était à moi de t'en faire un !