Cela fait une semaine que la soirée avec Dinah et Normani s'est passée. J'ai appris à connaître la noiraude qui semble vraiment bien pour ma meilleure amie. J'arrive à voir qu'elle est digne de confiance et respectueuse, ce qui est parfait pour Dinah. Entre temps j’ai repris mon travail dans la librairie ce qui m'a fait du bien et m'a permis d'arrêter de penser à Shawn. J’arrive peu à peu à lui donner moins d’importance qu'avant ce qui est plutôt bénéfique pour mon moral.
J'ai décidé d’aller rendre visite à ma famille aujourd'hui qui vit à une trentaine de minutes de chez moi et par chance j’ai pu me racheter une voiture sûrement mieux que la précédente. J'ai prévenu mes parents hier que je venais pour manger avec eux le midi préférant rester chez moi ce soir afin de ne pas m'endormir trop tard.
Devant la porte de leur maison, j’attends qu'un membre de ma famille vienne m'ouvrir ce qui ne tarde pas à se passer.
-Mi hija entends-je rapidement avant d'être collée à un corps que j’assimile être celui de ma mère. Je la sers fort contre moi parce qu’elle m'a manqué et que malgré mon âge je reste son bébé. Son odeur familière me fait vraiment du bien, c’est fou l'amour que je lui porte. Ma famille est tout pour moi.
-Comment vas-tu mama ? Je lui demande en m’écartant de son étreinte pour lui faire un bisous sur la joue et pénétrer dans sa demeure.
-Je vais bien et toi ? Tu vas mieux ? Elle ferme la porte et on se dirige vers le salon.
-Oui ne t’inquiète pas dis-je en souriant pour la rassurer.
Alors qu'on entre dans la pièce je vois mon père en train de lire le journal assis sur un fauteuil. Si je devais garder une image de lui pour toujours dans ma tête ça serait celle-là. Je m'approche de lui alors qu’il se lève finalement pour venir me prendre dans ses grands bras. Il a toujours été présent pour moi et très protecteur, comme un père l’est avec ses enfants j'imagine.
-Ça va bien ma fille ?
-Oui et toi papa ? Il hoche la tête puis se rassois correctement.
-Ça me fait plaisir de te voir sourit-il.
-Moi également, vous m’avez tous manqué. Où est Sofia ?
-Dans sa chambre chérie me répond ma mère. Vas la chercher pendant que je termine de préparer le repas.
Je pars à l'étage en direction de la chambre de ma sœur. Je ne viens pas souvent dans cette maison de mon enfance mais c’est toujours un plaisir d'y être. Arrivée devant sa chambre je toque à la porte avant d'entendre un «rentre». Poussant la porte je la vois allongée son lit, son téléphone en main. Je monte sur son lit puis m’allonge à ses côtés.
-Tu vas bien Sofi ? Elle pose son téléphone et se retourne vers moi.
-Oui et toi sœurette ? Je grogne parce que j’ai horreur qu’elle m’appelle comme ça, ce qui l'a fait rire.
-Oui, enfin plus trop quand j’entends ce surnom sortir de ta bouche dis-je en plaisantant. Elle rigole doucement.
-Tu sais que j’aime bien t'embêter quand on est ensemble.
-Oh que oui dis-je en poussant un soupire exténué qui l'a fait encore plus rire. Je tourne ma tête vers elle pour lui embrasser le front tendrement avant de me lever. Tu viens, les parents nous attendent en bas pour manger. Elle se lève en soufflant puis me suis.
~
Je suis à mon poste de travail depuis deux petites heures maintenant. Hier j’ai vraiment passé une agréable journée avec ma famille, ça m'a fait un bien fou. Après le repas avec Sofia nous avons regardé un film comme lorsqu'elle était encore petite, ce genre de petits moment sont magiques.
Je suis derrière un comptoir présent dans une des salles de la librairie consacrée à la littérature anglaise, celle que j’aime le plus avec celle des français. J'aime mon lieu de travail, l’odeur qui se dégage des vœux livres, tout ça est très plaisant je trouve, d’une certaine manière et sans en savoir la raison, cela m’apaise.
Je suis plongée sur mon ordinateur pour faire le comptage des livres parce que certaines personnes ne respectent pas les délais autorisés pour garder le livre chez soi avant de devoir le ramener, je trouve ce comportement assez irrespectueux, et le pire c’est lorsque quelqu’un ramène un livre dans un état pitoyable. J'entends des pas s'approcher mais ne lève pas là tête au risque de paraître impolie pour ne pas perdre le fil de ce que je fais. Alors que mes yeux sont toujours posés au même endroit, une voix s'élève, créant une certaine contraction dans mon ventre.
-George Orwell, 1984. Très bon livre tu ne trouves pas camz ?

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Hôtel (Camren).
FanfictionCamila décide de rejoindre son copain qui, pour son travail, a dû déménager. Pendant son trajet à bord de sa voiture, tout ne se passera pas comme prévu.