1. Mission périlleuse

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CHARICE :

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CHARICE :

"-On nous tire dessus de partout. Quels sont les ordres, chef !"

"- Vous devez continuer la mission !" Ordonne mon chef. 

Je ne suis pas d'accord avec l'ordre donné. Si nous continuons à avancer sans élaborer un plan d'attaque modifié, nous allons toutes mourir. Nos vies lui importent peu à ce point ? 

"- Nous ne pouvons pas continuer la mission. Nous devons nous replier et repenser un plan d'attaque. Si nous nous entêtons nous risquons de mourir. Je suis désolée chef, je suis obligée de contredire cet ordre !" 

Il dit n'importe quoi. Je ne mourrais pas parce-qu'il est obtu et qu'il ne comprend pas qu'il a fait une erreur d'analyse. Il me hurle dessus au téléphone. Je ferme les yeux. Il m'agace, ce n'est pas lui qui est sur le terrain à se faire tirer dessus. C'est facile de prendre des décisions derrière un bureau et donner des ordres ridicules. J'ai envie de délivrer la femme du premier ministre. Je n'ai aucunement l'intention de la laisser aux mains de ses ravisseurs. Mais, nous devons intervenir différemment. J'ai l'expérience et je sais quand un ordre est mauvais. Je ne vais pas  communiquer l'ordre à mes collègues. 

 Je jette un coup d'oeil en direction de Jisoo, ma meilleure amie. Nous avons intégré les forces spéciales ensemble, nous nous connaissons depuis l'enfance. Nous sommes fières de sauver des vies pour le compte de notre pays. Je l'observe, elle est déjà très proche de l'ennemi. Je ne peux plus l'avertir d'attendre.  Elle sort de sa planque et l'action se passe au ralentit devant mes yeux. Elle se positionne sur le côté pour partir en courant et essayer de rejoindre l'autre côté du jardin de la maison que nous essayons d'atteindre depuis un bout de temps. Un homme avec une mitraillette s'acharne sur elle. Elle reçoit une première balle qui l'atteint à la jambe. Elle est déséquilibrée. 

Je commence à lui crier de se mettre à couvert, mais elle reçoit une seconde balle dans la poitrine. Elle pose sa main à l'endroit où la balle a percé son corps. Elle tourne sa tête vers moi, je la vois me regarder effrayée, puis une troisième balle atteint sa tête, et l'achève. Elle s'écroule au sol devant mes yeux. Je suis pétrifiée sur place. Je hurle Jisoo. Le tireur m'entend et oriente son tire vers moi. Je reçois un balle en pleine poitrine. Je ressens une piqûre dans ma poitrine, puis je sens la douleur s'amplifier dans mon corps, et je m'effondre au sol. Je m'évanouie.............

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Le chef des forces spéciales :

J'ai fait une erreur. Je n'aurais pas dû insister pour que mes filles des forces spéciales ne se fassent pas tuer. Je dois rendre des comptes au premier ministre sur ma mauvaise décision. Ces pauvres filles, elles ont péri à cause de moi. J'observe Charice, elle n'a pas encore émergée de sa perte de connaissance. Elle a voulu contredire mon ordre. Qu'est-ce qu'il l'a décidée à obéir à mon ordre alors qu'elle m'a annoncé qu'elle ne le ferait pas ?

J'espère qu'elle s'en remettra. Mais il faudra lui avouer qu'elle est la seule survivante de la troupe. Je me rends chez le premier ministre car il a demandé à me voir. Il m'annonce que je suis viré de mes fonctions. Cela je m'en doutais, je n'espérais pas garder mon emploi de toute manière. Il me présente mon remplaçant. Un homme d'une quarantaine d'années qui me scrute du regard, comme si j'étais un assassin. J'en suis un ? 

Je quitte le bureau du premier ministre. Je ne supporte plus toute cette pression. J'ai disjoncté ce jour là. J'ai maintenu un ordre sans tenir compte des avertissements et des contradictions de mon officier. Je n'ai pas aimé qu'elle me contredise, pas une jeune femme. Quelle stupidité ! Charice n'est pas encore sortie d'affaires. J'ai peur qu'elle ne survive pas.  Je retourne à l'hôpital pour prendre des nouvelles. Son état est stable pour le moment, mais elle ne reprend pas connaissance. Je suis stressé. Je ne cherche pas à me déculpabiliser, mais j'aime bien cette petite. Elle est courageuse et très clairvoyante bien plus que moi, hélas ! Je n'ai pas voulu perdre la face, et le résultat est terrifiant. 

Je quitte l'hôpital et je ramasse mes affaires dans mon bureau. Je devrais vivre avec ces morts sur ma conscience. 

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CHARICE :

J'ai l'impression que ma tête va exploser. J'ai trop mal. Je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux. J'ai besoin de dormir encore. J'ai mal au coeur. Pourtant j'ouvre mes yeux. Je suis aveuglée par la lumière, je les referme immédiatement. Petit à petit, je m'habitue à l'éclairage, je reste les yeux ouverts et j'ai une douleur continuelle dans ma poitrine. Je ne vois qu'un plafond blanc, je ne comprends pas où je suis. Je tourne lentement ma tête et je découvre une infirmière. Elle me sourit et m'informe que je suis hospitalisée pour une blessure grave à la poitrine. 

Puis, je me remets notre mission. J'ai vu Jisoo mourir devant mes yeux. Jisoo..... Mon coeur se brise. Des larmes inondent mes joues. Je suis inconsolable. 

Deux semaines  plus tard :

Le premier ministre m'a appris que je suis la seule survivante de mon équipe. Je n'arrive pas à m'en remettre. Aujourd'hui, je sors de l'hôpital. Je suis encore très faible, mais c'est surtout mentalement que je suis mal. J'ai perdu toutes mes amies, nous avions mené tellement de missions ensemble. Je suis dévastée par ma solitude. J'ai abandonné le métier. Je rentre chez moi, j'ai besoin de prendre du recul. 

Une ambulance m'accompagne chez moi à Busan. Je rentre dans mon appartement, et mes yeux tombent sur une photo de Jisoo et moi adolescente. J'ai tellement de souvenirs avec elle, je la connais depuis toujours. Nous sommes devenues amies à dix ans et nous ne nous sommes plus quittées. Je n'arrive pas à parler d'elle au passé, pourtant je suis consciente de son absence. Elle ne sera plus à côté de moi. Je m'écroule sur mon canapé. J'ai une douleur dans ma poitrine qui me rappelle ma blessure. Je vais avoir du mal à récupérer de la perte de ma meilleure amie. 

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Voici, le premier chapitre de l'histoire de Charice et Baek hyun. 

J'espère que ce début vous plait. Faites le moi savoir !

Protection très rapprochée // BAEKHYUNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant