58. A la recherche d'une preuve

683 67 1
                                    

CHARICE :

Je remonte sur le toit. Je suis très en colère contre cette fille et son père. Ils croient qu'ils peuvent tuer qui ils veulent et s'en tirer à bon compte. Ils pensent être au-dessus des lois. Quand j'ai appris que Baek hyun et son père avait un lien avec mes missions, j'ai pensé à un complot politique. Mais, en fait, tout est parti par un homme avide de pouvoir et d'argent. A cause d'un homme qui n'en a jamais assez, la vie de plusieurs personnes est détruite. 

Je n'aurais de cesse de chercher tant que je n'aurais pas trouvé une preuve compromettante. Et je trouverais. Mon téléphone vibre, je consulte. A nouveau un message de Baek hyun. 

" Charice, où es-tu, chez ta mère ? J'ai trop besoin de te voir ! C'est un besoin vital, je me meurs d'amour pour toi

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

" Charice, où es-tu, chez ta mère ? J'ai trop besoin de te voir ! C'est un besoin vital, je me meurs d'amour pour toi. Je ne peux pas t'oublier ne serais-ce qu'une seconde. Je n'aurais pas dû céder au chantage. Je vis un enfer sans savoir si tu vas bien. Tu me tortures en restant muette à mes sms. Charice, il faut que je te vois, je viens te rendre visite chez ta mère !"

Il ne peut pas faire cela. Premièrement, je n'y suis pas, il va faire échouer mon plan. Deuxièmement, il sera suivi, obligatoirement et ma mère sera en danger. Je panique. Pourquoi, il ne veut juste pas accepter l'évidence. Nous ne pouvons pas être ensemble. Je ne voulais plus de contact avec lui. Maintenant, je dois l'empêcher d'aller chez ma mère. Oh, Baek hyun ! Je décide donc de répondre :

"Baek hyun, tu dois arrêter de m'envoyer des sms, d'essayer de me voir. Il faut accepter que nous ne serons jamais ensemble tous les deux. Trop de problèmes, trop de danger, et puis nous ne sommes pas du même monde. Même sans tous ces problèmes, notre histoire aurait été vouée à l'échec. Tu es une pop star, souvent parti, adulé par des milliers de fans, comment crois-tu que j'aurais vécu cette situation. Je n'aurais pas accepté. En plus, tu hérites d'un empire, tu es un homme puissant, moi qui suis-je à côté de toi ? Alors, je t'en conjure, ouvre les yeux, et arrête de penser que notre histoire aurait pu être réelle. Et pour information, je ne suis pas chez ma mère. Je suis partie loin de Séoul, je suis partie pour refaire ma vie, et oublier notre relation et toi. Fais-en autant ! Accepte notre séparation pour ton bien, et le mien."

Je me dégoûte de lui écrire cela, notre différence sociale n'a jamais été un problème pour moi. Mais, il vaut mieux qu'il le croit et cesse de s'accrocher à moi. J'envoie le message, et je suis malheureuse de le blesser de la sorte.

Je suis tirée de mes pensées par une portière de voiture qui claque. Je me penche légèrement pour observer, le père et la fille partent. J'espère qu'ils ont laissé la fenêtre ouverte. J'en doute, j'aurais dû entrer dans le bureau précédent, la fenêtre était également ouvrir. Et attendre qu'ils partent. Je me faufile sur la paroi de l'immeuble. J'aime vivre dangereusement. Je retourne à la fenêtre du bureau de Lee Chang Shu. Comme je le pensais, la fenêtre et fermée et verrouillée, impossible de l'ouvrir. Par chance, la fenêtre du bureau d'avant est restée ouverte. Personne n'a dû retourner dans le bureau depuis. J'entre doucement, et à tâtons à l'intérieur. Il faut que je sois prudente pour ne pas déclencher d'alarmes, si toute fois, il y en a eu. Je pose doucement et précautionneusement mon pied au sol. Il ne se passe rien, je réitère le mouvement. Je pense qu'il n'y a pas d'alarmes parce -qu'il y a les vigiles en bas. J'avance près de la porte de sortie du bureau. Il faut que je regagne son bureau à lui. J'ouvre la porte, la voie est libre. En même temps, il est tard. Je regarde où sont placées les caméras. Je peux passer en longeant le mur sans être découverte. Ce que je fais.

J'ouvre la porte de son bureau en espérant qu'elle ne soit pas fermée à clé. Non ! J'ai de la chance. J'entre dans la pièce, j'ouvre ma petite lampe torche. Je commence à fouiller dans les tiroirs, il y a tout un tas de dossiers classés par ordre alphabétique. Je regarde rapidement, les noms, à priori, il n'y a rien d'autres que des dossiers de marchés en cours. Je change d'endroit pour recommencer à fouiller dans une armoire. Elle est fermée à clé. Je regarde sur le bureau ou les tiroirs ouverts, si je peux trouver la clé. Je ne trouve rien. Il est très prudent. Il ne laisse rien au hasard. Ce qui prouve qu'il a des choses importantes à cacher. Je commence à perdre espoir de trouver quoi que ce soit. Tant pis, je vais chercher ailleurs. Je regarde dans le petit meuble derrière son bureau. J'ouvre, il n'est pas fermé à clé, ce qui signifie qu'il ne doit pas y avoir de documents confidentiels. Je fouille tout de même, rien de particulier. 

J'entends des bruits de pas se dirigeant vers moi. J'éteins ma torche. J'essaie de réfléchir à un endroit pour me cacher. Je n'ai pas le temps de réfléchir longtemps, déjà la porte s'ouvre. Je n'ai pas d'autres choix que de me cacher sous le bureau. La personne rentre, allume la lumière. Et je songe qu'heureusement, tout avait été remis en place parce qu'au fur et à mesure que je fouille, je remettais comme avant. C'est ainsi que l'on nous apprend dans les classes avant de rentrer dans les forces spéciales. La personne s'approche du bureau, il cherche quelque chose. C'est un homme vu les chaussures qui se trouvent devant mes yeux. Je me retiens pour ne pas respirer trop fortement. Les pieds se promènent de gauche à droite, il ne trouve pas ce qu'il cherche. Je tourne ma tête vers le fond du bureau pour pouvoir m'enfoncer encore plus loin et je découvre qu'en fait, il y a un double fond à ses tiroirs. La profondeur du tiroir sous le bureau est plus conséquente que ce que j'ai pu voir tout à l'heure en tirant sur les tiroirs. 

Je m'impatiente, je me demande quand il va partir. Tout à coup, il ne bouge plus. Il attend. Je panique ! Est-ce qu'il m'a entendue, est-ce qu'il a deviné que j'étais sous le bureau. Mon cœur bat vite, je vais être découverte sous peu.......................................

*********************************

Encore un chapitre intrigant. J'espère que cette histoire vous plait toujours ?


Protection très rapprochée // BAEKHYUNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant