52. Interrogatoire

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CHARICE :

Aujourd'hui, je dois rencontrer la fille du ministre des affaires étrangères, Jae Hun... hin ou quelque chose comme cela, dans les bureaux du commissariat. J'ai préparé dans ma tête tout un tas de questions à lui poser. Je veux juger par moi-même de sa bonne ou mauvaise foi. Le Directeur de la police est convaincu qu'elle n'a rien à voir dans le double meurtre du premier ministre et de son garde du corps. Je verrais à ses réactions si sa version s'avère être la bonne. 

Baek hyun est resté avec le groupe. S'ils sont tous ensemble, il y a moins de danger. Je me sens un peu esseulée avec tous ces beaux garçons autour de moi. Ils portent toute leur attention à mon bien être, à me taquiner, etc... Bon, c'est une ambiance bon enfant, mais je les trouve en groupe assez gamins. Je les quitte pour me rendre au commissariat. Je me suis préparée mentalement à affronter cette Jae machin chose. Je n'ai pas retenu son nom en entier. Bref, je me hâte.

Elle m'attend déjà dans la salle d'interrogatoire. J'entre à mon tour accompagnée du Directeur de la police. Elle tourne la tête vers moi lorsqu'elle entend la porte s'ouvrir. Son visage est marqué par la fatigue, mais également par la surprise. Je dois être la dernière personne qu'elle pensait voir, ici. Je m'assois en face d'elle bien décidée à lui tirer les vers du nez. Elle m'observe sans moquerie et sans me narguer. Ce qui me surprend car la dernière fois que je l'ai vue, elle avait réagi de manière très arrogante. Alors, je n'ai pas envie de tourner autour du pot et je lui demande cash :

"- Est-ce que c'est vous qui avez commandité l'assassinat du premier ministre et son garde du corps, ainsi que la tentative d'assassinat du fils du premier ministre ?"

Elle me regarde amusée par ma franchise et mon caractère direct. Puis elle me répond :

"- Vous m'amusez toujours autant. Non, et non. Je ne suis n'y suis pour rien. J'ai peut-être des manières violentes pour obtenir les informations dont j'ai besoin et pour intimider, mais je n'ai  pas tué ces personnes. Je n'ai rien avoir dans les deux affaires que vous venez de me citer." Elle se défend et je la sens sincère. 

Ce qui nous ramène, dans ce cas, vers la piste des concurrents. Je ne souhaite pas en rester là, j'ai besoin d'explications sur son comportement avec nous. Je la questionne :

"- C'est un peu normal que vous soyez suspectée, vous nous avez menacés. Puis pour être honnête, je n'ai pas confiance en vous, je vous crois capable de nier des actes que vous avez commis pour arriver à vos fins. Sachez que je vous garde à l'oeil, je vous observe, vos moindres faits et gestes. " Je la menace.

"- De quoi voulez vous m'accuser ?" Elle me demande perplexe.

Moi, je la crois bonne comédienne. Elle sait des choses importantes pour nous, mais elle garde le secret. Alors je commence l'interrogatoire :

Protection très rapprochée // BAEKHYUNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant