CHARICE est un agent des forces spéciales de Corée du Sud. Suite à une mission qui tourne mal, elle est blessée et interdite de missions dangereuses. Elle est envoyée à Séoul pour protéger une pop star coréenne qui reçoit des menaces de mort à répét...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
BAEK HYUN :
Je suis autorisé à rentrer dans sa chambre. Elle me fixe. Son visage est encore très pâle, ses lèvres sont légèrement bleutées. Je m'approche d'elle. Je pense que je lui dois des excuses. Si elle a été blessée, c'est à cause de moi. Je lui confirme que je suis désolé. Elle me caresse la main. Je suis content qu'elle s'en soit sortie. Elle me sourit. Je lui souris également. Nous n'avons pas besoin de parler, nous nous comprenons. Mon coeur bat vite. Elle fait une grimace, certainement une douleur. Je suis un peu honteux face à elle. Elle a pris une balle à ma place. C'est moi qui devrait être dans ce lit. Je dépose un baiser sur ses lèvres. Je ne cherche plus à cacher mes sentiments pour elle. Chen est témoin de notre baiser. Avec ce qu'elle a fait pour moi, j'exprime ouvertement mes sentiments. Elle le mérite.
Je sais qu'il va lui falloir beaucoup de temps pour se remettre de sa blessure. Elle vit, c'est déjà beaucoup. J'embrasse à nouveau ses lèvres. Elle passe sa main dans mes cheveux. Ce moment de tendresse spontané entre nous est magique et tellement revitalisant. Chen est sorti de la chambre, nous avons besoin de rester en toute intimité. Nos mains sont jointes, nos doigts entrelacés. Nous ne nous quittons pas. Elle me regarde avec tendresse, je me rends compte qu'elle a su conquérir mon coeur et que j'ai vraiment besoin d'elle. Nous ne nous connaissons pas depuis longtemps, mais cette alchimie entre nous est tellement évidente.
Je n'évoque pas avec elle les interrogations qui triturent mon esprit. Si mon père a quoi que ce soit à avoir, de près ou de loin avec cet incident, je ne lui pardonnerais jamais. Mon père est également premier ministre. Il a réussi à gravir les marches vers ce poste, en utilisant la force et la corruption. Il avait de grandes ambitions pour moi, une carrière dans son empire, un mariage arrangé avec la fille d'un partenaire financier. Il m'a toujours répété que chanter ce n'est pas un métier. Cela reste très éphémère, on ne sait pas ce que l'on sera demain. C'est un argument qu'il m'avance sans cesse pour me faire changer d'avis. Je ne serais pas lui. Et encore moins quand je sais tout ce qu'il fait pour arriver à ses fins. Pas étonnant que des personnes se vengent de lui. Mais, je ne suis pas d'accord quand on s'en prend à ma mère ou à moi-même. Jusqu'à présent, j'étais préservé, mais les lettres de menace ont commencé à arriver. J'ai honte des actions de mon père et je n'ai pas osé en parler à Charice.
Je dois la quitter, je ne sais pas quand je serais autorisé à la revoir. Elle m'observe tristement. Elle sait que c'est compliqué pour moi de pouvoir lui rendre visite. Nos mains sont encore jointes, je n'arrive pas à m'éloigner d'elle. Je souffre de devoir partir. Je baisse mes yeux sur son bandage, et mon sang se glace dans mes veines. Je me sens coupable de tout, et j'ai du mal à penser à autre chose. Elle m'empêche de sortir est m'annonce :
"- Méfie-toi de Xiu ! Je la soupçonne de jouer un rôle dans les lettres de menace. Elle en a écrit certaines. Celles où elle affirme que tu lui appartiens, etc......"
Charice appuie sur le fait, qu'elle veut se venger de mon comportement à son égard. Je la regarde surpris qu'elle connaisse la vérité sur notre relation. Je baisse la tête. Je me défends :
"- Je n'ai jamais voulu lui faire du mal. Elle m'a en quelque sorte piégé pour que je sorte avec elle, mais elle était au courant que je ne l'aimais pas. Elle devait s'attendre que je ne reste pas avec elle. Elle m'a séduit, mais je n'avais pas de sentiments, c'était juste une histoire comme cela, sans importance. Je ne comprends pas qu'elle se soit imaginer que notre aventure était sincère ! Elle veut se venger. Je vais me débarrasser d'elle. Elle n'aura plus accès à notre groupe."
"- Sage décision. Cependant, justement dans le but de se venger, j'ai bien peur qu'elle soit complice dans une histoire plus compliquée. Elle avait l'air tellement préoccupée quand nous vous attendions pour vous maquiller. Quelques minutes plus tard, quelqu'un essaie de te tirer dessus. Elle en sait plus qu'on ne le pense ! " Elle m'explique.
"- Nous allons devoir redoubler de prudence ! Une de tes collègues me protège en permanence. Je suis toujours plus ou moins escorté." Je la rassure.
Mais en fait, c'est plus pour elle que je m'inquiète. Sa santé ! Elle est tellement faible, nous avons frôlé la catastrophe. Je n'aurais pas accepté de la perdre, et encore moins dans ces conditions.
Je dois partir, mon escorte m'attend. Chen me fixe. Il a été témoin de mon amour pour Charice. Je me tourne vers elle et je lui murmure : "Je t'aime". Elle sourit et hoche la tête.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Dans un bar du centre de Séoul :
Un homme boit seul à une table. Il surveille chaque personne qui franchit la porte du bar. Il attend patiemment quelqu'un. Au bout de quelques minutes, un autre homme fait son entrée.
L'homme assis :
Mon homme de main s'avance vers moi. Il s'assoit en face de moi, et je lui dit :
"- Tu as dit que tu avais fait le travail. Elle est encore vivante. A chaque fois qu'elle doit mourir, elle réussit à s'en tirer. La prochaine fois, elle n'aura pas cette chance. Je me chargerais personnellement d'achever la mission. "
"- J'ai fait le travail, j'ai fait comme prévu. Je me suis faufilé dans la foule de façon à ce qu'elle me remarque. Et quand j'ai dirigé mon pistolet vers le chanteur, elle s'est précipitée pour le protéger. Elle a pris la balle en pleine poitrine mais elle a encore réussi à s'en sortir ! Elle n'est pas facile à tuer !" Il se défend.
"- Il faudrait apprendre à viser. Et qu'en est-il du fils du premier ministre ?" Il me questionne.
"- Rien pour l'instant. Il doit avoir peur. Peut-être que si les menaces sur son fils deviennent plus importantes, le premier ministre cessera toutes ses actions menaçantes contre nous et notre famille. Nous voulons réaliser un coup d'état pour nous emparer du pouvoir et chasser ce tyran. Il a fallu que cette fille des forces spéciales soit témoin du meurtre du ministre des affaires étrangères. Je suis certain qu'elle m'a vu. Tant qu'elle est vivante, je suis menacé. Elle doit mourir par rapport à ce qu'elle a entendu et vu si nous voulons que notre plan soit mené à bien ! Même le complot contre la femme du ministre ne l'a pas tuée. Toutes les autres filles de son équipe sont mortes, sauf elle." Je m'énerve.
"- Que vas tu faire ?" Il me demande.
"- Ce que j'aurais dû faire depuis le début, la tuer moi-même !"
