Chapitre 8

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PDV Serana:

Il est doit être environ six heures et demi du soir. Le soleil commence lentement à  embrasser les montagnes. Un vent chaud me chatouille les bras. Étant donné que c'est l'été en Talmerya, les températures atteignent des records et même si le soir arrive, il fait encore très chaud.

J'ai enfin terminé la paperasse qu'il me restait à faire et je dois à présent m'occuper des affaires qui concerne les stratégies d'avant-poste de garde. Alors que je suis plongée dans des tonnes de manuscrits, quelqu'un toque à ma porte. Je me redresse de mon siège et fixe l'intruse.

- Ils sont arrivés, dit Rosalya

Elle s'en va en direction de la salle de trône. Nous marchons côte à côte sans qu'aucune de nous deux ne daigne prendre la parole. Seul le bruit de mes talons et les cliquetis de l'armure de Rosalya résonnent dans le long couloir qui mène à la Grande salle. Rosalya ouvre les portes et tous les regards se tournent vers nous.
Je fixe nos invités puis prend la parole.

- J'espère que votre route s'est bien passé, demandai-je sans vraiment vouloir savoir si oui ou non ça s'était bien passé.

- On a connu mieux, me répondit Shuu avec un ton qui ne me faisait pas plaisir.

Je lâche un profond soupir.

- Peu importe, Léia, accompagne les dans leur chambre, demandai-je à la petite dame qui se cachait derrière une des grandes colonne de marbre jusqu'à là.

- Bien ma reine, me répondit-elle.

Elle commença à marcher en direction d'un grand escalier, suivie de toute la fratrie et de la petite humaine. Toute la fratrie ? Non, évidemment que non. Ayato, lui​, était resté droit comme un piquet.
J'haussa un sourcil.

- Un problème ? Lui demandai-je voulant en terminer le plus rapidement possible.

Sa mâchoire se crispa. Ce n'était pas bon signe. Une petite boule de stress se créa au creux de mon ventre. Il se contenta de venir dans ma direction, si il pensait que j'allais reculer d'un centimètre, il se trompait sur toute la ligne. Quand il fut à peine cinq centimètres de moi, je me rendis compte qu'il demeurai plus grand que moi de quelques centimètres. Je sentis tout de même son souffle contre mes lèvres. Il baissa légèrement la tête pour que nos fronts se touchent. C'est ainsi que commença une bataille de regard. Avait-il compris ?
M'avait-il reconnu ?

- Écartez vous si vous ne voulez pas avoir de problème.

On se retourna tout les deux en direction de la voix. C'était le sergent Trafalgar. Il s'approche de nous deux et me prend le bras.

- Vous allez bien ? Me demande le sergent Trafalgar inquiet.

Je retire doucement mon bras.

- Évidemment que oui... Je m'en serai très bien sortie​ toute seule si ça avait dégénéré.

Il me fixe l'air inquiet et hausse un sourcil. Je déteste ça.

- Vous pouvez retourner à votre poste.

- Mon devoir est de vous protéger, répondit-il du tac au tac.

Je souffle bruyamment et lui lance un regard autoritaire.

- Si vous voulez me protéger, allez entraîner les futurs soldats.

Je le regarde longuement puis il tourne les talons me laissant de nouveau seule avec Ayato. Je le regarde puis marche en direction des escaliers.

- Suivez moi, je vais vous montez votre chambre.

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[DIABOLIK LOVER] Tome 2 : The  Last JourneyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant