[DIABOLIK LOVER] Tome 2 : The Last Journey

Chapitre 10

Activer média, pour plus de plaisir et de coordination avec la musique, je vous conseille une lecture un petit peu lente
☺

- Embrasse moi.

Si le ton de sa voix assurait une envie profonde, difficile de savoir s'il s'agissait d'un ordre ou d'un supplice. Sans doute un mélange des deux. Ayato n'hésita pas une seule seconde pour s'exécuter. Il posa ses mains sur la taille de Serana et l'attira contre lui. Leurs lèvres se gouttèrent et leurs langues s'entrelacèrent dans un langoureux baiser. Les corps des deux amants tremblaient, frissonnaient et bouillonnaient. Ils fêtaient enfin leur réunion, dans une étreinte qui se voulait éternelle. Ils durent toute fois se séparer sous la contrainte de leurs poumons. Ayato passa une main dans les cheveux de sa bien-aimée. Il se rendait compte des sentiments qu'il éprouvait et du temps qu'ils avaient perdu. Serana prit la tête d'Ayato entre ses doigts fins et délicats, et plongea son regard dans ses yeux rougis par l'émotion. Elle voulait lui dire à qu'elle point il lui avait manqué, à quel point il lui avait été difficile d'avancer sans lui. Le bonheur qu'elle avait ressenti lorsqu'elle l'avait revu. Et la douleur dans sa poitrine quand elle devait se tenir à coter de lui sans pouvoir l'atteindre, sans pouvoir lui dire que c'était bien elle. Mais elle ne trouvait pas les mots qui lui convenait. Et elle savait en voyant l'étincelle dans les yeux de son amant, qu'elle n'avait pas besoin de lui dire. Qu'il savait, et qu'il ressentait la même chose.Ayato l'embrassa à nouveau, la reine posa ses mains contre son torse et le poussa vers l'intérieur de ses appartements. Tout deux étaient parcouru d'une étrange sensation, agréable et douloureuse à fois. Ils ne savait plus ou ils étaient. Sans doute parties loin du monde et de leurs différents. Chaque respirations, chaque séparations leur faisait mal, leurs corps les obligeaient à ne faire qu'un. Ayato décidait d'ôter les tissus déjà insuffisant de Serana. Celle-ci fit de même avec lui. La chaleur de l'extérieur et celle qu'ils créaient les faisait transpirer, de ce faite il eut quelques difficultés à se séparer de ses habits. Serana s'allongeait sur le lit royale recouvert par des fourrures en inadéquation avec la canicule.

- Viens, exigea-t-elle.

Celui-ci s'empressa de retirer ses dessous, libérant un membre prometteur. Puis il monta sur le lit et alla rejoindre doucement sa dulcinée. Il attrapa ses cuises et la tira vers lui. Serana lui agrippa les cheveux pour lui offrir un baisé suave. Elle descendit le long de son menton en le bécotant jusqu'à son coup. Ayato caressa le corps magnifique de son amante, balada ses mains sur seins puis descendit autour de son intimité déjà humide. Il lui demanda du regard s'il pouvait y aller. Une fois l'autorisation vite obtenue, il la pénétra. Serana sentie le sexe de son amant la remplir puis commencer des vas et viens. Elle le laissa mener la danse quelques minutes avant de le faire basculer sur le côté. Ayato s'adossa contre les oreillers tandis que Serana venait le chevaucher. Tout deux se livraient leurs corps pour mieux se lier. Leur danse sous les draps était une promesse d'amour sincère. Les deux amants retrouvaient ce sentiment d'innocence du première amour. Ils pensaient qu'ils pouvaient rester à jamais dans ce duo érotique. Ils jouirent finalement en cœur haletant, transpirant et amoureux.

~~~

Il faisait encore nuit et la température n'avait pas baissée. La reine ne dormait toujours pas, préférant admirer le vampire endormi à côté d'elle.
Un sourire béat décorait son visage. C'était sans doute la meilleure soirée qu'il lui avait été donné de faire​ depuis ces cinquantes dernières​ années.
Elle n'avait pas arrêté de caresser la chevelure de l'homme endormi à côté d'elle.
Ce sentiment dont elle pensait avoir été privé parcourait son être de délicieux frissons. Elle avait hâte qu'il se réveille juste pour pouvoir admirer le regard qui lui était adressée.
Serana savait qu'elle était l'objet de fantasme pour beaucoup d'hommes mais pour Ayato, c'était différent.
Le regard ne mentait pas.
Le regard ne ment jamais.
Et elle était amoureuse.